mardi 30 septembre 2008

Cordobà… une halte citadine (suite)



L'église de la Compagnie-de-Jésus : la plus ancienne église d'Argentine, puisque sa construction débuta en 1640. La façade digne d'une forteresse médiévale est parsemée de niches qui font le bonheur des pigeons. À l'intérieur, une splendide voûte en coque de bateau renversée. Cette forme peu commune fut imposée par la rareté du bois dans la région.

L'église du sacré-cœur (iglesia del sagrado corazon padres capuchinos)

est située à l'intersection des rues Buenos Aires et Obispo Oro. C'est l'église à n'en pas douter que nous avons trouvé LA plus belle de la ville…l'architecture est indubitablement la plus originale avec ses multiples niches qui contient chacune une statue, une centaine de colonnes et ses couleurs rose, beige et brique. Elle est connue comme l'église des pères "capuchinos". Elle est la réalisation d'un célèbre artiste ingénieur italien Augusto Ferrari qui a amené de Rome le personnel spécialisé pour assembler la structure. La construction débuta en 1926 et se termina en 1934. L'intérieur riche de la voûte de couleur bleu représente l'immensité du ciel avec des peintures qui parlent de la vie de San Francisco de Asis, patron de l'ordre.


Par le passage Santa Catalina, (celle qui contenait l'hommage aux personnes disparues dont je vous ai parlé dernièrement) ruelle construite la même année que la place San Martin (où nous avons joué plusieurs parties de scrabble) et qui fut aussi bien cimetière de l'église qu'écurie pour la police montée. Nous arrivons alors à la superbe église et couvent des Carmélites appelé "Las Teresas". Ce "monastère" fondé en 1628 est teinté de rose et blanc. Il abrite encore aujourd'hui des religieuses que nous verrons d'ailleurs sortir, habillées de la tête au pied avec un voile blanc couvrant les cheveux et une tunique grise jusqu'au pied… pour une balade... C'est ici que naquit Luis de Tejeda, le premier poète d'Argentine

lundi 29 septembre 2008

CORDOBÀ… une halte citadine

La ville où nous venons de passer un beau séjour de deux semaines a été un des lieux importants pour l'indépendance du pays contre les Espagnols. Le centre-ville réunit un nombre important de lieux saints…les églises qui sont les principaux sites touristiques visités. Nous nous laissons guider par l'Histoire. La ville, fondée en 1574 par Jeronimo Luis de Carbrera, doit ses monuments historiques aux Espagnols et Jésuites... La place San Martin où inévitablement nous nous retrouvons quotidiennement s'anime au fil des heures de la journée… de musique, de vendeurs de tout genre, et surtout de cette foule compacte, qui arrive par toutes les rues piétonnières et qui aime cette "plaza". Datant de 1577, elle a été dans le temps, dédiée aux défilés militaires, aux processions, aux corridas et même aux exécutions de condamnés à mort.

La Cathédrale : avec ses grandes traînées noires qui finalement englobe tout l'édifice… pollution ou usure du temps...qui sait!!.. mais la tristesse de cet édifice nous saute aux yeux… si important aux dires de chacun…pour une population si religieuse… un édifice majeur pour les catholiques et en si piètre état…inconcevable !!! Notre guide "Le routard de 2001" mentionnait déjà le déplorable état de cette église…sa condition actuelle est toujours aussi lamentable.
Sa construction débuta en 1574, mais ne s'acheva que 200 ans plus tard. D'où la juxtaposition de plusieurs styles architecturaux: le plan est d'influence mauresque(du maroc), la porte d'entrée italienne, et le dôme andalou d'inspiration jésuite. Sur les tours de part et d'autre de l'entrée, on peut apercevoir deux anges sculptés par les Indiens et vêtus de jupes en plumes d'autruche. La cathédrale abrite les dépouilles du général José Maria Paz et de Fray Mamerto Esquiu, un prêtre qui milita pour l'adoption de la constitution de 1853.
La cathédrale est au coeur de la ville historique, qui coïncide pratiquement avec le centre
géographique de la ville

En 1901, il a été ajouté la statue du Christ Rédempteur sur le dessus de la façade, cette sculpture a été forgée dans la fonderie de Paucelae Coquet Paris, France.
Principales caractéristiques
Si l'architecture extérieur de cette église est superbe, l'intérieur de celle-ci va de pair: la grande nef couverte avec une haute voûte, un grand nombre de moulures en bois sculpté.
Ce bâtiment est l'un des plus précieux patrimoine architectural de l'Argentine et l'un des plus réussis de l'architecture baroque à travers Amériques. Pour ces raisons il a été classé comme monument historique national…il ne manque plus qu'à l'entretenir !!!

dimanche 28 septembre 2008

Ramassis de propos(suite)



Cordobà est une ville



irrémédiablement plus moderne que Buenos Aires. Les immeubles en briques sont légion… au contraire de B-A où ils étaient vraiment rares !!
De plus l'architecture de ces édifices d'habitation comporte des lignes et des formes assurément contemporaines. Des balcons arrondis, des tours fenêtrées…des incrustations en céramique…des détails qui se remarquent. Les autobus du transport en commun sont beaucoup plus récents ici à Cordobà. La population homogène de Cordobà ressemble beaucoup à celle de Buenos Aires, néanmoins on retrouve beaucoup moins de descendant inca. Dernière différence entre ces deux méga-villes, leur musée respectif des Beaux Arts…les collections de B-A étaient vraiment intéressantes tandis que l'immeuble les contenant était en piètre état…ici à Cordobà c'est le contraire…l'édifice était très bien entretenu et offrait de belles pièces mais les collections…alors là…vraiment déficiente !!
À chaque jour nous voyons passer une cariole ou deux, tirée par un cheval, guidé par des personnes en apparence des gens pauvres qui ramassent du carton, des récipients en plastique...ce sont les seuls qui font de la récupération. Heureusement qu'ils sont là !!



Visite au musée provincial des sciences naturelles de Cordobà. C'est ce mercredi que nous avons décidé d'aller y faire un petit tour. Ce musée a ouvert ses portes au public le 12 juillet de l'an dernier, en 2007. On a pu voir des squelettes de plusieurs animaux préhistoriques qui avaient été reconstitué sur pied…ainsi nous pouvions avoir une bonne idée de la grandeur de ceux-ci.
Une belle collection de roches et de minéraux, une collection d'animaux de la région empaillés…en somme un musée intéressant…surtout pour les plus jeunes…pour nous…un peu du déjà vu.



Voici une photo d'un animal préhistorique, je vous laisse deviner lequel!!!


Échec et mat. Un groupe d'hommes se réunissent ici dans cette petite place appelé "plazatela del fundator" pour ainsi dire tous les jours pour jouer une partie d'échec entre eux. On les voit toujours bien concentré…il n'est pas question de perdre !!!

Les feuilles des palmiers font d'excellents balais…il suffit juste de savoir bien s'en servir !!!

Vendredi 26 septembre voilà le temps de quitter cette grande ville Cordobà. Nous prenons un autobus "cama" en fin d'après-midi soit à 17h15 pour un 21 heures de route…plus de 1800 km pour nous rendre à Bariloche qu'ils appellent ici "La petite suisse". Nous pensons que s'ils la comparent à la Suisse c'est que ce n'est pas suffisament beau pour être comparé à St-Ferréol. Nous aurons, cependant, là-bas des températures plus fraîches car nous nous retrouverons dans une région montagneuse.

samedi 27 septembre 2008

RAMASSIS de propos…

(Cette chronique a été écrite à Cordobà )
On vous présente l'endroit où nous allons prendre notre petit café con leche à chaque matin le bistrot "El Quijote", où nous lisons le journal et où finalement nous avons accès à Internet. Le café est délicieusement chaud, les medialunas (petits croissants) fraîches et souvent encore chaudes et le petit verre de jus d'orange glisse suavement pour nous donner une bonne énergie pour la journée qui commence.

Parlons construction…Cordobà est une ville où la construction est très active…surtout dans le nouveau quartier "Nuevo Cordobà" où les édifices en érection sont très nombreux. Ce qui nous inquiète ce sont la façon qu'ils ont pour protéger les gens qui passent sous leur construction…un système broche à foin !!!

Un magasin de bonbons et de douceurs…n'est-ce pas un rêve pour chaque enfant mais aussi pour les adultes qui sont surtout les clients réguliers de ce magasin. Des allées remplies de toutes les sortes de bonbons possibles, du chocolat…noir, avec noix, …des biscuits, des gâteaux…en fait tous des produits sans calories !!!! Un magasin qu'il ne vaut mieux ne pas trop fréquenter si on veut rester mince !!!
Mercredi 24 septembre, pendant notre randonnée d'après souper, nous sommes tombés par hasard sur l'église "Basilica Nuestra Senora de la Merced où il y avait, sur le parvis de l'église, un attroupement de gens qui vendaient des chapelets, des bougies, des fleurs…tout indiquait qu'un événement était commémoré. Nous sommes entrés voir l'intérieur qui était plutôt simple avec de grands rideaux rouges un peu partout. Nous sommes ressorti et avons repris le chemin du retour…et tout à coup j'ai remarqué un peu plus loin …juste devant la Cathédrale…une procession…une cérémonie religieuse consistant à un cortège solennel où les gens transportent des statues…un véhicule un peu à l'écart lance par des haut-parleurs des prières que les gens reprennent en chœur…avec une grande ferveur. Même si on s'est aperçu que les gens, ici à Cordobà, étaient moins religieux qu'à Salta, il y avait tout de même beaucoup de gens qui suivait cette procession. Contrairement à Salta, on voit peu de gens se signer lorsqu'ils passent devant une église.

vendredi 26 septembre 2008

SOUVENIRS À NE PAS OUBLIER…

Nous marchions à vive allure, tout en jasant, sur une des rues piétonnières de la ville ce vendredi…question de faire un peu d'exercice… j'avais cru apercevoir dans une des petites ruelles perpendiculaires …des photos de personnes suspendues à des banderoles qui étaient elles-même accrochées de par et d'autre de la ruelle sur les édifices. Je mentionne ceci à mon Bernard et le convaincs de retourner sur nos pas pour aller voir exactement de quoi il s'agit.
Il faut savoir qu'en Argentine il y a eu une dictature (appelé le régime des colonels) de 1976 à 1983. Une junte militaire, conduite par le général de corps d'armée Jorge Rafael Videla s'empara du pouvoir, le 24 mars 1976. La junte prononça la dissolution du Congrès, imposa la loi martiale et gouverna par décrets. Une répression très dure s'engagea alors contre les mouvements d'opposition et se manifesta par des exécutions, la pratique de la torture et des disparitions. En 1977, la Commission argentine des droits de l'Homme, à Genève, accusa le régime de 2 300 assassinats politiques, quelque 10 000 arrestations et la disparition de 20 000 à 30 000 personnes, dont un grand nombre furent assassinées par la junte militaire et enterrées sans sépulture. Les enquêtes sur les quelque 30,000 disparitions survenues à cette époque n'avancent pas. C'est dans ce contexte que cette exposition existe…pour présenter au public le visage de ces disparus pour que plus jamais cela ne recommence.

Voici la traduction personnelle du texte qui était affiché sur le mur d'un vieil édifice qui a déjà servi de prison clandestine. Tout à côté de cet écrit, deux grands panneaux en verre, couvrant entièrement le mur où ils sont fixés, et où nous pouvons lire TOUS les noms gravés des personnes disparues pendant cette période de 7 années.

Mémorial aux personnes disparues et aux personnes assassinées de la Province de Còrdoba ( 1969-1983)

Ce mémorial est un hommage aux personnes de la Province de Còrdoba qui entre 1969 et 1983 furent emprisonnées, torturées et exécutées par l'action répressive de l'État.

Inscrire en un endroit public, ses noms a pour objet de transformer le lieu pour signaler à tous, que la mémoire de ses vies doit demeurer vivante en obtenant comme résultat une façon de dire PLUS JAMAIS.
PLUS JAMAIS de tortures, d'exécutions sommaires et de disparitions de personnes.
PLUS JAMAIS de vols d'enfants.
PLUS JAMAIS de centres de détentions clandestines.
PLUS JAMAIS de répressions et d'assassinats sans une juste condamnation.Ces noms et prénoms inscrits de gens assassinés et disparus sur les murs de ce qui fut un centre de détention clandestin, en plein centre de la ville, montre une sorte de terrorisme qui a existé et que l'État ne peut nier.
Il faut savoir que ce centre de détention clandestin était situé juste à côté de la plus importante église de Cordoba. Plusieurs dénoncèrent le silence complice de l'église face à ce régime militaire!

jeudi 25 septembre 2008

Week-End mélodieux (suite)




Le théâtre "Del Libertador" dont nous vous parlions hier, est le plus ancien en fonction au pays. Son acoustique est considérée actuellement comme un des meilleurs en Argentine.

Sa construction débuta en 1887 selon les normes que nous retrouvions en Europe et qui sont les caractéristiques impressionnantes des théâtres lyriques de l'époque…des colonnes dorées, un portique surélevé qui donne accès à la billetterie, un hall qui s'ouvre sur différents niveaux…avec une grande salle en forme de fer à cheval.
Elle se termina en 1890 et l'inauguration officielle se fit le 26 avril 1891. Son premier nom fut "Rivera Indarte" en honneur du poète de Cordobà puis en 1950 il reçut le nom de "Teatro del libertador San Martin.
L'orchestre comprenait 13 musiciens dont un pianiste renommé invité ainsi qu'un violoniste réputé invité… le spectacle qu'elle nous offrait en ce samedi soir incluait la présence d'un chanteur et d'un couple de danseurs de tango. Le programme musical nous révélait la musique traditionnelle argentine…nous avons beaucoup apprécié vivre cette expérience.
Ici en Argentine ne pensez pas avoir l'occasion de prendre un petit café ou de vous offrir une petite gâterie sucrée lors de l'entracte…vous devrez alors sortir de l'édifice et vous rendre au petit kiosque à bonbons tout à côté.
Le théâtre "Réal" est bien différent de celui "del libertador". Les sièges ne sont plus d'origine et il est plus petit.
Nous étions au troisième balcon et remarquez sur la photo les sièges derrière sont de simples chaises de jardin en plastique!!!La lecture du programme me fait prendre conscience que les auteurs de ses opéras sont français. Dès les premières paroles chantées…je crois reconnaître un mot en français…bizarre que je me dis !!! Je commence à lire les paroles inscrites sur un petit tableau suspendu au haut de la scène…et puis je prends conscience que je lis en espagnol mais que j'entends en français…eh bien…ce sont des chanteurs d'opéra Argentins qui chantent en français…Mon Bernard appréciera davantage le spectacle. Curieusement nous sommes très peu de spectateurs…nous les avons comptés lors de l'entracte…moins de 100 personnes. C'est dommage pour les artistes qui étaient accompagné par une excellente pianiste…heureusement que nos forts applaudissements ont compensé un peu.

mercredi 24 septembre 2008

WEEK-END mélodieux !

Samedi soir 18h45, la clef tourne dans la serrure et nous prenons l'escalier pour descendre les 7 étages de notre édifice. Nous allons nous promener un peu avant de nous rendre au théâtre. Juste en face, la rue traversée, nous retrouvons (comme à tous les samedis) la foire des artisans qui prend la relève en après-midi du marché de fruits et légumes frais de la matinée. Ce sont des petits kiosques que les artisans montent et où ils peuvent offrir leur matériel …et qui forment un long corridor où une foule de gens se promène, admire et parfois achète. Puis nous prenons la direction des rues piétonnières du centre-ville. La soirée est agréable, il ne vente pas et nous sommes confortables avec nos coupes-vents. Un attroupement nous intrigue et nous allons voir ce qui provoque ce regroupement. Ce sont deux musiciens…deux guitaristes dont un qui chante. Nous nous attardons un peu…il a une belle voix chaude. Coup d'œil à la montre…il nous reste assez de temps pour faire deux rues où les vendeurs ambulants ont installé à même le sol la marchandise qu'ils proposent. Bon…c'est l'heure de nous diriger vers le grand théâtre de Cordobà. On a constaté que l'heure inscrite sur le billet ne correspondait pas à l'heure du spectacle mais plutôt à l'heure que les portes du théâtre ouvrent !!!
Une file de gens attende …jusqu'à ce qu'un placier se présente pour ouvrir les portes. Dès que nous franchissons les portes, on observe une nuée de placiers faisant le pied de grue …prêt à prendre nos billets et à venir nous conduire à nos sièges…pas seulement au bout de la rangée…mais réellement jusqu'à nos sièges qu'il nous ouvre d'un geste habitué.
La première manifestation de l'usure du temps a été la vision des sièges lors de notre première visite vendredi soir au théâtre "del libertador General San Martin" pour un concert. Les fauteuils capitonnés d'un rouge éclatant du parterre contrastent considérablement avec les places, les sièges de bois que nous retrouvons tout en haut, au cinquième balcon. Pour cette deuxième soirée de spectacle avec la "orquestra provincial de Mùsica Ciudadena" nous étions juché dans l'endroit le plus éloigné de la scène, qui nous offrait une excellente vue tout de même. En ouvrant les portes nous donnant accès à ce balcon, nous nous sommes sentis projetés dans le temps…près de 120 ans en arrière.
Le plancher en petites lattes délavées par le passage de milliers de souliers, les craquements inquiétants nous laissant croire que le plancher peut s'effondrer à tout moment, les sièges avec bras, en bois usé, tous reliés les uns aux autres, pour la première rangée…la deuxième rangée comptant seulement un long banc de bois avec un très court dossier dont des tiges de fer forgé séparent les places disponibles. La dernière rangée pour les plus démunis, à la fin de l'escalier, ne contient que quelques simples bancs de parcs sans artifices.



Pour terminer le BONJOUR OFFICIEL DE LA SEMAINE emprunte le chemin vers un petit village de la Montérégie soit St-Théodore d'Acton …une maison toute en pierre où vit une de nos lectrices et amie…et j'ai nommée MONIQUE LARIVIÈRE…une super woman comme il en existe peu…toujours à faire mille choses et à les réussir toutes. Faut le faire !!! Bravo à toi chère amie ! Continue de venir nous visiter…on apprécie ta visite.

mardi 23 septembre 2008

Alta Gracia suite...












L'hôtel Sierras : Sa construction a été associée à l'histoire du chemin de fer dans cette ville et son inauguration en 1890 a permis aux gens de Buenos Aires de se rendre jusqu'à Alta Gracia. Puis au début de 1907 il a été transformé et est devenu le premier hôtel casino de l'Argentine. Il a reçu la visite de gens très connu comme John F. Kennedy et les rois d'Espagne.
La chapelle et la grotte de Notre Dame de Lourdes qui est une réplique exacte de la grotte que nous retrouvons à Lourdes. L'histoire de ce sanctuaire commence en 1915 quand la senora Guillermina Rodriguez visita Alta Gracia pour des motifs de santé et fit érigé une grotte similaire à celle de Lourdes en France. L'oeuvre fut bénie le 10 septembre 1916 et inauguré le 25 mars 1927.
Située à 2 kilomètre de la ville, le complexe comprend une grotte, une chapelle et un chemin de croix. La grotte se trouve au pied d'une petite colline avec devant des rangées de bancs pour les croyants qui veulent se recueillir.
Un peu à l'écart on voit une structure en fer arrondi permettant aux fidèles d'y mettre des chandelles et de les faire brûler pour leurs faveurs. De ce point part un petit sentier. borné d'une muraille de pierre qui est parsemé et incrustré de milliers de remerciements que les gens viennent sceller dans la pierre, qui nous amène à la chapelle. Nous avons lu plusieurs de ces messages et le plus ancien que nous avons vu portait la date de 1937.
À chaque année, le 11 février il y a une procession qui a lieu.

lundi 22 septembre 2008

À 36 km de Cordobà : ALTA GRACIA !

Jeudi matin, nous savions que le service de mini-bus serait en fonction par les renseignements obtenus la veille d'une jeune femme travaillant au resto de la station…c'est donc en toute confiance que nous achetons nos billets…le mini-bus est déjà en attente…nous n'avons qu'à y entrer et 2 minutes après c'est le départ. Un trajet de 40 minutes avec un seul arrêt pour faire monter une jeune femme. Le ciel est voilé ce matin.
Le chemin nous menant à ce petit bourg est situé sur une plaine, qui se nomme la "Valle de Paravachasca, où l'on voit des champs à perte de vue. Alta Gracia est située à une altitude de 553 mètre du niveau de la mer aux pieds de la "Sierra Chica" et a une population de 45,500 personnes (52% femmes et 48% hommes).

Cette petite ville est un prestigieux lieu touristique désigné par l'UNESCO Patrimoine de l'humanité, caractérisé par la présence d'une "estancia Jesuitica", de la maison de Che Guevara ( le révolutionnaire bien connu en Amérique du sud). la grotte de la vierge de Lourdes et par un complexe Sierras hôtel-casino.

Au 17ième siècle Alta Gracia a été une grande place administrative pour les Jésuites…qui s'occupaient entre autres de l'éducation au "Colegio Maximo" qui est devenu l'Université de Cordobà une des premières universités américaines et la première de l'Argentine.

La principale activité économique durant la période coloniale était l'agriculture et l'élevage. Les ouvriers, travaillant pour les jésuites, étaient en majorité des esclaves d'origine africaine qui vivaient dans des petites constructions précaires au sud de l'église.
L'église jésuite de "Nuestra Senora de la Merced" est construite dans un style baroque colonial. Unique au pays par ses murs en courbe et sa façade sans tour.
L'horloge publique fut construite en 1938, par la municipalité pour les célébrations du 350° anniversaire de sa fondation. Elle représente le temps qui passe. Sa base en pierre fait allusion aux aborigènes de la région, sa partie centrale est soutenue par quatre colonnes où sont taillés 4 visages : l'aborigène, le conquérant, le prêtre et le "gaucho", tous des personnages de la période coloniale. Dans sa coupole, (le présent et le future) se trouve l'horloge avec une cloche de bronze. On entend sa cloche à chaque demi-heure et à chaque heure.