mercredi 24 décembre 2008

Punta arenas ....ville cosmopolite.

Avant l'ouverture du canal de Panama en 1914, ce fut le principal port pour la navigation entre les océans Atlantique et Pacifique car les navires y étaient préparés pour le difficile passage du cap Horn.
Sa population était de 130 000 habitants en l'an 2000. C'est la ville la plus peuplée et la plus cosmopolite de la Patagonie chilienne ; un tiers de la population est d'origine croate.








L'activité portuaire est la première activité de la ville. La deuxième activité est l'élevage, notamment d'ovins et la conserverie.
L'aéroport de la ville dessert les îles Malouines (aussi appelées îles Falkland), l'Antarctique et les autres villes du Chili dont la capitale Santiago du Chili.

Punta Arenas bénéficie d'un climat subpolaire océanique comme toute l'extrémité méridionale du continent sud-américain. Les températures ne connaissent pas d'importantes variations saisonnières à cause de l'effet modérateur de l'océan et avoisinent la plupart du temps les 0°C. L'amplitude thermique entre le mois la plus froid et le mois le plus chaud est de seulement 9,4°C. Punta-Arenas bénéficie également d'un climat assez sec avec un cumul annuel des précipitations de seulement 376 mm. Le vent y souffle souvent avec vigueur et peut atteindre la vitesse de 130 km/h.
La ville fut d’abord une colonie pénitentiaire peuplée de renégats et de criminels. Cette caractéristique demeure jusqu’en 1867, date à laquelle le président José Joaquín Perez met en place une politique pour attirer les immigrants et fait de Punta Arenas un port libre (zone franche).
La tradition d’élevage du bétail de la région commence en 1877, lorsque Don Diego Dubley Almeyda obtient la permission de partir dans les Falklands pour y acquérir 300 moutons. A la fin du XIXeme siecle les grandes estancias, les maisons de maître et l’opéra sont déja établis. De nouvelles vagues d’immigrants arrivent avec la fièvre de l’or en 1910 et pendant la première guerre mondiale. Des usines de traitement et de congélation de la viande, ainsi que des infrastructures de transport fleurissent tout autour de Punta Arenas. Punta Arenas est aujourd’hui au centre de l’économie de la région Magallanes et le lieu d’arrivée de nombreux touristes en Patagonie.
La ville de Punta Arenas, un centre urbain situé aux portes du détroit de Magellan, sur la pointe de la Péninsule de Brunswick représente également la capitale de la région de Magallanes. Son nom, qui est le résultat d'une transformation de l'appellation plus antique de Punta Arenosa, est une traduction littérale d'une expression en réalité plutôt prosaïque : pointe sablonneuse. Sa fondation remonte au XVIIe siècle et à son découvreur, J. Byron : en quelques décennies, Punta Arenas s'est taillé un rôle important dans le secteur du commerce et de la culture, au point d'influencer de manière remarquable le développement et le patrimoine social et culturel de toute la région. Le centre de la ville est représenté par la Plaza de Armas qui accueille tous les bâtiments du gouvernement administratif de la région ainsi que le célèbre monument en bronze dédié à Ferdinand Magellan un des premiers colon à s'être installé ici avec à ses pieds deux Indiens, symbole de l'extermination des differentes tribues. Et comme toute statue qui se respecte elle possède, elle aussi, ses traditions. L'un des indiens qui entoure le célèbre navigateur portugais présente une chaussure extrêmement luisante : La tradition parmi les navigateurs qui traverse ce détroit pour la première fois est d'embrasser le pied de cet indien assis sous Magellan alors...depuis des dizaines d'années, celle-ci est touchée par tous les visiteurs qui veulent rester liés à la ville et à son souvenir. La ville est dominée par le Cerro del Cruz, une montagne qui offre une vue panoramique vraiment remarquable sur la ville et sur l'horizon de la Terre de Feu.
Pour terminer nous reprenons notre habitude de donner un BONJOUR OFFICIEL DE LA SEMAINE (habitude délaissée pendant la croisière) et ce beau bonjour tout reposé se dirige vers l'état de la Floride aux États-Unis, pour atterrir à Naples, où se sont réfugiés deux québécois que nous aimons bien...se sauvant de l'hiver du Québec...et j'ai nommé ma belle-soeur Mireille et le très charmant Romain. Ils nous lisaient très régulièrement au Québec...est-ce que le soleil de la Floride leur permettra de continuer à nous suivre...nous l'espérons bien.

1 commentaire:

Tierra del Fuego a dit…

Punta Arenas...je me souviens de cette belle ville aux accents multicolores. Les forts vents ...toujours si présent lors de mon séjour. J'ai toutefois eu la chance de profiter d'une vague de chaleur très inhabituelle, m'a-t-on dit, en janvier dernier...Le jour, il faisait aux environs de 31 Celcius avec un soleil de plomb! La richesse de l'architecture, de ses gens, de sa chaude musique andine sur Plaza centrale; oui, j'y ai embrassé le pied au bas de Magallaness, car, s'il est vrai que lorsqu'une personne goûte au fruit endémique aux environs de El Calafate, AR, il reviendra en Patagonie du Sud, eh bien, lorsqu'une personne embrasse ce fameux pied de l'indigène, elle aussi reviendra en Patagonie du Sud. J'ai fait les 2, car oui, je veux profondément y retourner.
MERCI pour Punta Arenas; mon coeur y est resté accroché.

Feliz nadidad, viajeros del fin del mundo, prospero ano e felicidad !
Votre "groupie" nordique et...antarctique,
Diane xxxxx