La différence est frappante au niveau de la circulation, à B.A. à toute heure du jour le trafic est intense, alors qu'à Santiago, à part les heures de pointes les autos ne sont pas omniprésentes. Une autre différence est le transport en commun, à B.A. il y a plusieurs compagnies privées d'autobus qui offrent le service dans la ville. Il en résulte un nombre incroyable d'autobus de toutes les couleurs et la plupart dans un état pas très rassurant. Le bruit qu'ils font est infernal et ils polluent de manière excessive.
C'est tout le contraire à Santiago, la ville a le métro le plus récent de l'Amérique du Sud. Les stations sont belles, les wagons sont récents et confortables. Vraiment ce métro n'a rien à envier à celui de Montréal. Comparativement le métro de B.A. est le plus vieux du continent sud-américain, il a été inauguré en 1913. Cependant le service est très bien et dans l'ensemble les stations et wagons sont bien entretenus.
Avant 2007, à Santiago, le transport par autobus semblait fonctionner un peu comme à B.A., plusieurs compagnies privées offraient le service avec de vieux autobus et les chauffeurs étaient payés à pourcentage. Alors ils passaient sur les artères le plus achalandées et passaient sans s'arrêter s'il y avait seulement une personne agée sur le coin, car celle-ci avait un tarif plus bas! Depuis 2007, le gouvernement à former une entreprise, Transantiago, qui intègre les bus et le métro. La très grande majorité des autobus ont été changés, les principaux circuits sont desservis par des bus articulés et très modernes. Ils sont beaucoup moins polluants et nettement moins bruyants. Chose très surprenante, les autobus peuvent faire entrer des personnes en chaise roulante. Une plateforme au centre de l'autobus s'ouvre et permet à la chaise roulante de pénétrer très facilement. Pas mal du tout! Comme tout ne peut pas être parfait, la mise en place du système à été très cahotique. Il faut savoir que tout le système a été changé du jour au lendemain, alors il y a eu un véritable cahot au début. Pour notre part, nous trouvons que maintenant tout semble très bien fonctionner, le paiement se fait surtout par carte à puce et les tranferts sont possible entre le métro et le bus. Le système informatique reconnait la carte et sait si l'usager vient d'une station de métro et qu'il prend le bus pour un transfert, alors il ne déduit pas le prix de ce passage sur la carte. Les cartes à puce sont rechargeables.
Le parc automobile est également très différent entre B.A. et Santiago. Nous vous avions souvent montré de très vieilles voitures en Argentine, il y en avait que nous nous demandions comment elles faisaient pour pouvoir encore rouler. Encore une fois ces vieilles voitures polluent beaucoup plus et sont plus bruyantes. Les premiers jours à B.A. nous avions des problèmes de respiration tellement le smog est présent.Comme je l'indiquais au début, la circulation à Santiago est moins dense et les voitures sont beaucoup plus récentes. Je dirais que l'âge moyen des véhicules est environ le même qu'à Montréal. À B.A. il n'était pas rare de voir des voiture ayant plus de 40 ans.
Nous ne voyons pas ici les boulevards de 6,7 ou 8 voies comme nous voyions à B.A.. Il est beaucoup plus facile de circuler à pied dans la ville et nous ne nous sentons pas continuellement agressé par le bruit et la pollution.
Le train aussi avantage énormément Santiago. Le pire train que nous avons pris est celui reliant Buenos Aires à La Plata, capitale de la province de Buenos Aires. Le wagon semblait dater de la deuxième guerre mondiale et à la place de vous parler des bancs, je vais vous le montrer. Il y avait des trains un peu plus moderne, cependant dans le majorité des cas, les wagons étaient dans de piteux états.
Alors qu'ici nous avons pris le train reliant la capitale à Rancagua, le wagon était moderne, les sièges confortables. Vraiment un autre monde avec les trains de B.A.. Nous avons vu d'autres trains et tous ceux que nous avons vus étaient impeccables. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'exemple de trains en moins bon état, mais nous nous en avons pas vus.
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