mardi 20 janvier 2009

Deux quartiers : un situé au nord de Santiago et l'autre à l'ouest...

C'est au nord de la ville que se trouve le grand cimetière de Santiago. C'est un mardi matin que nos pas s'y sont dirigés...à une bonne heure quinze minutes de l'appartement en passant par le "mercado". Il se situe tout au bout de l'avenida La Paz. Cet immense cimetière a été créé en 1819. On y retrouve, un peu comme à celui de Recoleta à Buenos Aires en Argentine, d'imposants mausolées...mais ici ils sont moins nombreux et la végétation est beaucoup plus présente qu'à B-A.
Des arbres, des arbustes et des fleurs cernent les allées. Dès que nous franchissons le grand portail d'entrée on se retrouve dans un autre monde...un monde de tranquillité où les bruits de la ville se font si discrets que nous nous croyons à la campagne.
Les statues sont en grand nombre et elles représentent le plus souvent des anges. Des anges pour veiller sur les morts mais aussi pour les visiteurs qui viennent s'y promener.
La seule petite critique que je soulèverais est le manque de banc pour pouvoir se reposer et prendre un moment de réflexion dans ce lieu qui est propice au recueillement.
Nous avons aussi rechercher la sépulture de l'ancien président Salvador Allende...pour finalement questionner une personne qui nous a bien indiqué la direction à suivre pour la découvrir.
La voici : un monument imposant mais en toute simplicité. Un mausolée érigé à la mémoire de cet ancien président mort lors du coup d'état de septembre 1973.
Le gouvernement de cette période refusa à la dépouille d'Allende l'accès au cimetière général de Santiago. Ce fut que le 05 septembre 1990 que le cercueil de l'ancien président arriva enfin,ici, au cimetière général.
Le corps de Salvador Allende a été exhumé mardi matin 05 septembre à Vina Del Mar (près de Valparaiso) où il se trouvait depuis ses funérailles. Une messe a été dite dans la cathédrale de la capitale puis, sous une pluie de fleurs, et devant une foule immense, le cortège funèbre a pris la route du cimetière. Pour le secrétaire général du Parti communiste chilien Volodia Teitelbum, « ces obsèques constituent un fait sans précédent dans l’histoire chilienne. Un président sans tombe reçoit enfin une sépulture et la reconnaissance de son peuple ».
A 15h30, la foule se pressait autour du cimetière. Des jeunes gens, à peine nés en septembre 1973, nous ont déclaré : "Nous venons saluer la mémoire d’un président démocrate, celle aussi de tous nos compatriotes tombés pendant la dictature. Nous refusons l’oubli, l’impunité des criminels." Nous nous sommes recueillis aussi en pensant à ce qui s'était passé à ce moment-là mais aussi à tout ce qui se passe présentement dans le monde.


Un autre quartier...une autre direction. Cette fois dirigeons-nous vers l'extrême ouest de la ville. Le quartier se situe quasiment au pied des montagnes et porte le nom de "Los condes".
Nous avons pris le métro pour se rendre au bout de la ligne rouge soit la station "escuela militar" (école militaire) et de là nous avons marché une bonne heure en ce dimanche matin où tout est calme. Nous avons suivi la rue principale qui est en fait un grand boulevard mais en ce jour de Dieu, les voitures y sont presque absentes. Dommage qu'un nuage de smog camoufle les montagnes qui se font plus présentes...nous voyons même des sommets enneigés. Tout au bout du boulevard se trouve le petit village nommé "pueblito los dominicos" qui a été érigé sur une terre appartenant aux dominicains.











C'est dans les années 1978 que s'est développé ce village où 160 artisans y ont un atelier. Des ateliers, petits et colorés, où les artisans travaillent sous nos yeux.

On y retrouve des objets très originaux, et de l'artisanat chilien habituel ...des tricots, de la céramiques...des peintures de paysages et de gens d'ici...vraiment un endroit à voir et où il est agréable de s'y promener...il y a de la verdure partout et un petit ruisseau traverse allégrement le village...à découvrir.





Un petit ballon ma chère dame...va-t-elle conclure la vente ? Eh oui, la dame est repartie avec le ballon en main.










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