samedi 20 décembre 2008

La FACE trompeuse de ce fameux Cap Horn !

Samedi 13 décembre est la journée choisie par Norwegian Cruise Lines pour nous amener voir le caps le plus au sud de l'Amérique.
Nous avions rendez-vous à 16h30 sur le pont de la piscine, au deck 11, pour une rencontre avec le capitaine de ce bateau. On nous avait annoncé que celui-ci nous ferait part d'une tradition essentielle lorsque l'on passe le Cap Horn.
Le voici, ce capitaine, pantalon immaculé et petit jacket bleu-vert pour se protéger du vent, et à ses côtés Andréa vêtu d'un manteau bleu ciel bien chaud. Cet Andréa est celui qui fait les annonces officielles du bateau, et il le fait en au moins 6 ou 7 langues…le tout de façon si rapide que cela nous fait sourire à chaque fois que nous l'entendons. Petite explication de la démarche que fera le capitaine et son second officier pour chacun des passagers qui le désirent.
Pour souligner le premier passage du Cap Horn, il existe une tradition que notre capitaine ou son second veulent bien poursuivre et qui consiste à baptiser toute personne dont c'est le premier passage à ce cap. Premièrement un gros baril d'eau de la mer se trouve au pied de chacun d'eux,
d'une main un petit contenant rempli d'eau de mer venant du baril, une louche bien remplie dans l'autre main et pour chacun l'officier déverse l'eau sur la tête et la personne est ainsi baptisé officiellement avec l'eau du Cap. Je me suis présenté la première et je reçus de l'eau assez fraîche sur la tête…
Michel, lui aussi, s'est prêté au jeu…le voici en train de se faire baptiser.




Enfin le voilà notre Cap Horn…il est 18h13 et c'est notre première vision. Remarquez l'eau calme…est-ce que la renommée de ce cap si dangereux serait surfaite ????
Un peu plus d'une heure plus tard…tout avait changé…je pense que le Cap voulait remettre les pendules à l'heure et nous faire savoir que sa réputation n'était pas surfaite. Des vents de plus de 60 km/hrs et une température à la baisse…voyez Michel qui semble si calme…
puis regardez-moi…le pompon au vent ainsi que mon foulard voulant me cacher la vue…il fallait vraiment s'accrocher à la balustrade du bateau. La mer s'est mise à être déchainée, formant des creux assez impressionnants. Nous sommes restés le plus souvent à l'extérieur sur les différents ponts pour sentir la mer et par respect de ce Cap.
Certains passagers plus frileux (ou plus intelligents) restaient assis à l'intérieur, appareil-photo en main sans avoir à subir les foudres du vent.
Un passage que nous avons apprécié…surtout après, assis à la salle à dîner avec un bon bol de potage aux asperges bien chaud.

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