samedi 28 février 2009

PERPLEXITÉ devant l'étalage....

Lors de la première visite à une épicerie, ici à Vina del Mar, ma petite liste en main, je demande à Bernard d'aller se choisir sa boisson gazeuse.
Je me promène entre les différentes rangées, prenant ce dont j'ai besoin, en les mettant au fond du carosse, rayant à chaque fois les ingrédients. Tout à coup je m'aperçois que cela fait un petit moment que je n'ai pas revu mon homme. Que fait-il ? Tant pis pour ma liste...je me mets à la recherche de mon amour. Je le retrouve dans la rangée réservée aux boissons gazeuses. Il se promène, s'arrêtant devant certaines catégories de bouteilles....allant vers une autre catégorie...je m'approche de lui et lui demande : Et puis ?
Il me regarde avec ses beaux yeux bleus clairs en me disant : "Tu penses que c'est facile de choisir ?" En effet, le Chili est l'endroit que nous avons visité qui a le plus grand choix de formats de boissons gazeuses. Seulement pour les grands formats, il y a les 1 litre, 1,5 litre, les 2 litres, sans oublier les 2,250 litres et finalement les 3 litres.
Je crois que pour établir les prix ils ont crée à l'université de Santiago, la "Chaire Pepsi"! Naturellement il y autant de choix pour les petites soifs: 1 litre, 750 ml, 500 ml, 350 ml, 250 ml !! A chacune de nos visites il faudra passer quelques minutes pour bien choisir et comparer...l'idée étant de repartir avec le meilleur achat !
UN PETIT ZOO FORT SYMPATHIQUE....
Un des grands parcs de Vina del Mar est le parc Vergara. Nous y sommes passé en ce début de semaine...question de faire un peu d'exercice en le parcourant...déception...la porte permettant l'accès est fermée...cependant un petit chemin en terre battu à notre droite... semble mener nous ne savons pas trop où



...mais les gens le prennent...donc faisons comme eux. Il nous amène à une petite place où des artisans offrent leurs oeuvres ...et un peu plus loin nous arrivons à l'entrée d'un petit parc zoologique...belle surprise...du 08 au 15 février l'entrée est gratuite...nous suivons une petite famille et entrons. C'est un tout petit zoo...mais les enfants sont fascinés par les animaux que nous pouvons voir. Ici, ces aigles aux regards vifs sont très photographiés.

Ce tigre dort profondément...même les cris des enfants ne le dérange aucunement.
Pendant que j'observais les petits singes, Bernard, lui, avait remarqué une cage un peu plus loin et me dit en me mettant la main sur mon épaule: "Regarde ça !"
Ma tête suit le doigt indicatif et je vois cet oiseau ÉNORME, les ailes grandes ouvertes. C'est DÉFINITIVEMENT le plus grand oiseau que nous n'avons jamais vu...et de si près ...il est très impressionnant.








Quel oiseau surprenant...mais aussi quelle tristesse!!! Une petite cage d'à peine 6 mètres par 6 mètres et une hauteur d'environ 5 mètres...c'est très PETIT...pour un oiseau qui vole à des hauteurs de 7000 mètres . Je me sens mal de le voir confiner à cet espace si réduit.
Le majestueux CONDOR ANDIN est le plus grand oiseau au monde immédiatement après le goéland marin (ailes 1,80 m).
Sa tête est relativement petite comparée à son corps. Un mâle adulte peut peser jusqu'à 12 kg et mesurer jusqu'au bout de sa queue 1,30 mètre.



Lorsqu'il ouvre grand ses ailes...ses ailes mesurent alors 3.50 mètres ...pour mieux visualiser ce chiffre...c'est la grandeur totale de moi et Bernard, si je monte sur sa tête !!! Il vole souvent à des hauteurs de plus de 7000 mètres et atteint une vitesse de 55 km/hrs !!!

vendredi 27 février 2009

Vina del mar....deux transports en commun pas si différents !!

Ici, en Amérique du Sud, il existe un transport en commun que nous ne connaissons pas beaucoup en Amérique du nord. Je veux vous parler des "taxis collectivos" ou taxis communs.
Tout le monde connaît les services que les taxis peuvent nous rendre au quotidien. Les "Taxis collectivos" offrent quasiment le même service MAIS les clients ne donnent pas l'adresse exacte où ils veulent se rendre mais ils choisissent le trajet qui les mèneront le plus près de ce lieu où ils veulent arriver.
Voici comment se passe la démarche : l'affiche annonçant "taxi" est remplacée par une plus grande indiquant la route suivie par le véhicule. Le chauffeur s'arrête pour ramasser un premier client et en cours de route, dès qu'une main se lève, il s'arrête de nouveau, une personne entre, s'assoit et la route se poursuit tant que le taxi n'est pas complet. De plus, il y a des endroits identifiés où il est possible de prendre ses taxis...à ces endroits, les taxis repartent le plus souvent lorsque le taxi est rempli. Parlons coût ...très peu cher...le plus souvent la moitié du prix des autobus "collectivos" qui font le même trajet. Ces taxis sont en très grand nombre...beaucoup plus que les taxis ordinaires. En général, les "taxis collectivos" sont des voitures plus âgées et moins bien entretenues que les taxis ordinaires. Ici, à Vina, ils sont très populaires.

Autre transport en commun fort utilisé est bien les autobus "collectivos" qui se promènent à travers la ville un peu partout. Ce sont de très vieux autobus, brinquebalants, cahotants...ils sont tous gérés par des compagnies différentes...ce qui fait que nous pouvons voir plusieurs compagnies offrir la même route, le même trajet.







Comme il n'existe pas de transport en autobus offert par la ville...les gens n'ont donc pas le choix...et ils doivent prendre ce transport...ou...se rabattre sur les taxis collectivos.
Prendre un de ces autobus est une expérience que je ne peux décrire comme très agréable. On constate très rapidement que le chauffeur n'est pas là pour le confort de ses passagers. Dès que le prix du billet est payé...le pied du chauffeur s'actionne et pèse fortement sur la pédale de l'essence...résultat je dois m'accrocher aux sièges et ainsi me rendre difficilement jusqu'à mon homme. Dès que je suis assise...ma main droite doit agripper le siège avant car l'autobus prend un virage assez serré à bonne vitesse....on entend un bruit bizarre...sous notre siège...comme un crissement...un couinement...un grincement de ferraille...qui semble venir des roues...inquiétude...une préoccupation sérieuse...arriverons-nous à bon port ? On voit arriver notre point d'arrivée avec un tel soulagement ...l'autobus semble seulement ralentir...devrons-nous descendre sans qu'il soit complètement arrêté ? Non...heureusement...nous descendons...enfin ! Nos pieds bien ancrés sur le sol...nous pouvons reprendre une respiration plus régulière.

jeudi 26 février 2009

Renaca...une plage...mais défense de se baigner !!!

Nous sommes partis vers les 9h30, question d'éviter le gros soleil, pendant notre promenade de plus de 2h00 qui nous amènera à LA plage la plus reconnue de cette partie du Chili : la plage Renaca.
Le quartier de Reñaca est le plus aisé de la région. Cet oiseau en fleur nous souhaite la bienvenue.
Le bord de mer où d'énormes rouleaux viennent s'écraser sur la plage dans des gerbes d'écumes, nous étonne un peu. On comprend pourquoi la baignade est interdite. Ici aussi il y a beaucoup de monde sur la plage et le long du front de mer. Toute cette partie de la côte jusqu'à la Serena est très prisée des chiliens en été.
Les pauvres touristes en quête de baignades seront bien décus ici, dans ce coin de pays...Chacune des brochures touristiques que j'ai lu...ne parle que des plages...il y en a des dizaines...et seule une donne accès à la baignade !!!







J'avais lu un article en janvier dernier, à Santiago, dans le journal quotidien "el mercurio" concernant cette nouvelle attraction à Vina del Mar. Une plateforme soulevée par une énorme grue, permet à une trentaine de personnes de se régaler tout en ayant une vue incroyable sur les plages.


Attraction intéressante que je dis à mon compagnon....mais en continuant la lecture de l'article, j'apprends que le coût pour goûter au spectacle culinaire aérien est de $120,00 par personne !!!! Juste un peu trop cher pour notre porte-feuille !!




Tout au long de la longue plage de Renaca, on peut louer des parasols, des chaises longues ou encore, comme ici dans cette photo, des lits...ça semble être bien confortable...mais comme la journée est plutôt fraîche...que 18°C...on ne sent pas l'urgence de louer...un autre jour peut-être !





En fait, ce fut une très agréable promenade...nous avons marché durant un bon 4 heures et sommes revenus en prenant un autobus "collectivos"...toute une expérience ! On retiendra de ce quartier l'ambiance d'une station balnéaire en pleine saison !

mercredi 25 février 2009

Mercredi et samedi: jours de marché à Vina del Mar !!


Dès l'aurore, le marché en plein-air s'anime. Les camions chargés de fruits et de légumes frais s'amènent et les étals se remplissent...de couleurs, de senteurs. Plus le soleil monte dans le ciel, plus les gens parviennent au site par les rues du quartier. Les sacs vides à l'arrivée se comblent.




















L'animation est à son comble....j'aime lorsque je passe dans les allées que les gens m'interpellent pour me vendre leurs produits...le plus souvent je me laisse accrocher par celui qui me promet les meilleures tomates du marché...et ç'est avec plaisir que je lui prends un kilo...les fraises, les ananas...comme dans tous les marchés ...le plus difficile est de ne pas TOUT acheter.




En plus d'être un endroit de rencontres pour toute la population de la ville...c'est aussi un endroit où nous pouvons faire de belles économies...les fruits et légumes sont au moins deux fois moins chers que ceux des épiceries.


















La vue que nous avons de l'appartement nous permet de voir le marché public. Pour vous le situer...vous voyez cette grande tente rose et bleu...le marché est derrière...si vous cliquez sur l'image vous verrez mieux...les abris verts abritent ce marché. UN BEAU MARCHÉ...PALPITANT !

mardi 24 février 2009

Le miracle de Vina Del Mar.

Denise voulant réfléchir à ses prochaines chroniques, alla s'asseoir sur le sable.
Moi, j'en profitai pour faire un petit roupillon. Un oeil fermé, j'ai pensé à la vie banale qui était la mienne. Je me suis dit que cela devait changer! D'ailleurs pourquoi Marie aurait l'apanage des miracles? Si elle peut voler, pourquoi ne pourrais-je pas marcher sur l'eau? C'est là que l'incroyable se produisit.
Le plus énervant aura été de me lever. Mais oui je semble flotter! Mais je n'osais pas bouger.
J'ai fait un petit saut pour m'apercevoir que je ne m'enfonçais pas.
Alors j'ai essayé de marcher lentement.
J'ai vraiment apprécié cette sensation, le Pacifique étant un vrai tapis sous mes pieds.
Puis je me suis mis à gambader allègrement. Mais je n'étais pas tranquille, une telle performance ne pouvait pas passer inaperçue!
Quelqu'un me surveillait j'en étais convaincu! Alors je l'ai vu qui m'observait du coin de l'œil.
Alors la frousse m'a pris et je me suis mis à courir.
Mais il me suivait du regard, alors j'ai accéléré.
Finalement je l'ai semé et ai pu relaxer un peu. Peut-être même un peu trop!

Se réveillant sans son homme à ses côtés, Marie se dirigea vers la salle de bain où elle me vit!!!!
Depuis ce jour, elle dit que j'ai rêvé à tout cela, mais moi je sais bien que j'ai vraiment couru sur le Pacifique!

lundi 23 février 2009

Pablo et Juan Chabuco, pêcheurs à Valparaiso !

Il est à peine 5h00, la nuit noire domine l'horizon pour encore deux bonnes heures. Térésa a bien entendu le réveil sonné...destiné à réveiller son homme, Juan. Ce n'est qu'au bout du deuxième encouragement de sa femme qu'il se décide à mettre les deux pieds au sol. D'une façon automatique il revêt ses habits de travail, attrape la boîte à lunch que sa femme lui a préparé la veille et se dépêche à aller chercher son frère Pablo qui vit à quelques maisons de lui.
En route vers le port, ils discutent du lieu où ils irons ce matin pêcher.

Les bâteaux laissés sur le quai sont prêts pour une autre sortie en mer. Les filets bien cordés dans le fond attendent...parés à être lancé d'un geste précis...au meilleur endroit. Au lever du soleil ils sont bien une quinzaine de barques à pêcher, à plus de 2.5 km de la ville. Juan est en charge des filets. C'est lui, d'un signe de doigt, qui dirige Pablo, aux commandes du bâteau. Dès que Pablo ralentit le moteur, Juan d'un grand geste, lance son 5ième filet.
Dès que les prises sont satisfaisantes, Pablo effectue un demi-tour et là ,c'est la course folle pour arriver le plus rapidement au port...question d'être dans les tous premiers à offrir leur récolte aux nombreuses personnes qui attendent pour acheter.
Térésa et sa mère sont déjà au quai et elles ont installés tables et tout le tralala pour la réparation des filets qui sont immanquablement déchirés.

Pendant ce temps nos deux comparses ont été prendre une douche sommaire et ont suspendu leurs vêtements sur le côté ensoleillé de la barque pour un séchage assuré.

Ils ne sont pas seuls à avoir eu cette idée.

Commence alors le travail de préparation des filets de poisson. Une chaudière entre leur jambe, un couteau affilé et voilà que toute leur récolte passe un à un par leurs mains habiles....ou sinon ils refilent le travail à une autre personne qui ne demande que ça pour gagner quelques sous.


















Lorsque la chaudière est pleine de restants de poissons...un petit tour sur le quai pour y déverser le contenu au grand plaisir des goélands bien allignés qui n'attendent que l'invitation.





Tous les pêcheurs se connaissent...ils prennent le temps de jaser et de commenter la pêche du
jour.
Maintenant lorsque vous verrez un étal, un comptoir bien rempli de poissons...ayez une petite pensée pour tous ses gens...ses pêcheurs...qui travaillent très fort pour nous les
offrir.











Cette petite histoire a été basée sur les déductions que nous avons ressenti lors de notre visite.
Le BONJOUR OFFICIEL DE LA SEMAINE est expédié rapidement vers St-Hilaire, une ville de la rive sud de Montréal au Québec. La personne qui doit le recevoir est une jeune dame nouvellement à la retraite et qui sait déjà en profiter grandement...et j'ai nommé CLAUDETTE CARON, ma petite belle-soeur au grand coeur...toujours prête pour la fête. Bravo à toi chère lectrice...on aime savoir que tu nous lis de temps en temps !

dimanche 22 février 2009

Vina del mar et ses chevronnés sculpteurs de sable !!

En suivant la courbe de la promenade en bois, entre deux immeubles, nos pas nous ont fait passé devant ce petit coin de sable laissé à la disposition des artistes.
Le résultat de leur travail ...avec comme matière première le sable...est incroyable de réalité.
La photo ne rend pas tous les détails de la main...même les veines sont apparentes.


Ici, ce visage d'homme...ses cheveux...sa barbe...avec les parties ombragées laissées par le soleil...cela donne une sculpture des plus intéressante.




Ces sculptures sont éphémères...à chacune de nos visites elles avaient été refaites...ce demi-visage est intriguant...avec ce dauphin sur la joue.

Un grand voilier blanc avait attiré notre regard et le bleu de l'eau, le vert du gazon...résultat ...cette photo.



Voici le drapeau de Vina del Mar...le bleu de la mer, le jaune du soleil et une fleur pour ses parcs urbains.