vendredi 31 octobre 2008

Nos cadeaux de Noël!(suite)

Normalement lorsque nous arrivons dans un nouvel appartement nous sommes épuisés, car nous venons de passer une nuit dans un autobus, ils ont beau être confortables, nous n'y dormons pas comme dans un lit! Alors nous arrivons à Bariloche et découvrons la "Cabanas", qui sera notre chez-nous pour les 4 prochaines semaines. Nous jetons un regard rapide, tout nous semble correct, la propriétaire nous dit que si nous avions besoin de quelques choses de ne pas nous gêner et de lui demander. Nous déballons nos choses et commençons à regarder plus attentivement la "cabanas". Premièrement, une porte d'un petit placard me reste dans les mains lorsque je l'ouvre, puis notre porte de chambre ne ferme pas, pas d'eau chaude dans l'évier de la salle de bain, la porte du frigo ne fermait pas… Donc, nous faisons une petite liste, car il n'y avait personne à la réception. Le soir pas de nouvelles, le lendemain matin nous découvrons notre cuisine, encore une fois pas de bouchon pour l'évier, pas d'égouttoir pour la vaisselle, pas de louche, mais là au moins nous avions la bonne traduction, pas de fouet. Donc, nouvelle petite liste que nous allons porter à la réception, le mari de la proprio était là. Il prend notre liste et commence à commenter, pour les choses à réparer il n'y avait pas de problème, mais pour le fouet il nous dit non à moins que nous en ayons besoin pour vivre! Je lui dis que ce n'est qu'un fouet manuel que nous ne demandons pas électrique. Mais il ne veut rien entendre. L'égouttoir nous en avions pas besoin, nous n'avions qu'à la laisser sécher, etc. Bon nous partons en nous disant que nous verrions cela avec sa femme. Le lendemain matin nous mangeons à la maison pour la première fois, alors nous cherchons un linge à vaisselle, il n'y en a pas, pas plus qu'il n'y a de nappe. Alors nouvelle petite liste que nous préparons et puisqu'il n'y a personne à la réception nous la laissons sur la porte.
Nous revenons en fin d'après-midi, toujours personne à la réception, nous entrons pour passer une petite soirée tranquille. Vers 19 heures le mari frappe à la porte et nous demande d'aller à la réception qu'il doit nous parler. Nous le suivons et sa femme nous attend à la réception, lui s'en va derrière le bureau et il a nos 3 petits papiers et nous dit que cela ne peut pas fonctionner comme ça! Il a sorti le montant de notre location et nous dit qu'il nous remet notre argent et que nous devons partir! Il nous reparle encore du fouet, nous lui disons que nous en avions vu un à l'épicerie pour 5 pesos, nous payons 2160 pesos pour la location de sa "cabanas". Il ne bronche pas, là nous faisons intervenir sa femme qui nous avait dit que si nous avions besoin de quelques choses, nous n'avions qu'à le demander. Nous nous apercevons qu'elle est très mal à l'aise, c'est manifestement son mari qui a sauté les plombs! Finalement, elle nous dit qu'elle nous apporterait des choses le lendemain. Il est certain que si nous avions eu une voiture ce soir-là nous aurions repris notre argent et nous serions partis, mais à pied, et la "cabanas" qui était située à 6 kilomètres de la ville nous n'avions pas tellement le choix. Le lendemain, la mère Noël nous avait apporté un linge à vaisselle, une nappe, un égouttoir, une "cuchara", une spatule, mais je n'ai pas eu mon fouet! C'est sûrement que la Mère Noël n'a pas trouvé que j'avais été assez sage!!!

jeudi 30 octobre 2008

Nos cadeaux de Noël!

Lors de notre arrivée à un nouvel appartement, nous sommes comme des enfants découvrant leurs cadeaux sous l'arbre de Noël! Cette année, le vieux bonhomme nous a-t-il trouvés suffisamment gentils pour combler tous nos espoirs? Évidemment dans les annonces que nous consultons sur Internet, tous claironnent que dans leurs appartements la cuisine est parfaitement équipée! La question importante est de savoir qui a trouvé le qualificatif «parfaitement équipée»!
Pour une personne qui mange presque toujours au restaurant, 2 couteaux, fourchettes, cuillères, tasses, assiettes et l'affaire est Ketchup!!! Pour une personne qui adore cuisiner comme ma Marie, la liste d'équipement risquerait d'être un peu plus longue pour pouvoir mériter le terme «parfaitement équipée».
Mais nous savons bien que nous ne pouvons demander des cuisines aussi bien équipées que ce que nous avions à la maison. Mais le père Noël nous réserve toujours des surprises! Tout d'abord, nous avons été très choyés à notre premier appartement à Buenos Aires. La propriétaire est Argentine, mais demeure à Paris. L'appartement qu'elle loue est celui qu'elle occupe lorsqu'elle retourne dans son pays. Donc nous avions un micro-ondes, une cafetière électrique, un grille-pain électrique et tous les accessoires que nous attendons de trouver dans une cuisine. La vie était belle et nous ne savions pas notre chance.
Notre deuxième appartement est celui de Salta! La descente a été vertigineuse! Premièrement, la cuisine n'était vraiment pas très accueillante, nous vous l'avions décrite rapidement dans une autre chronique. Comme Marie l'avait écrit, nous nous disions que cela était comme si nous allions faire du camping pour un mois. Il n'y avait pas de grille-pain électrique ni de cafetière électrique. Lorsque nous faisions la vaisselle, il n'y avait pas de bouchon pour remplir l'évier, pas d'égouttoir pour placer la vaisselle mouillée avant de l'essuyer. Il n'y avait pas, non plus, de fouet, de louche n'y de spatule. Moi qui fais des crêpes quelquefois par semaine je me trouvais bien dépourvu! Alors là commence les demandes au proprio pour obtenir quelques ustensiles supplémentaires.
La partie drôle de l'aventure est lorsque Marie ne connaît pas la traduction espagnole pour un objet donné. Normalement elle regarde dans le dictionnaire, mais en voyage nous n'avons pas le modèle à 1200 pages. À Salta pour traduire le mot louche, elle dut se rabattre sur le terme cuillère et il avait même la traduction pour «cuillère à soupe», alors elle demande «una grande cuchara de sopa». Consciencieusement elle prépare une note pour Omar lui demandant un fouet, un égouttoir, une spatule et la fameuse «grande cuchara»! Elle laisse la note dans l'escalier, car Omar demeure à l'étage et nous partons pour la journée. Nous revenons le soir et croisons Omar, il ne comprenait pas que nous ne trouvions pas de cuchara, il en avait normalement au moins 6 dans un tiroir! Alors nous avons compris que cuchara était une cuillère à soupe et non une louche, la traduction pour une louche c'est "cucharon". Nous avons bien ri du qui-propos. Donc normalement après un ou deux jours le proprio nous amène les ustensiles manquants.L'affaire s'est corsée à Bariloche! (La suite demain)

mercredi 29 octobre 2008

Une petite chapelle sans prétention... celle de San eduardo












C'est lors de notre visite au village Llao Llao que nous avions gravi avec entrain les quelques dizaines de marches nous menant à cette toute mignonne chapelle. Notre regard s'est attardé à la vue panoramique que nous avions de l'hôtel 5 étoiles ...on peut apprécier la situation du terrain de l'hôtel...mais quelle vue !!!

La porte entrouverte nous invitait à y pénétrer ...et tout de suite nous avons senti le calme de cet intérieur tellement sobre









La chapelle San Eduardo située sur une colline offre une vue panoramique excellente sur l'hôtel Llao Llao. Il a été construit dans les années 1940. A l'intérieur, on a apprécié les vitraux de l'artiste Marcos Jerma.


Cet arrêt à la chapelle San Eduardo nous confirme notre pensée: Toute en bois, perdue dans un gigantesque décor montagneux, ce monument historique est tout aussi magnifique et très bien entretenu.











C'est jeudi le 23 octobre, notre avant-dernière journée de notre séjour à Bariloche, que nous avions décidé de retourner déjeuner à ce merveilleux hotel Amancay situé sur les rives du grand lac. Un autre pause très agréable à manger des medialunas chaudes accompagnées de chocolat chaud et de café con léché...que cela a été plaisant. Immédiatement après cet intermède nous avons repris l'autobus pour faire un court trajet de 7 km pour descendre à la croisée des chemins pour se rendre à la "Colonia Suiza". Une route de 6 à 7 km que nous avons fait allègrement à pied. Au bout de 3 km nous étions rendu à ce pont qui sépare le grand lac Moreno en deux. Je suis photographié du côté est et Michel du côté ouest...les deux côtés sont aussi beaux !

La petite chapelle "Nuestra senora del Rosario" a été construite l'année de ma naissance soit en 1958 et a été le premier temple religieux de la colonie.
Comme le nom l'indique, oui .. il s'agit bien une "Colonie Suisse"

Pour la petite histoire, le ruisseau Goye traverse la Colonia Suiza. Le nom du ruisseau lui fut attribué en hommage aux fondateurs d'origine suisse au nom de famille Goye. Une grande partie des habitants de la colonie descend de ces pionniers. Il y a egalement des Cretton, des Mermoud et des Neu.La station de pisciculture, sur les eaux du lac Moreno Este, et les plantations de fruits fins aux produits régionaux authentiques, sont des attractions importantes. Colonia Suiza était l'assise des immigrés suisses et français. Ses descendants se dédient actuellement à la production de conserves, sucreries, liqueurs artisanales de fruits et font goûter le traditionnel curanto aux touristes. Ce plat typique araucana est préparé à base de différentes viandes et légumes cuits à feu lent dans un creux dans la terre aux pierres chaudes.
Cet arbre que nous n'avons pu manquer..portait une petite affiche indiquant qu'il avait plus de 350 ans...impressionnant...un tronc si large que je me sentais bien petite. Quel arbre ! Un "abuelo" comme ils les appellent ici ...un grand-père...un arbre qui mérite notre respect.









Mardi 21 octobre. Il est 6h40 et entre deux nouvelles à la télévision, d'un geste nonchalant ma main droite se lève et s'étire pour ouvrir le rideau pour voir comment sera le lever du soleil...puis on aurait dit que le ressort de mes jambes s'est refermé d'un seul coup pour me projeter devant Michel à lui crier..."Il neige ! Il neige!" En effet de gros flocons tout blancs tombaient du ciel..."Vite, vite, va prendre une photo..." Bernard enfile ses bottes..attrape l'appareil-photo et hop dehors...malheureusement les photos ne sont pas bonnes...on ne voit pas la neige. En sortant deux heures plus tard...une belle surprise nous attendait...les sommets sont tout blanc...en voici des images.

Une journée si venteuse...des vents de plus de 50 km/heure...de quoi décoiffer et à un moment j'ai du m'accrocher à mon homme de peur de m'envoler.















mardi 28 octobre 2008

Mais où est donc l'Argentine ????

Nous avons passé un merveilleux mois dans cette région de toute beauté qu'est la région de Bariloche. On ne s'est jamais senti si loin de l'Argentine. Le paysage nous rappelait sans cesse des points de vues de l'ouest canadien ou américain...même que le panorama semblait à maintes reprises sortir d'une carte postale de la Suisse.














Une place entourée de bâtisses en pierre et avec toujours 5 à 6 chiens St-Bernard...on se croirait vraiment en Suisse dans un village alpin. La seule place où les pigeons sont moins nombreux que les St-Bernard !!! Bravo !! Il faut dire que toutes les chocolateries de la ville nous rappelle la Suisse gourmande.






Bariloche est une ville où les taxis sont vraiment peu présent à comparer aux villes comme Buenos Aires et Salta. Ici les taxis portent les couleurs du blanc avec les toits bleus. La raison possible pourrait être que les distances étant grande la plupart des gens ont leur propre voiture.
Depuis notre arrivée dans ce beau pays, la religion semblait être une activité quotidienne pour la plupart des gens...mais ici, même le dimanche à 11h00 (qui était aux endroits que nous avons déjà visité, une des heures importantes de la semaine pour les pratiquants...) pendant la messe...les bancs de la Basilique étaient aux 3/4 vides !!! Un autre fait qui nous éloigne de l'Argentine que nous avions connu.

Nous sommes rendu à la fin du mois d'octobre...au Québec c'est depuis la fin août que les accessoires pour fêter l'halloween sont sur les étagères des magasins. Ici, rien...sauf une boîte de grosseur moyenne contenant des petites citrouilles en plastique (peut-être 25 à 30 citrouilles) près d'une seule caisse d'épicerie et c'est le seul signe que nous avons vu à Bariloche.
Nous ne retrouvons pas aussi les petites boulangeries avec les facturas (viennoises)et
medialunas (croissants) que nous avions l'habitude de visiter.
Nous, nous serons sentis tout au long de notre séjour dans un tout autre pays...que nous avons beaucoup aimé tout de même, en partant de Bariloche nous espérons retrouver toute la chaleur des argentins ...comme les habitants de Salta qui nous ont enchantés.

lundi 27 octobre 2008

La construction d'ici...vu par Bernard.









Il est curieux que dans une ville comme Bariloche, qui a la réputation d'être l'un des centres de ski alpin le plus important de l'Amérique du Sud, les constructions soient si peu isolées. Laissez-moi vous expliquer.
Comme en Europe, les matières premières pour la construction sont le béton et les briques creuses. Celles-ci sont, contrairement à celles du Québec, fragiles car l'intérieur est pratiquement vide. Donc si vous l'échappez il y a de fortes chances qu'elle se brise. Ce que j'ai pu constater est qu'au moment de la construction, les gens montent des colonnes de béton avec des planchers en béton. Entre les deux ils mettent ces briques creuses. Pour les faire tenir ils mettent du béton en-dessous de la brique mais ne semble pas en mettre entre les briques! Donc sur une même rangée s'il y a du béton entre 2 briques, c'est qu'il en a coulé lorsqu'ils en ont mis sur le dessus. Nous, dans la construction, une chose primordiale est de boucher le moindre espace pouvant laisser passer l'air. Ici pas de problème avec ça!!
Pour faire le béton, ils ont des petits mixeurs comme celui-ci.




Je vous rappelle qu'il neige ici, alors je me disais qu'ils devaient tout de même mettre un isolant à l'intérieur et un par-air à l'extérieur! Pas du tout, sur la brique creuse, ils mettent tout simplement une couche de plâtre à l'intérieur et une autre, qui est tout de même hydrofuge à l'extérieur. Donc aucun isolant, aucun pare-air, aucun isolant et aucun coupe-vapeur. Je me demande combien cela peut leur coûter pour chauffer ces maisons? Si un lecteur a des renseignements à me fournir sur la valeur d'isolation de la brique creuse, j'aimerais bien qu'il me fournisse les détails.
Il n'y a pas non plus de sous-sol. J'imagine que le gel n'est pas assez fort pour faire craquer les dalles de béton.
Durant notre excursion à El Bolson, j'ai remarqué que plusieurs bâtisses avaient comme fenêtre de simple vite ordinaire. Pas de thermos, seulement une vitre mince et en plus elles sont très grandes. Durant nos balades lors de notre séjour à Cordoba nous voyions beaucoup de chantiers de construction comme celui-ci. Après quelques jours j'ai remarqué qu'il manquait quelque chose à ces chantiers, il n'y a pas de grues! En observant leur façon de travailler, nous pouvions voir des palans manuels et quelques-uns électriques. Nous avons mêmes vu une brouette être montée au 15ième étage d'un édifice avec un palan manuel. Imaginez le temps que cela prend? Donc ils montent tout de cette façon, je suis certain que les employés de la construction ne gagnent pas le même salaire qu'au Québec.
Mais quelque soit leur façon de construire, le résultat est souvent vraiment beau!
Pour terminer le BONJOUR OFFICIEL DE LA SEMAINE se dirige directement et sans détour à St-Ferréol-les-Neiges et s'arrête chez une amie, amoureuse de la nature et grande sportive qui aura la charge de profiter de l'hiver pour nous et j'ai nommé...LUCIE BÉDARD...merci à toi de prendre le temps de nous lire de temps en temps. Salue ton J-C pour nous.

dimanche 26 octobre 2008

Une randonnée de découverte le long du Lago Gutierrez.

La beauté de la journée nous obligeait à sortir de notre "cabana" pour une petite sortie de plein air. Il y avait un lac que nous avions vu lors d'une excursion antérieure que nous voulions mieux connaître...l'occasion était toute choisie pour y retourner. L'autobus no 50 était celle que nous devions prendre pour nous y rendre.


Ce cheval, au pied de l'arrêt du bus, était en attente de son propriétaire partit prendre un petit café au resto de la plage. Il nous souriait presque...c'est pour ça qu'il se retrouve dans notre blogue.




Le boisé des "grands-pères" est facilement identifiable par la non-présence d'arbres jeunes...comme cet espace a servi un long moment de base de campement ...ces arbres ont été épargnés et forment ainsi un boisé très intéressant et grandiose. Voyez pour exemple...Michel qui essaie d'enlacer cet arbre...un grand-père parmi tant d'autres.



Le lac situé a peu de kilomètre du centre de Bariloche a une longueur de presque 17 km et a une profondeur allant jusqu'à 111 mètres. Nous avons pris la rue transversale à la plage et qui longe le lac. Nous y avons vu des maisons fantastiques avec des vues imprenable sur le lac. À l 'extrémité de cette rue il y a un beau camping que nous avons visité après avoir fait le sentier menant à une cascade et à un mirador.







La cascade "Cascada de los duendes" (cascade des lutins) apparaît rapidement ...que 500 mètres à marcher. Un nom qui accentue la fantaisie du lieu...place à l'imagination. En retournant sur nos derniers pas, une indication écrite sur un bout de planche nous montre par une flèche où l'on doit se diriger pour se rendre au "mirador" (belvédère)...à 1000 mètres.











Au bout du sentier le "mirador" où la vue est époustouflante sur ce merveilleux lac. Un endroit calme et idéal pour une petite partie de ...devinez quoi...oui...vous l'avez...une partie de scrabble.





Le lac Gutiérrez est un lac d'origine glaciaire et son eau turquoise en est une preuve irréfutable. Il est relié à notre grand lac par un ruisseau.
Ce lac est reconnu comme un excellent lieu de pêche. Il abrite plusieurs espèces de truites y compris la truite arc-en-ciel, truite brune et l'omble de fontaine qui attirent les pêcheurs à la ligne du monde entier.
L'eau du lac a une température moyenne de 7°C et l'hypothermie est l'un des risques le plus courant que les baigneurs doivent subir.




Un petit sentier...qui nous fait passer par un boisé où les vestiges d'un feu de forêt en 1999 sont encore bien présents.
De grands arbres aux branches dénudées et blanchies par la sécheresse. Quelqu'un ayant une forte imagination pourrait aisément y voir des formes hallucinantes de sorciers et sorcières !!!
Nous avons été suivi par un cabot ...un "chico" (voir la chronique "L'Argentine le pays aux milles chiens errants...) encore un !!!

Nous avons passé un moment de silence dans ce cadre naturel avec comme seul compagnon la musique du vent qui doucement s'est glissé entre nous. Nous sommes revenus à la maison avec un petit sourire de satisfaction.

samedi 25 octobre 2008

Une façon originale d'annoncer....

Nous avions pensé lorsque nous avons vu pour la première fois un récipient sur une voiture que le propriétaire de celle-ci l'avait tout simplement oublié par erreur.


Mais il nous a suffit d'être un peu plus attentifs et de relier le fait qu'à chaque voiture ayant un tel récipient sur le toit de la voiture, il y avait aussi une petite affiche indiquant qu'elle était à vendre pour conclure qu'ici c'était la façon de faire.















Bizarre non ! D'un autre côté ... le bidon de plastique ne manque pas d'attirer le regard...donc l'objectif est atteint avec succès.

Bonne idée qui ne coûte rien.






Une idée du paysage que nous rencontrons lorsque nous nous éloignons un peu des rues qui longent le lac. Les montagnes sont omni-présentes.



Notre voisin a cette sculpture sur le devant de sa maison...tout est en bois...un photographe à l'action qui photographie sa maison.





Une rue toute en zig-zag qui nous rappelle une semblable en Californie, à San Francisco. Il y en a plusieurs comme celle-ci à Bariloche. Nous en avons descendu quelques-unes à pied et la descente est assez prononcée !!

vendredi 24 octobre 2008

Un soleil et El Bolson....suite.

Après avoir pris une petite pause de ravitaillement au sommet du mont "cerro amigo" nous avons repris le sentier pour revenir en ville. En passant devant un petit camping mon regard a été attiré par cette confection d'une table de pique-nique...je peux vous affirmer que cette "table" n'entretient pas les longues conversations autour d'un bon repas!!!!! C'est ici que l'expression "tire-toi une bûche" est née !








Les mardis, jeudis et les fins de semaines sont les rendez-vous des artisans de la région et le parc principal se change alors en un endroit où le plaisir de découvrir un artisanat très original se mêle au plaisir de découvrir des saveurs de confitures, de bières et des douceurs plus délicieuses les unes que les autres...y déambuler est un petit bonheur bien accessible.
Cette maison est en fait un petit restaurant ...Bernard n'a pu s'empêcher de la photographier...un cadre paradisiaque!!!

Le paysage...nous sommes entourés de montagnes qui ont une altitude moyenne de plus de 2100 mètres...c'est près de 3 fois le Mont Ste-Anne au Québec. Wow ! C'est un bien petit mot de 3 lettres mais tellement représentatif...que nous le lançons souvent.




Nous nous sommes installés sur ce banc pour y jouer notre éternelle partie de scrabble que nous avons terminé dans un petit café (le soleil est trop fort) devant un bon cafe con leche accompagné d'un petit chocolat de la région. Hum ! Hum! Cela aide à former de bons mots !










Quelques instants avant d'apercevoir ce lilas j'avais mentionné à Bernard que nous n'avions pas vu de lilas qui est ma fleur fétiche du
printemps ...et que vois-je 15 minutes plus tard...ce beau lilas...la tentation était trop forte ...il a fallu que j'aille sentir ses effluves si particulières.
De plus il y a beaucoup de pommetiers décoratifs en fleurs...avec à leurs pieds des pissenlits...c'est très beau avec ce ciel pur.





Une statue de toute beauté sculptée à même un tronc d'arbre...on a pris le temps d'en faire le tour pour bien l'examiner de tous les côtés ...et elle nous a causé une vive
émotion.




















Pommiers en fleur...il y aura une belle récolte si on se fie au nombre de fleurs !
Une excursion gravée à jamais dans nos coeurs.













Ce vendredi à 18h00 vient clore notre rencontre avec cette ville merveilleuse qu'est Bariloche. Nous y avons passé un mois qui a passé si vite que nous sommes surpris de nous retrouver assis dans cet autobus pour 13 heures de route ...qui nous mènera à Puerto Madryn , une ville côtière au pied de l'océan Atlantique où nous irons observer les baleines et les pingouins...on vous promet des photos le plus vite possible. Entre temps revenez nous lire tous les matins car nous avons 4 chroniques pour les prochains jours même si vous ne recevez pas notre message quotidien. Notre séjour à Puerto Madryn de 9 jours se fera dans un appartement où nous n'aurons pas accès à internet.