Sur l'autre front, en Angleterre, la victoire donnant un nouvel élan à la popularité de Margareth Thatcher, la dame de fer! Comme dans beaucoup de conflits armés, les soldats ayants servis dans le camp perdant sont laissé pour compte lors de leur retour. Depuis la fin de la guerre, il y aurait eu entre 350 et 450 anciens combattants qui se seraient suicidés! Les premières années il y en avait jusqu'à une conquantaine par année, encore aujourd'hui en 2008 il y a en moyenne un suicidé par mois. Ce n'est que 8 ans après la fin du conflit que le gouvernement Argentin instaura un système d'aide pour ces vétérans.
Mais heureusement ces îles ne sont pas seulement le théatre d'un ancien champ de bataille. L'archipel est situé à 480 kilomètres à l'est des côtes de l'Argentine. Elle a une superficie de 12,000 km carrés, l'équivalent de l'Irlande du Nord. Pourtant seulement 3000 personnes y vivent. Donc lors de notre passage sur l'île, si nous comptons les passagers et les membres de l'équipage du bateau de croisière, nous aurons presque doublé le nombre de personne sur place! Même si ce sont l'Angleterre et l'Argentine qui se dispute la propriété de l'archipel, la première colonie était Française! Bougainville l'établie en 1763, c'est ce qui explique les 3 noms donnés à l'archipel, Malouines pour les Français, Malvinas pour les Argentins et Falkland pour les Anglais!!! Et dire que l'on trouve l'histoire du Québec compliquée!!! Voyons maintenant comment nous avons trouvé ces îles aux multiples noms:
Les Falklands…
Il y a des endroits qui sont tellement loin, que nous espérons avoir du beau temps lorsque l'on s'y déplace. Les Iles Falklands font immanquablement partie de cette catégorie. Peu de personnes ont la chance d'y faire escale et nous sommes de ceux-là. Mais la température ne semblait pas vouloir collaborer. Beaucoup de brouillard le matin pour s'y rendre et plus près de la terre nous voyions un peu, mais pour les photos cela ne semblait pas être l'idéal. La mer était également assez houleuse et il ventait à dépeigner les chauves!!!
Vers 8 heures, le capitaine nous fait le résumé de la journée via les haut-parleurs, nous devions débarquer à partir de 9 heures. Il mentionne que les météorologues annoncent des éclaircies pour l'après-midi. Il ajoute que malheureusement ces messieurs se trompent 90% du temps et qu'il aimerait bien avoir un emploi lui permettant un tel taux à l'erreur! Nous sommes chanceux, car la mer, même si elle est agitée, permettra tout de même notre débarquement. Pour cette escale, le port n'étant pas suffisamment profond, le bateau doit demeurer à l'ancre et les navettes servant pour l'évacuation en cas de naufrage feront les aller-retours pour nous amener à terre. Beaucoup de croisiéristes ne voient les Falklands que de loin tout en se faisant brasser allègrement, le mauvais temps empêchant leur débarquement!
Dans le cimetière, nous avons été attiré par les nombreuses fleurs qui ornaient les tombes. Comme celle-ci, un filet les recouvrait pour pouvoir résister au vent très présent dans cet archipel.
Plusieurs épaves comme celle-ci du Jehlum sont visibles du bord de la route. Avant l'ouverture du canal de Panama, les bateaux voulant passer du Pacifique à l'Atlantique où le chemin inverse, devait passer par le Cap Horn, beaucoup étaient endommagés durant cette étape, les Falklands était le premier port accessible pour les réparations. L'équipage du Jehlum ont décidé qu'il était en trop mauvais état pour continuer avec lui. Pauvre bateau qui attend ses compagnons depuis plus de 100 ans!
Encore aujourd'hui des aventuriers se rendent à la rencontre de ces îles pour découvrir un peu "le bout du monde". Les propriétaires de ce voilier semblaient être très tranquilles à ce mouillage tout à la fois isolé et pouvant fournir tout le nécessaire pour poursuivre sa route.
Le capitaine de notre bateau avait bien raison, les météorologues se trompent toujours, mais cette fois-ci en notre faveur. Le soleil a fait son apparition vers 10 heures et nous accompagna dans les rues de Port Stanley pour le reste de notre visite. Cette jolie petite capitale, 85% des 2500 habitants des îles habitent Stanley, nous a surpris par la palette de couleur qu'elle offrait. Cela nous a fait penser aux jolies maisons colorées des îles de la Madeleine.
Un peu de repos pour ces voyageurs presque aussi colorés que cette jolie devanture de magasin! Il faut dire que nous étions presque autant de visiteurs que de résidents durant cette escale. De quoi modifier le paysage de ces rues qui doivent être très tranquilles normalement.
Regardez ce mélange harmonieux de teintes. La grande majorité des habitants maintiennent leurs maisons dans un état impeccable. Comme partout ailleurs, les coins visités par les touristes sont les mieux entretenus.
Dans les rues arrières, nous pouvons voir que les gens n'ont pas tous les moyens de vivre dans des maisons parfaites. Il y a aussi près de la moitié des habitants qui sont nés à l'extérieur de l'île. De passage, ce ne sont pas tous les gens qui fournissent les efforts nécessaires pour l'entretien d'une maison qu'ils quitteront prochainement.
Cependant lorsque les contribuables sont ceux qui paient les factures, le résultat est vraiment impressionnant. Voici la résidence du gouverneur, de quoi rendre Michaelle Jean jalouse!
Ce joli hôtel est vraiment bien placé, cependant nous devons souligner le courage du proprio qui a choisi le nom de Malvina House Hôtel, Malvina étant le nom espagnol pour les Falklands. Sachant l'animosité entre les Argentins et le Anglais, c'est peut-être ce qui explique la dernière phrase sur son affiche. "Open To Non-Resident".
La cathédrale Christ Church est la cathédrale anglicane la plus australe du monde. Elle a été inaugurée en 1892. Les jolis lupins en façade sont là seulement pour améliorer la photo, que la nature est bien faite pour les photographes amateurs!
En face de la cathédrale, cette arche a été faite avec des os de la mâchoire de baleines bleues. L'archipel a été pendant plusieurs années une base pour la chasse à la baleine. La presque totalité des touristes photographient la cathédrale en arrière plan de l'arche. Comme vous voyez, je suis toujours aussi anticonformiste! Le résultat est, tout de même, assez intéressant.
Il y a des endroits qui sont tellement loin, que nous espérons avoir du beau temps lorsque l'on s'y déplace. Les Iles Falklands font immanquablement partie de cette catégorie. Peu de personnes ont la chance d'y faire escale et nous sommes de ceux-là. Mais la température ne semblait pas vouloir collaborer. Beaucoup de brouillard le matin pour s'y rendre et plus près de la terre nous voyions un peu, mais pour les photos cela ne semblait pas être l'idéal. La mer était également assez houleuse et il ventait à dépeigner les chauves!!!
Vers 8 heures, le capitaine nous fait le résumé de la journée via les haut-parleurs, nous devions débarquer à partir de 9 heures. Il mentionne que les météorologues annoncent des éclaircies pour l'après-midi. Il ajoute que malheureusement ces messieurs se trompent 90% du temps et qu'il aimerait bien avoir un emploi lui permettant un tel taux à l'erreur! Nous sommes chanceux, car la mer, même si elle est agitée, permettra tout de même notre débarquement. Pour cette escale, le port n'étant pas suffisamment profond, le bateau doit demeurer à l'ancre et les navettes servant pour l'évacuation en cas de naufrage feront les aller-retours pour nous amener à terre. Beaucoup de croisiéristes ne voient les Falklands que de loin tout en se faisant brasser allègrement, le mauvais temps empêchant leur débarquement!
Dans le cimetière, nous avons été attiré par les nombreuses fleurs qui ornaient les tombes. Comme celle-ci, un filet les recouvrait pour pouvoir résister au vent très présent dans cet archipel.
Plusieurs épaves comme celle-ci du Jehlum sont visibles du bord de la route. Avant l'ouverture du canal de Panama, les bateaux voulant passer du Pacifique à l'Atlantique où le chemin inverse, devait passer par le Cap Horn, beaucoup étaient endommagés durant cette étape, les Falklands était le premier port accessible pour les réparations. L'équipage du Jehlum ont décidé qu'il était en trop mauvais état pour continuer avec lui. Pauvre bateau qui attend ses compagnons depuis plus de 100 ans!
Encore aujourd'hui des aventuriers se rendent à la rencontre de ces îles pour découvrir un peu "le bout du monde". Les propriétaires de ce voilier semblaient être très tranquilles à ce mouillage tout à la fois isolé et pouvant fournir tout le nécessaire pour poursuivre sa route.
Le capitaine de notre bateau avait bien raison, les météorologues se trompent toujours, mais cette fois-ci en notre faveur. Le soleil a fait son apparition vers 10 heures et nous accompagna dans les rues de Port Stanley pour le reste de notre visite. Cette jolie petite capitale, 85% des 2500 habitants des îles habitent Stanley, nous a surpris par la palette de couleur qu'elle offrait. Cela nous a fait penser aux jolies maisons colorées des îles de la Madeleine.
Un peu de repos pour ces voyageurs presque aussi colorés que cette jolie devanture de magasin! Il faut dire que nous étions presque autant de visiteurs que de résidents durant cette escale. De quoi modifier le paysage de ces rues qui doivent être très tranquilles normalement.
Regardez ce mélange harmonieux de teintes. La grande majorité des habitants maintiennent leurs maisons dans un état impeccable. Comme partout ailleurs, les coins visités par les touristes sont les mieux entretenus.
Dans les rues arrières, nous pouvons voir que les gens n'ont pas tous les moyens de vivre dans des maisons parfaites. Il y a aussi près de la moitié des habitants qui sont nés à l'extérieur de l'île. De passage, ce ne sont pas tous les gens qui fournissent les efforts nécessaires pour l'entretien d'une maison qu'ils quitteront prochainement.
Cependant lorsque les contribuables sont ceux qui paient les factures, le résultat est vraiment impressionnant. Voici la résidence du gouverneur, de quoi rendre Michaelle Jean jalouse!
Ce joli hôtel est vraiment bien placé, cependant nous devons souligner le courage du proprio qui a choisi le nom de Malvina House Hôtel, Malvina étant le nom espagnol pour les Falklands. Sachant l'animosité entre les Argentins et le Anglais, c'est peut-être ce qui explique la dernière phrase sur son affiche. "Open To Non-Resident".
La cathédrale Christ Church est la cathédrale anglicane la plus australe du monde. Elle a été inaugurée en 1892. Les jolis lupins en façade sont là seulement pour améliorer la photo, que la nature est bien faite pour les photographes amateurs!
En face de la cathédrale, cette arche a été faite avec des os de la mâchoire de baleines bleues. L'archipel a été pendant plusieurs années une base pour la chasse à la baleine. La presque totalité des touristes photographient la cathédrale en arrière plan de l'arche. Comme vous voyez, je suis toujours aussi anticonformiste! Le résultat est, tout de même, assez intéressant.
1 commentaire:
Comment vous dire à quel point votre récit des Malvinas m'a touchée. Vous y avez mis les pieds ! CHANCEUX ! Comme vous le dites, peu de gens ont cette chance, malgré que certains se rendent à quelques centaines de mètres !
Triste histoire, s'il en est une. Le "memorial" de la place Malvinas d'Ushuaia en est un autre témoignage poignant.
Votre croisière se déroule tellement vite...j'ai peine à croire qu'elle s'achève déjà ! Et pourtant....j'imagine votre bateau sillonnant à travers les magnifiques fjords chiliens en remontant la côte est.
Bonne poursuite, chers voyageurs du monde et bon vent vers Valparaiso !
Du fond de mon petit coeur patagonien,
Diane xxxx
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