dimanche 31 août 2008

Vendredi 29 août ...lieu de rassemblement...


Le jeu de scrabble dans notre sac à dos et nous voilà prêt pour notre promenade du matin. En arrivant à la Plaza del 09 julio, on voit un grand nombre d'écoliers qui se dirigent à la Cathédrale en file, deux par deux. Beaucoup plus que d'habitude !! On se choisit un banc au soleil car la température est encore fraîche. Notre jeu de scrabble intrigue...les jeunes qui passent y jettent un regard interrogatif...une dame âgée, le dos courbé, s'arrête et nous demande si nous sommes français. On lui dit venir du Québec...elle s'asseoit et on jase un moment. Cela fait plus de 43 ans qu'elle vit ici à Salta. On lui demande le pourquoi de la présence de tant de jeunes ce matin...car à tous les jours, des écoliers viennent suivre une messe à la Cathédrale. Cependant aujourd'hui ce sont toutes les écoles de la ville qui se réunissent pour une messe spéciale. En après-midi ce sont les plus jeunes, ceux des maternelles qui prendront la Plaza en otage. Chaque classe a son propre costume qu'ils ont agrémenté de différentes façons. Ils sont tous adorables et sages!




J'aime le rose et vous ?











Ces petits écoutent attentivement les directives de leur professeur avant d'aller chercher à leur tour un petit verre de jus que distribue les bénévoles près de la fontaine.






Samedi matin, 30 août, 10h30, nous sommes à l'arrêt de l'autobus qui nous mènera, en échange de 5 pesos chacun pour aller, au lac du village "Coronel Moldes" qui se nomme "Dique Cabra Corral". Le village se trouve à 60 km de Salta et le lac à une vingtaine de km de plus. Cela a pris une heure trente pour s'y rendre. On a marché sur la route contournant le lac pendant 90 minutes et le paysage y était vraiment très beau avec l'eau bleu , les montagnes au loin et les jolies maisons.

C'est un grand lac en forme de Y. C'est un réservoir artificiel de plus de 115 km2. Le but de sa construction était d'irriguer 100,000 hectares à Salta et Santiago del Estero et d'intégrer le réseau électrique national avec la production d'énergie par le biais de ses trois turbines.
Le complexe a été construit entre l966 et 1972 par des capitaux italiens et argentins.















"El valor del estado no es otra cosa que el valor de los individuos que lo componen" Samuel Smiles
" La valeur des choses n'est que celle que nous décidons d'y donner "

samedi 30 août 2008

Moneda por favor....monnaie SVP...

Une petite affiche collée près de la caisse à l'épicerie avait attiré mon regard. "Lors du paiement, toute remise de monnaie doit se faire au profit du client, selon tel article de la loi."

Cet adage nous le vivons continuellement ici en Argentine. La monnaie est une denrée rare. Il est difficile de s'en procurer pour prendre les autobus, les trains ou le métro. À chacune de nos visites à l'épicerie, à la caisse, la question nous est posée : avez-vous de la monnaie ? Et chaque fois nous répondons par la négative (car nous gardons la monnaie pour nos transports )et comme ils n'ont pas de monnaie ils doivent arrondir le montant dû en notre faveur. Petit exemple pratique : hier j'ai été acheté 2 grosses baguettes de pain brun à 2.18 pesos...comme je n'avais pas de monnaie ...cela m'est revenu à 2 pesos. Nous pensions, tout d'abord, que cela ne touchait que la région de Buenos Aires, mais maintenant on sait que le phénomène est généralisé et c'est l'Argentine en entier qui est en manque de monnaie.

Notre gentille guide Noémi, lors de notre dernière excursion, nous a expliqué qu'une grosse partie de la monnaie se retrouvait en Bolivie où elle est revendue pour la valeur de ses minéraux qui est plus élevée que sa valeur réelle.

Mercredi dernier...le réveil de Michel à 5h45 ...le départ à 6h05, nous a permis d'être au sommet du cerro San Bernardo juste à temps pour voir le beau soleil se lever lui aussi ...voici quelques photos pour vous donner une petite idée de ce que nous avons pu admirer.

















Les policiers sont aussi très présents dans la ville. On les croise surtout dans notre quartier où la vie est trépidante. La gente policière est formée d'autant d'hommes que de femmes.













Ils se promènent à pied et toujours en équipe de deux: un homme et une femme. Une particularité, c'est que de dos on ne peut quasiment pas différencié le sexe...la femme et l'homme ont la même grandeur et le même gabarit.


vendredi 29 août 2008

Beautés colorées et naturelles.

La plus belle vue sur la fameuse "Paleta del Pintor" (la palette du peintre, une incroyable succession de couches géologiques en strates qui donnent à la montagne une allure de tableau).











Toutes les nuances de couleurs, du blanc au rose, et les photos, ici, ne rendent pas l'ampleur et l'envergure de l'endroit.



















Dernier arrêt avant le retour à Salta...qui nous a permis de faire connaissance avec ce beau petit andin qui se nomme Pedro...on a pu s'empêcher de le photographier. Il est si charmant !





Fernando lève sa main pour effleurer la photo de la vierge Marie et insère la clé dans le démarreur pour la dernière fois du voyage...il nous reste un bon 2 heures de route.
Noémi (notre guide) sort le sac d'herbe, la bouteille thermos essentielle vu qu'elle contient l'eau chaude, les ingrédients indispensable pour préparer un bon maté. J'en profite pour lui demander sa recette et du même coup elle m'offre d'y gouter. La façon de le servir est de remplir le récipient d'herbe sans les tasser, d'y insérer la bombilla (une paille en métal dont le bout sert de filtre) et d'ajouter l'eau chaude jusqu'au bord. Il suffit ensuite de prendre une ou deux longues gorgées en aspirant tout le liquide. On rempli de nouveau le récipient d'eau et on le passe à l'autre personne. Comme je le croyais, cela goûte beaucoup à la tisane.

Pour clore cette excursion je me devais de vous parler du royaume des cactus que nous avons traversé en nous rendant à Cachi...soit le "Parque de los Cardones", le cardón étant une variété de cactus emblématique de cette région du Nordoeste
Il existe plus de 300 espèces de cactus, le cardon est l'une d'entre elles, qui pousse de 1 cm par an ; beaucoup de cardons dépassent les 4 mètres.


















Une colonne cannelée vers le bleu infini du ciel andin.

Les cactus...certains ont plus de 400 ans...ils poussent de 1 à 4 cm par an....grâce aux épines ils récoltent l'eau nécessaire à leur croissance.
La première fleur apparaît après 20 ans ...tout un travail...et celle-ci ne dure qu'une brève journée!!!
La première branche du cardòn commence à sortir qu'à son cinquantième anniversaire !!!
L'intérieur du cactus a une consistance spongieuse où l'eau y est concentré...les oiseaux le savent bien et c'est pourquoi on voit des trous dans la plupart des cactus.

mercredi 27 août 2008

Cachi : village aux pieds des Andes.



À 12h45 nous faisions une halte à un petit restaurant à 10 minutes du village de Cachi, pour le dîner. Comme nous avions pris la peine de préparer un petit pique-nique la veille...nous avons laissé le groupe au restaurant déjà pas mal rempli et nous avons marché sur la route un petit 30 mètre, nous nous sommes assis à l'ombre d'un grand saule et nous avons pu ainsi profiter de ce merveilleux paysage.








"Una parada" un arrêt de 15 minutes pour découvrir les ruines inca et au pied desquelles se trouve un petit marché d'épices ...une spécialité de la région...achat d'un petit sac de curcuma et de piments forts en poudre...pour d'éventuels repas.











Avec les sommets andins enneigés en toile de fond, c'est splendide ! Le Nevado de Cachi dont la cime la plus élevée a une altitude de 6380 m ( sachant que le Mont Blanc a 4807 mètres)c'est notre plus haut sommet que nous avons eu la chance d'observer physiquement.
















"La recta (ligne droite) de Tin-Tin" : Sur la RP33, après Payogasta, un petit village de 400 personnes, un 11 km de droiture avec seulement 1 cm de déviation !!!! Le nom de "tin-Tin" vient des arbustes qui vivent de chaque côté de cette route. Ils ont des cabosses dans lesquelles ont retrouvent de petites graines et lorsque nous les bougeons, le bruit, que les graines font en tapant le bord de la cabosse, fait tin-tin.







Cachi est une petite ville localisé à 157 kilomètres de la ville de Salta et à 2280 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle a le mélange caractéristique des villes du nord: le modèle colonial, mais mélangé avec détails de l'art pré-Colombien. Elle a une population de 2200 personnes.

Son nom proviendrait du quechua “kallchi” qui signifie « sel ». Comme toujours on a des doutes sur la signification de ce nom et on avance d’autres explications comme celle de la contraction des mots « kak » (pierre, rocher) et de « chi » (silence ou solitude), une troisième interprétation traduit le mot « Cachi » en « belle vallée ». Bien avant l’arrivée des espagnols, ce lieu même était habité par les indiens chicuanas (du groupe des diaguitas). Cachi est situé juste au confluent des rios Cachi et Calchaqui. Par beau temps on peut apercevoir un sommet qui domine la région de ses 6.380 m d’altitude, comme il est très souvent enneigé on le dénomme donc « el nevado cachi ». Le village a évolué depuis la fin du XVIIème siècle autour de l’instalation d’une hacienda espagnole. Les rues pavées sont étroites et les maisons sont toutes de plein pied.

La iglesia de San Jose de Cachi a été déclarée monument historique le 10 décembre 1945.











La façade actuelle date de 1947, date à laquelle la municipalité entreprit des travaux pour lui rendre son aspect supposé de l'époque coloniale. Tout est en cardon (cactus) à l'intérieur, poutre et charpente. Même le confessional est en cardon. Remarquez le relief dentelé et aéré !!






















Le cimetière : Au nord du village, en grimpant la colline sur 1 km à partir du centre en passant le pont enjambant le Rio Cachi. Une manière de faire de l'exercice et surtout de dominer le village pour faire de belles photos. Superbe panorama à 360º.































Juste avant de quitter Salta, nous avons vu arriver à pied ce cortège funéraire...ce sont les gens qui transportaient le tombeau et la voiture ne servait qu'à transporter les fleurs.

mardi 26 août 2008

De grands espaces...

Voici en rouge le trajet que nous avons fait dans cette excursion de 12 heures...et 320 km.













Sous le bleu surnaturel du ciel andin la végétation s'essoufle de plus en plus lors de l'ascension de l'impressionnante côte del obispo, en chemin de gravelle(camino de ripio), qui nous amène au plus haut point de l'excursion " la piedra del molino à 3348 m. Cette côte a une longueur de 20 km et elle débute à 83 km de Salta. Et ATTENTION aux coeurs fragiles car elle a plus de 70 virages en épingle !!!
Elle a été nommé ainsi car en 1622 la plus grande autorité ecclésiastique saltanoise de l'époque, Monseigneur Cortàzar y voyageait de Salta à Cachi. Il devait s'arrêter à mi-chemin pour y dormir. Dans les premiers temps le chemin s'appelait "Cuesta de la dormida del Obispo" puis le nom s'est simplifié pour devenir aujourd'hui la "Cuesta del Obispo" "Côte de l'Évêque".







Cette affiche interdisant tout dépassement aux chauffeurs laisse perplexe mon Michel !! Avec une falaise si abrupte je pense que mon chum prendrait son mal en patience et attendrait un lieu plus propice pour effectuer un dépassement !!!



Au début du vingtième siècle le même voyage prenait au moins trois jours. Les gens partaient en voiture tiré par des chevaux jusqu'au pied de la côte. Là, ils passaient la nuit puis ils chargeaient des mules qui sont adaptés à la zone montagneuse et continuaient à cheval.




Cette côte culmine avec la "Piedra del Molino" ...une authentique roche de granite taillée pour moudre et qui a été laissée là ...par qui et pourquoi...le mystère est entier!!!
















Tout à côté on voit aussi la chapelle de "San Rafael Arcàngel" (l'archange Saint Rafaèl), patron des voyageurs pour les catholiques. À l'intérieur on y trouve des cigarettes entières, des feuilles de coca...dons laissés par les gens qui vénèrent la Puchamama(terre-mère). De cet endroit nous avons une vue inoubliable de cette fameuse côte.











En montant nous avons vu cette croix dressée entre deux virages. Noémi nous explique qu'il y a eu à cet endroit un grave accident. Cette journée-là, en 1970, il y avait un brouillard compact et la nuit commençait...le collectivo, autobus local, a manqué la courbe...elle ne sait pas combien de gens y sont morts mais certainement des dizaines.




Petite parenthèse pour revenir en arrière à la chronique du 15 août dernier où nous demandions à notre beau-frère Gilles l'âge approximatif d'un véhicule servant pour le transport d'argent comme ceux de SECUR au Québec...nous venons de recevoir l'information. Donc selon celui-ci ce véhicule semble être un modèle de l'année 1959. Ce qui est étonnant...presque 50 ans et il fonctionne toujours !!!!

Une géographie taillée par le vent et l'eau...

Comme lundi dernier, à 7h00 nous ouvrons les rideaux pour surveiller l'arrivée de notre véhicule, un combi qui est un petit autobus pour 18 personnes. Notre véhicule arrive à 7h06. Les présentations se font en montant les marches du petit autobus...Fernando(cheveux foncé et bouclé) notre chauffeur pour la journée et Noémi (belle brune aux cheveux longs)notre guide...Elle parle français ayant la nationalité française et argentine...ce sera un peu plus facile pour mon homme et ce sera plaisant de retrouver notre langue après plus de 45 jours de voyage.
Nous sommes les premiers, ce qui nous permet de choisir les premiers sièges à l'avant...tout à côté du siège de notre guide.
Nous serons 13 touristes alors nous avons le temps, pendant que nous allons les chercher les uns après les autres, de bien observer l'espace de notre chauffeur. Une image de la vierge Marie est collée sur l'endos de son pare-brise, un chapelet en bois accroché à son rétroviseur pend doucement, on voit un autre chapelet enroulé au bras de vitesse et une image du Christ est fixée au-dessus du radio...un homme sans aucun doute très croyant.
Cette fois notre chance s'est levée tôt et a secoué le peu de nuages qui restaient dans le ciel pour nous donner un ciel immaculé.
Départ vers la "vallée des Calchaquies" en traversant encore les plantations de tabac de la vallée de Lerma, puis quelques villages Cerrillos, La Merced qui est le village surnommé "la flor de la provincia" car on y découvre beaucoup de jardins fleuris et la plaza centrale contient plus de 28 différentes sortes de roses. Ça doit être merveilleux en été.
Les vallées Calchaquies (en espagnol Valles Calchaquíes) sont un système de vallées et de montagnes argentine de 500 kilomètres de long, qui s'étendent sur les provinces de Catamarca, de Tucumàn et de Salta, jusqu'aux environs de la frontière avec la Bolivie.

Ces vallées sont considérées comme un des sites les plus connus et les plus beaux d'Argentine.

Notre premier arrêt en est un surtout pour ceux qui veulent prendre un petit café et manger un peu et bien sûr pour les toilettes...un 15 minutes vite passé. Première photo vous voyez l'endroit d'un peu plus haut ...il est à 2000 mètre d'altitude. La montagne derrière moi, celle en pierre grise a 3200 m d'altitude...lundi jour de lavage...avec ce soleil se sera sec en peu de temps !!!









Nous croisons un abri pour un arrêt du "collectivo", autobus populaire qui dessert Salta et Cachi. Ce qu'il a de particulier cet abri s'est qu'à l'intérieur on y retrouve un âtre et une cheminée. La température des nuits est très froide et comme les collectivos passent tôt le matin les usagers peuvent amener avec eux leur buches et se faire un petit feu pour se réchauffer en attendant l'autobus.

Pour terminer le BONJOUR OFFICIEL DE LA SEMAINE va rejoindre l'Espagne et atteindre ma petite soeur MONIC qui vit à Marbella...malgré son travail prenant elle réussit à prendre quelques minutes de temps en temps pour nous lire. Bravo à toi !!!

lundi 25 août 2008

Une journée presque parfaite...




Après avoir vu la fermeture des jeux olympique 2008 de Bejeing à la télé...nous avons chaussé nos souliers de course pour monter l'escalier de pierre pour nous rendre au sommet du mont San Bernardo. Le soleil brille et je croyais que cela me porterait chance au scrabble. Nous nous sommes bien installés dans un coin ombragé mais où la vue est splendide sur la ville. On pige une lettre pour savoir qui commencera. Cette fois-ci ce sera Bernard...Il commence fort...un 7 lettres...puis il va me prendre en photo pendant que je me concentre...je joue un petit 14 points...je reprends l'appareil-photo pour le prendre en photo à mon tour et au moment où je pèse sur le déclencheur ...il lève déjà un pouce vainqueur...un autre 7 lettres de joué !!! Je perdrai cette partie mais à charge de revanche !!!















Hier sur une des rues piétonnières de Salta il y avait un homme qui avait installé cette grande statue de Marie. Les gens venaient s'y recueuillir et avant de quitter passaient leurs doigts sur les pieds de la vierge en hommage. Un autre signe de la grande place de la religion catholique dans cette région du monde. Selon une affiche, l'homme avait passé par plusieurs paroisses pour obtenir une faveur de la vierge Marie pour les enfants.

Senor Sanchez aime beaucoup les tuiles blanches. La senora Perez, elle, préfère les dales de patio de couleur grise tandis que le jeune couple Santos, eux, ce sont pour les tuiles rosées qu'ils craquent. Heureusement pour eux, ici en Argentine, ils peuvent faire connaître à tous leur préférence et ce jusqu'à leur trottoir. Bernard avait remarqué ce fait original à Buenos Aires, à Iguazu et maintenant ici à Salta. Comme chaque propriétaire est responsable de son coin de trottoir faisant face à sa résidence...il peut y mettre ce qu'il veut et ensuite l'entretenir à ses frais. Donc en se promenant, chaque fois que nous passons devant un nouvel immeuble, l'apparence du trottoir change, Fini l'harmonie de nos trottoirs Québécois, place à la diversité piétonnière de l'Argentine. Cela donne un nouveau sens à l'expression «faire le trottoir»!
Nous partons ce matin pour une autre belle excursion (12 heures) aux alentours de Salta. Nous nous dirigerons vers la petite ville de Cachi...plus de détails dans les prochains jours avec bien entendu des photos.

dimanche 24 août 2008

Talons aiguilles, souliers de courses...


Les talons aiguilles sont alignés sur deux tablettes à la hauteur des yeux comme s'ils méritaient cette place de choix, de plein droit. Juste en dessous se trouve les tablettes des souliers de course, elles aussi bien remplies. Et puis sur les côtés et aux pieds desdites tablettes on retrouve les souliers pour enfants, les bottes d'hiver, de pluie...plus colorées les unes que les autres.

Bizarrement seuls les souliers droits sont présents...les gauches attendent de les rejoindre dans la fameuse boîte qui les amènera dans leur futur domicile.

Voilà la description d'une des innombrables vitrines des boutiques de souliers de Salta. Le soir lors de nos promenade nous voyons souvent des gens arrêter devant ses vitrines à se demander quel sera leur prochain achat...et s'il nous arrive de jeter un coup d'oeil à l'intérieur il y a toujours plusieurs clients assis attendant la fameuse boîte. Le péché mignon des "Saltois" est dorénavant découvert...ils aiment les chaussures, et avec raison car ils ont de très beaux modèles que nous n'avions pas vus ailleurs.


Nous avons eu la chance ce mercredi, 20 août, d'assister à un concert de musique de chambre dans une petite salle de 100 personnes...nous étions à peine 35 personnes. Piano et flûte traversière au programme. Deux femmes, deux artistes étonnantes qui nous ont offert une belle performance. Nous étions assis dans la première rangée à quelques mètres d'elles. Nous pouvions voir les doigts agiles de la pianiste et sentir les respirations rythmiques de la joueuse de flûte. Jeudi nous avons assisté à un concert de l'orchestre symphonique de Salta comme jeudi dernier. Un merveilleux moment à deux. L'orchestre est présentement l'hôte des cours internationaux de chefs d'orchestre ce qui nous a permis de découvrir, pendant le concert, 7 jeunes chefs sur 43 dont une jeune femme, venant autant de l'Équateur, Cuba, Chili, Colombie.... La fougue qu'ils utilisaient pour diriger les musiciens étaient palpable. Chacun avait son style allant de la simplicité du geste à une exubérance spectaculaire. La salle était remplie aux deux tiers pour venir applaudir ses futurs grands chefs.


Nous avons acheté des billets, vendredi, pour un opéra accompagné de la même orchestre qui aura lieu dimanche le 07 septembre. Salta nous aura fait découvrir la beauté de la musique classique.









Le personnage sur cette statue est le Général Guemes, héros de l'indépendance Argentine et particulièment vénéré à Salta. Nous saluons ce personnage à chaque fois que nous montons la montagne par les escaliers de pierres.


samedi 23 août 2008

L'ABC de la recherche de logement.

Le travail de recherche de logements sur internet demande certaines aptitudes particulières.

De même que quelques astuces dont je pourrai vous en révéler certaines plus loin.

Michel a, sans aucun doute, toutes les qualités pour remplir adéquatement ce travail. Eh oui !! Vous avez bien lu...j'ai parlé de travail...même si on fêtera nos 10 ans de retraite le premier septembre qui s'en vient. Travail car cette enquête de l'appartement parfait soit le meilleur marché tout en possédant des biens essentiels comme la télé avec cable, le service internet ainsi qu'une situation centrale... près de tout.

Il faut savoir que pour notre voyage nous aurons besoin d'environ 10 logements pour une période de 15 à 30 jours. Le reste du temps nous le passerons dans des petites auberges car nous serons dans ces villes que pour quelques jours.

Prenons pour exemple la recherche d'appartement pour la région de Bariloche surnommé ici "la petite Suisse"où nous pensons séjourner en octobre ou novembre prochain.

Au cours de notre séjour à Buenos Aires Michel avait déjà fait une recherche pour la région de Salta et par hasard il tombe sur un site qui offre aussi de la location à Bariloche que nous visiterons au cours de l'année. Alors il jette un coup d'oeil et prend en note ce qui pourrait être intéressant.

Première aptitude : être à l'affût de toutes possibilités.

La recherche se fait en visitant des sites de locations offert par des compagnies, par des petites annonces offerte pour les particuliers, les sites officiels des villes, des régions, et le site du pays. Il y a bien sûr les blogues qui nous donnent des références. La lecture aussi de certains forums de voyageurs pour les critiques peuvent nous aider à savoir si on persévère dans cette direction.

Deuxième aptitude : la patience.

Une bonne dose de patience aide à persévérer. Toutes les photos d'appartement vues et revues font qu'au bout d'un moment on mélange les appartements...on ne sait plus quelles photos vont avec quels appartements alors il faut revoir et revoir...c'est long.

Troisième aptitude : la consultation avec la compagne de route. Une étape importante mais aussi valorisante car Michel peut me montrer le résultat de ses recherches.

Nous sommes maintenant à peu près au milieu du processus qui nous mènera à la réservation.

Quatrième aptitude : la gestion des envois par courriel. Toute une étape !!! Là ça prend de l'organisation et de l'attention. Le premier contact consiste à demander les informations qui n'apparaissent pas nécessairement dans l'annonce à savoir où est situé l'immeuble dans la ville, quels sont exactement les biens loués, les services inclus, la disponibilité de location, des photos s'il n'y en avait pas et le prix de location . Si le courriel de retour répond à toutes nos interrogations, ce qui est rarement le cas, alors, là, débute une autre tranche, celle de la négociation.

Toutes les locations exigent le dépôt d'une somme d'argent pour garantir la location et nous, nous avions établi au départ que nous ne donnerions pas de dépôt vu que nous ne connaissons pas ces gens.. Il faut plaider notre cause en spécifiant que nous sommes des gens sérieux, donné le nom des locateurs antérieurs comme preuve que nous nous sommes présentés... Jusqu'à présent cela a fonctionné.

Cette semaine, jeudi, cependant, on a eu notre premier revers. Nous avions réservé à Cordobà, notre prochaine destination pour deux semaines du 15 sept au 30 sept. Toutes les étapes ci-dessus avaient été franchies avec succès. Mardi nous avions envoyé un courriel demandant si on pouvait changer la date soit avoir du 11 au 26 sept...le proprio nous retourne un mail disant que ce n'était pas possible car il avait loué du 01 au 15 sept.

Puis on lui réécrit qu'alors on gardera les mêmes dates...pas de nouvelles le mercredi ...alors on lui retourne un mot pour lui mentionner de nouveau que nous gardons les mêmes dates...et là jeudi soir en revenant de notre soirée musicale ..on lit son courriel qui nous dit qu'il pensait que nous voulions annuler et qu'il a loué l,appart pour un mois...on lui réécrit et il nous redit qu'il est désolé mais qu'il a préféré loué un mois !!! On se remet alors à la recherche pour Cordobà!!!! Une semaine plus tard, nous n'avons encore rien de conclu, la propriétaire de l'appartement que nous voulons, même s'il est 300 pesos plus cher que celui que nous avions, demande un dépôt bancaire. Nous refusons et faisons une offre pour un autre appartement qui n'a pas Internet, mais la propriétaire est en Italie. Jeudi le 21 août on a reçu sa confirmation qu'elle accepte sans dépôt de réserver son appartement pour les dates que nous voulons. ENFIN !

Un côté cocasse est lorsque nous faisons la demande de renseignement à partir d'un site de petite annonce et que les gens nous répondent directement à partir de leur adresse de courriel personnelle. S'ils ne mentionnent pas dans quelles villes ils sont situés alors nous nous retrouvons avec des renseignements pour un logement et nous ne savons pas si il est au Chili ou en Argentine. Juste cette semaine, Michel faisait des recherches pour Cordobà en Argentine, Pinamar en Argentine,Valparaiso au Chili, Coquimbo au Chili et Puerto Madryn en Argentine. Tout un problème lorsque un courriel arrive, qui semble intéressant mais que nous ne savons pas de quel coin il vient!!!!!

Nous ne vous avions pas beaucoup parlé de notre appartement à Salta! C'est qu'il n'y a pas grand chose d'intéressant à en dire! Nous sommes arrivés à Salta vers minuit après 27 heures d'autobus, donc nous voulions une douche et un lit. Nous avions réservé cet appartement quelques semaines plus tôt. Le prix était intéressant, la situation dans la ville très intéressante et avions demandé des photos que le propriétaire nous avait envoyé. Cela semblait un appartement correcte. Lors de notre arrivée, notre surprise fût grande. Dès la première vision de l'appartement j'ai tout de suite fermé le tiroir mental du logement idéal dans ma tête, pour ouvrir celui du camping et de ce fait j'ai pu trouver des points positifs comme le fait d'avoir une cuisine à notre seule disposition, une télé pour notre usage particulier...internet à volonté...De l'extérieur, l'immeuble est propre, mais l'appartement aurait besoin d'un sérieux rafraîchissement. Peinture à refaire, lit ayant passé sa date de préemption... En plus il est beaucoup moins bien équipé que celui que nous avions à Buenos Aires. Il n'a pas de cafetière, pas de grille-pain, pas de micro-ondes, pas de laveuse etc... J'ai dû faire un sérieux ménage pour nous sentir un peu mieux. Mais il est à trois rues du quartier le plus animé de Salta, la chambre est à l'arrière, donc plus tranquille. Finalement nous y passons tout de même un agréable séjour. Cependant avant de le recommander à quelqu'un nous lui ferions une mise en garde concernant l'état du logis. Alors que l'appartement¸à Buenos Aires nous le recommanderions sans hésitation.


Les nombreuses heures mises à cette recherche rapportent et nous permettent de vivre d'agréables moments. MERCI MON AMOUR pour tout ce travail.

vendredi 22 août 2008

Une descente vertigineuse...




















Nous dévalons la vertigineuse descente sinueuse de l'impressionnante côte de Lipàn,,,nous partons de 4170 m d'altitude et nous descendons de 2700 m (en comparaison le Mont Ste-Anne a un peu plus de 800 m d'altitude)en 35 km,,,le tout en 31 courbes prononcées où à chacune nous lançons à notre chauffeur Joven un Wow sincère devant tant de beauté !!Le décor est fantastique grâce aux rayons du soleil qui inondent les flancs de montagnes. Arrivée au village Pumarmaca pour voir le Cerro de los 7 colores (la colline aux 7 couleurs)



















































Purmamarca signifie la "ville de la terre vierge", dans l'aimará (ou parfois Aymara, désigne à la fois un peuple appelé également peuple Qolla ou Colla, originaire de la région du Lac Titicaca au croisement de la Bolivie, du Pérou et du Chili, ainsi qu'une langue véhiculaire qui a remplacé de nombreuses autres.)et c'est une petite ville très attrayante encadrée par les collines de couleurs spectaculaires, uniques dans tout le pays, connues comme «la montagne des sept couleurs»(bleu, vert, rouge, jaune, blanc, rubis, orange).



















Dans la place principale il y a un marché artisanal très actif, avec des produits typiques du quebrada, tels que des tapis, des diverses statues en bois, des vêtements locaux et des plantes médicinales. La vieille église, déclaré monument historique national, construit en 1648 est située elle aussi sur cette place.














Les artisans de cette région fabriquent des tissages à deux aiguilles, en laine de lama, aux dessins andins, des bonnets, des chaussettes, des châles, des gilets.


Notre excursion ne pouvait pas se terminer sans un coucher de soleil à la hauteur de cette incroyable journée dont on se rappellera longtemps.