Pendant de nombreuses années, le cap Horn a été un point de passage crucial des routes commerciales entre l’Europe et l’Asie. Elles étaient empruntées par les voiliers pour transporter les marchandises tout autour du globe, et ce malgré le fait que les eaux océaniques autour du cap présentent de nombreux dangers.
Ces dangers et l’extrême difficulté de son franchissement ont donné au cap Horn son caractère légendaire, mais aussi la réputation d’être un cimetière marin. Il est parfois surnommé le cap Dur, ou le cap des tempêtes.
De nos jours, grâce au canal de Panamá, les navires cargos ne sont plus dans l’obligation d’emprunter la route du cap Horn. Ce dernier continue cependant d’attirer des bateaux de plaisance qui veulent relever le défi que représente son franchissement, parfois au cours d’une circumnavigation(voyage maritime autour du globe). Plusieurs courses à la voile parmi les plus importantes, comme le Vendée Globe, passent par le cap Horn, de même que les grands navigateurs qui cherchent à battre le record de vitesse du tour du monde à la voile.
Pour nous qui avons goûté un tout petit peu à la navigation, c'est un endroit très mystérieux et c'est évident que nous serons sur la passerelle...peu importe le temps qu'il fera...pour voir de nos yeux ce lieu si éloigné.
L’origine du nom est hollandaise (« Kaap Hoorn »), le cap ayant été baptisé ainsi en l’honneur de la ville de Hoorn, aux Pays-Bas. Ce nom a donné « cabo de Hornos » en espagnol, que l’on peut traduire par « le cap des fours », ou « cape Horn » en anglais. Les marins en parlent souvent comme étant « le Horn ».
Le cap fait partie des eaux territoriales du Chili, et la marine chilienne maintient une station sur l’île Horn, comprenant une résidence, un bâtiment technique, une chapelle et un phare. Les seuls résidents permanents sont le gardien du phare et sa famille.
À proximité de la station principale se trouve un mémorial avec une grande sculpture représentant la silhouette d’un albatros, en l’honneur des marins qui moururent en tentant de « passer le Horn ». L’île n’abrite pas le moindre arbre, mais est tout de même relativement recouverte de végétation grâce aux fréquentes précipitations.
Les vents soufflent généralement fort, particulièrement en hiver. En été, le vent au Cap Horn dépasse les 62 km/h (c’est donc un « coup de vent » sur l’échelle de Beaufort) pendant 5% du temps avec en général une bonne visibilité. Heureusement pour nous ce sera durant cette période que nous passerons par là. La situation en hiver est passablement différente : les vents supérieurs à 62 km/h soufflent jusqu’à 30% du temps, avec une visibilité souvent mauvaise.
Le cap fait partie des eaux territoriales du Chili, et la marine chilienne maintient une station sur l’île Horn, comprenant une résidence, un bâtiment technique, une chapelle et un phare. Les seuls résidents permanents sont le gardien du phare et sa famille.
À proximité de la station principale se trouve un mémorial avec une grande sculpture représentant la silhouette d’un albatros, en l’honneur des marins qui moururent en tentant de « passer le Horn ». L’île n’abrite pas le moindre arbre, mais est tout de même relativement recouverte de végétation grâce aux fréquentes précipitations.
Les vents soufflent généralement fort, particulièrement en hiver. En été, le vent au Cap Horn dépasse les 62 km/h (c’est donc un « coup de vent » sur l’échelle de Beaufort) pendant 5% du temps avec en général une bonne visibilité. Heureusement pour nous ce sera durant cette période que nous passerons par là. La situation en hiver est passablement différente : les vents supérieurs à 62 km/h soufflent jusqu’à 30% du temps, avec une visibilité souvent mauvaise.
Les forts courants que nous rencontrons au Cap Horn sont générés par le courant circumpolaire antarctique, vaste courant marin qui circule autour de l'Antarctique, produit par les vents d'ouest. Le flux de ce courant au niveau du passage de Drake est de 135 sverdrups soit 135 millions de mètres cubes par seconde (135 fois le flux combiné de toutes les rivières du monde).
Impressionnant non ?
1 commentaire:
J'attendais ces moments...lire vos chroniques du Sud...Le Horn...lieu mythique sur la planète... Tant de reportages me reviennent en tête, le très vieux film d'une incroyable odyssée vers le Horn vécu par un équipage il y a prsque 100 ans et tourné par son capitaine; ce film est diffusé au Musée national de la marine à Punta Arenas, CH....l'albatros qui surplombe le site où les incrédules visiteurs ne peuvent pratiquement demeurer plus de quelques minutes. Vous y êtes presque ! Vous devez voguer direction Sud léger Ouest pour arriver aux Malouines. Stations de recherche, humains d'une espèce rare mais provenant de différents points du monde avec un but commun.
Voguez chers marins, je vous suis, je suis avec vous à chaque instant. Les hurlants et les rugissants vous entraîneront dans leurs remous uniques et vous feront vivre un passage inoubliable. Nul autre point sur terre n'est plus sensible à la rencontre...à l'affrontement d'Éole et de Neptune.
Bon vent !
Diane xxxxxxxx
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