On quitte Salta et ses nuages, ses cultures de tabac, que nous indique Joven en dirigeant son index vers la droite et la gauche de la route, pour monter peu a peu dans les montagnes en suivant au début les traces du chemin de fer (le très connu "tren a las nubes")ses viaducs, ses zigzags pour gravir et avaler la montee.
Nous entrons dans la Quebrada (profond canyon entre des montagnes qui ne se touche pas)del Toro(du nom du rio qui coule entre ses montagnes). Là on peut se rendre compte de la prouesse qu'à du être la construction de ce chemin de fer. La construction commença en 1921. En 1930 un coup d'état contre le président Yrigoyen paralisa les travaux pendant six longues années. Les travaux redémarrèrent en 1936. Le 17 janvier 1948 les rails arrivèrent à destination, s'unissant à Socompa avec les rails chiliens. La ligne fut inaugurée officiellement le 20 février de cette année, 49 ans après les premières études. Plus de 500 ouvriers y sont morts, boliviens pour la pluspart, dont on connaissait pas la famille ni l'adresse et qui sont enterrés dans des petits cimetieres à côté de la voie ferrée au fur et a mesure de son avancement.
Le paysage de montagnes change peu a peu, finie la vegetation luxuriante, bonjour les cactus. Les couleurs des montagnes suivent l'évolution du soleil et c'est doucement qu'on les découvre sous les descriptions imagées de Joven qui se fait un plaisir de souligner la beauté de cette nature.Premier arrêt, vers les 9h00, se fait dans un petit village où il y a un petit restaurant pour ceux qui n'ont pas déjeuner...notre chauffeur et Miguel...nous, nous promenons dans la seule rue et observons les tables d'artisanat local.
Autre petit arrêt aux ruines d'un ancien village indien à 3.500m et sa vue plongeante sur la vallee.
On gravit nous aussi la montagne pour passer un col à 4.080m et atteindre "el altiplano" soit les hauts plateaux , de plus de 100 km de longueur,où se trouve la fameuse ville de San Antonio de los cobres. Arrivée à midi pour le dîner.
Nous avons vite repérer un monument religieux au milieu d'une colline et c'est là que nous nous sommes rendu pour y manger en compagnie de nos compagnons de route nos sandwichs. Ouf ! Que le vent était fort...Bernard en a perdu sa casquette récupéré par Miguel.
Les habitants de San Antonio de los Cobres, conservent encore de nos jours quelques moeurs millénaires. C’est ici l’origine des manifestations culturelles comme La Pachamama (la Mère Terre), les «Misachicos» (procession religieuse des villageois), la «Apacheta» (autel en pierre dressé au sommet d’un chemin en honneur de la Pachamama) et la «Señalada» (fête au cours du quel il marque au feu du bétail), parmi tant d’autres.
Le village se distribue sur deux longues rues goudronnées où les maisons blanches de plein pied s’étalent. Les rues transversales sont en gravelles. Les ouvertures sont étroites pour empêcher les vents souvent présents d’entrer dans les habitations et pour y tempérer l’amplitude thermique importante entre la journée et la nuit. On peut avoir +40ºC la journée et -20º la nuit, de plus à plus de 3.775m d'altitude, la réverberation et les UV sont telles qu'il vaut mieux se protéger du soleil. Le village en lui-même n’as pas grand attrait et de plus ne cache pas de « trésors » touristiques particuliers. Il est devenu connu pour la simple et unique raison que le train des nuages provenant de Salta en avait fait son terminus. La population de 5 482 habitants en 2001, maintenant plus de 13,000 selon notre guide, vivent des mines de cuivre (cobres en espagnol) et de borax exploitées tout près du village. Petite anecdote..notre chauffeur s'est aperçu au moment où l'on devait repartir qu'une de ses roues étaient dessoufflée...il nous a laissé au centre du village pour aller faire réparer...attente d'une heure. Les jeunes de la photo ont passés cette heure avec nous ...ils adoraient qu'on les prenne en photo et se disputaient la place pour ensuite voir le résultat sur nos caméras...très sympatiques petits bonhommes !!!
Pour terminer le BONJOUR OFFICIEL DE LA SEMAINE se rend au bout du Canada, à Vancouver, où vit un de nos amis, SYLVAIN...c'est à toi que ce bonjour est destiné. Un voyageur dans l'âme qui ne rêve que de partir découvrir ce vaste monde. Merci de nous lire si fidèlement.
1 commentaire:
WOW ! WOW ! WOW ! Je manque de mots en voyant vos photos et en vous lisant ! Mon coeur bat plus fort au moment de grand bonheur qu'est celui de vous lire chaque jour. L'incroyable richesse de cette nature grandiose et la chaleur naturelle des gens qui vivent au sein de ces montagnes; montagnes qui nous racontent leur histoire en nous imprégnant de leur couleurs, de leurs crevasses, de leurs startes superposées aux couleurs impressionnantes. Je vous suis d'une reconnaissance sans borne de me permettre de partager votre quotidien andin.
VOUS êtes mon cafe con leche del sol quotidien.
Gracias,,,,muchas gracias !
Diane xxx
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