Nous retournons nous informer aux membres d'équipage et ils ne semblent pas en savoir plus que nous. Le plus honnête nous dit qu'il y a probablement seulement quelques personnes sur le bateau qui sont au courant de ce qui se passe et qu'elles ne sont pas ici dans le restaurant. Le reste, ce n'est que spéculation. Car des personnes disaient que nous devions secourir un bateau militaire, d'autres que c'était un bateau avec des passagers etc.
Devant tant d'incertitude et voulant poursuivre notre investigation nous avons trouvé un officier qui faisait un point de presse,,, pas de presse, seulement de passagers pressés de retourner se coucher. Donc l'officier nous dit que nous sommes arrivés sur le lieu d'intervention, que le bateau n'est pas en danger dans l'immédiat. Il nous dit aussi qu'il y a 140 passagers sur l'autre bateau et que s'il y a une urgence, la garde côtière chilienne enverrait un hélicoptère pour prendre les passagers sur l'autre bateau et les amener sur le nôtre. En conséquence notre bateau restera en attente, prêt à intervenir, le reste de la nuit pour y voir plus clair lorsque le soleil se lèvera.
Bonne décision, vos deux reporters retournèrent à la chambre pour quelques heures de sommeil. Recouchés à 1h45, Marie se lève à 3h30 pour faire ses exercices, moi je me concentre sur les exercices mentales pouvant très bien se faire dans un lit, les yeux fermés! À 4h45 je suis interrompu dans mes exercices par Marie qui revient du gym… à 5 heures nous étions de retour sur le pont 11, là nous ne voyons plus de lumières. Nous décidons d'aller en avant du bateau et rencontrons une dame asiatique, elle nous dit qu'il y a 2 bateaux en avant et que nous attendons avant d'intervenir pour être certain que ce ne sont pas des pirates!!!! Ce serait une première mondiale, les pirates qui appelleraient la garde côtière pour se faire envoyer un bateau à pirater!
Sur le pont avant, nous pouvions voir un bateau qui semblait être militaire et Marie décréta qu'il était trop petit pour avoir 140 passagers! Nous regardons pour l'autre bateau, il semble plus petit que le premier!
Finalement, vers 5h30 nous voyons un officier qui s'active à faire évacuer le pont arrière du bateau.
En sortant nous voyons qu'ils descendent des câbles qui traversent le pont supérieur. Avec notre expérience avec la US Coast Gard sur notre voilier en 1999, nous en venons à la conclusion qu'ils préparent le pont pour que l'hélicoptère puisse se poser. Information confirmer par un officier, mais il ne veut pas confirmer qu'ils préparent l'évacuation de l'autre bateau. Il nous dit qu'il y a eu d'autres développements. Si Claude Poirier, notre célèbre journaliste judiciaire, était sur place, il interviendrait en direct sur LCN!
Les employés se hâtent de tout dégager et barrent complètement le pont arrière. Ne reculant devant rien, vos valeureux reporters se dirigent vers le pont central et dénichent le meilleur endroit pour prendre des photos le moment venu.
Nous voyons un avion militaire, probablement servant à relayer les communications entre le bateau et l'hélicoptère, survoler notre bateau et se diriger ensuite vers les 2 bateaux qui sont toujours en avant de notre bateau. (Les aviez-vous oubliés?)
À 7h30 notre professionnalisme a subi une petite chute, nous nous sommes diriger vers la salle à manger pour prendre notre petit déjeuner, erreur, à peine notre commande passée, et l'évènement débuta!
L'hélicoptère s'approchant rapidement du bateau, n'écoutant que mon courage, je me suis dirigé vers le pont central pour prendre ces photos.
Un secouriste a été descendu sur le pont par un treuil, je suis retourné à la salle à manger pour permettre à Marie de venir voir la suite, mais à peine arrivé, l'hélicoptère repartait.
Nous avons finalement appris que l'hélicoptère avait été appelé par notre bateau pour évacuer un de nos passagers qui a eu un malaise et le diriger vers un hôpital. À 9h50, le capitaine nous a annoncer que notre présence n'était plus requise sur le lieu de sauvetage. Le bateau en détresse avait eu une entrée d'eau dans la partie qui abrite le moteur, alors le moteur ne pouvait plus fonctionner, il n'avait aucune manœuvrabilité. Comme l'endroit où il se trouvait était plein de rochers, le risque d'échouage était réel. Ils ont réussi à jeter l'ancre qui a bien tenu. Donc nous sommes demeurer sur place au cas ou leur ancre décrocherait, heureusement ce qui ne s'est pas produit.
À 7h30 notre professionnalisme a subi une petite chute, nous nous sommes diriger vers la salle à manger pour prendre notre petit déjeuner, erreur, à peine notre commande passée, et l'évènement débuta!
L'hélicoptère s'approchant rapidement du bateau, n'écoutant que mon courage, je me suis dirigé vers le pont central pour prendre ces photos.
Un secouriste a été descendu sur le pont par un treuil, je suis retourné à la salle à manger pour permettre à Marie de venir voir la suite, mais à peine arrivé, l'hélicoptère repartait.
Nous avons finalement appris que l'hélicoptère avait été appelé par notre bateau pour évacuer un de nos passagers qui a eu un malaise et le diriger vers un hôpital. À 9h50, le capitaine nous a annoncer que notre présence n'était plus requise sur le lieu de sauvetage. Le bateau en détresse avait eu une entrée d'eau dans la partie qui abrite le moteur, alors le moteur ne pouvait plus fonctionner, il n'avait aucune manœuvrabilité. Comme l'endroit où il se trouvait était plein de rochers, le risque d'échouage était réel. Ils ont réussi à jeter l'ancre qui a bien tenu. Donc nous sommes demeurer sur place au cas ou leur ancre décrocherait, heureusement ce qui ne s'est pas produit.
Notre passager malade était rendu à l'hôpital et se portait bien. Un autre bateau était maintenant sur place pour nous relever. Toute cette longue chronique pour vous dire que la solidarité des gens de mer a été démontrée encore une fois. Imaginez le coût pour une compagnie de dérouter un navire avec près de 3000 passagers et membres d'équipage. Le temps de nous rendre sur place, y rester et retrouver l'endroit que nous avions quitté, il s'est écouler au moins 16 heures. Si une évacuation s'était avérée nécessaire cela aurait été encore plus long. Nous n'avons pas entendu une seule personne se plaindre, cette fois-ci nous pouvions aider, la prochaine fois, c'est peut-être un bateau comme le nôtre qui sollicitera assistance, les occupants seront très heureux de voir arriver une lumière réconfortante dans la nuit. Notre prochaine escale à Puerto Chacabuco a été retirée de l'horaire pour nous permettre de respecter notre arrivée à Santiago le 21 décembre. Nous ferons notre escale à Puerto Montt comme prévu.
Voici une photo prise de loin de ce que nous croyons être le bateau en détresse.
1 commentaire:
Que d'aventures ! En mer, on ne sait jamais, n'est-ce pas ? Nous sommes tous à la merci de sa bonne ou moins bonne humeur. Merci, valeureux reporters, pour votre reportage et photos. En ce matin du 27 décembre, environ 15 mm de pluie verglaçante tombera sur notre coin du monde. Il fait présentement -8C pour un maximum prévu de +8C en soirée avec de la pluie.
Sur ce, ma chère Céline G. et mon cher Claude P. (10-4), passez un bon samedi et nous vous verrons sûrement au prochain gala de La Presse !
Buen dias,
Diane xxxx
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