Aujourd'hui je vais faire le tour des différences qui nous ont le plus surpris entre les deux capitales de pays voisins. L'architecture ou plutôt l'aménagement du territoire est très contrastante entre les deux villes. Il nous a semblé qu'à Buenos Aires les quartiers étaient plus typés. Dans le centre, les édifices datent presque tous du début du 20ième siècle, environ une dizaine d'étages et construit directement sur le bord du trottoir. Il en résulte une sensation d'homogénéité, par contre à part les très beaux parcs, la verdure est presque inexistante.
Pour retrouver des édifices plus modernes, il faut se retrouver sur la rue Libertador ou dans le quartier Puerto Madero. Il y a donc très peu d'édifices modernes dans le centre.
Pour Santiago, le développement semble avoir été fait de manière plus échevelé. Un magnifique édifice du 19ième siécle peut avoir comme voisin, un des années 50 d'un côté et de l'autre une tour à bureaux tout ce qu'il y a de plus nouveau. Je crois que la protection du patrimoine architectural est moins important ici qu'à B.A. D'ailleurs nous avons vu un très bel édifice qui semblait en parfait état, avec une affiche sur le toit annonçant qu'il y aura bientôt une tour à condo érigé à sa place. Pour moi, je trouve dommage de ne pas protéger notre histoire, sinon à la fin, toute les villes vont se ressembler!
Nous vous avions parlé en Argentine de l'absence de grues sur les chantiers de construction. Même les édifices de 15, 20 étages, nous ne voyons pas de grues. Les ouvriers montent le nécessaire avec un treuil électrique et même avec une corde et une poulie. Alors que de ce côté-ci de la cordillère des Andes, les grues sont partout. Comme les édifices neufs se construisent un peu partout, les grues suivent. Le travail doit sûrement avancer plus rapidement. Le contracteur en moi a remarqué un autre détail, au Chili ils ne construisent pas avec les mêmes matériaux qu'en Argentine. Là-bas, les briques creuses sont le matériel le plus utilisé. Ils font une dalle de béton, placent quelques petites colonnes de béton et ensuite comble les murs avec les fameuses briques. Ce que j'ai remarqué ici, c'est que les constructions sont beaucoup plus semblable à ce que nous retrouvons au Québec. Une dalle de béton, d'importantes colonnes de béton et l'extérieur est aussi avec du béton, mais les divisions intérieures sont faites avec des montants en métal léger recouvert de gypse. Je n'ai malheureusement pas encore vu de petits édifices en construction, alors je vous parle seulement des grands édifices. Au début j'étais surpris d'une telle différence entre les deux pays ayant en gros le même climat. Mais il y a une différence majeure entre les 2 pays, ici au Chili les risques de tremblements de terre sont beaucoup plus grands. C'est peut-être ce qui explique les différences.
Nous avons aussi constater que les motocyclistes portent les casques de sécurité sur la TÊTE. Et oui, en Argentine nous vous avions expliqué que la plupart n'avaient pas de casques et que ceux qui l'avaient le portaient sur le coude!!! ou simplement devant eux sur les cuisses. Ce que l'on nous avaient dit était qu'il fallait porter le casque mais que le règlement ne spécifiait pas qu'il devait être porté sur la tête!
Au grand bonheur de Marie, il y beaucoup moins de chiens errants et presque pas de crottes sur les trottoirs. Nous ne voyons pas beaucoup de gens qui se baladent aussi avec leur animal préféré. Alors qu'à B.A. nous devions faire constamment attention à l'endroit où nous mettions les pieds. Il y avait aussi les promeneurs de chiens, avec 10-20 et même 25 chiens ensemble.
À Santiago et au Chili en général, ils n'ont pas de problème avec la monnaie. En Argentine, la monnaie était rare et régulièrement aux caisses des supermarchés, la caissière criait "MONEDA" pour faire venir un superviseur avec un petit sac de monnaies pour en donner un peu à la caissière qui en manquait. Dans les épiceries, ils ont ici des emballeurs, ce qui accélère de beaucoup le service. Plus de longues files à toute heure du jour.
La pratique religieuse semble moins suivi au Chili, alors que nous avions entendu que le pays était un des plus religieux de l'Amérique du Sud. Très rarement nous voyons des gens se signer en passant devant une église, cette pratique nous avait énormément surpris en Argentine.
En terminant, je trouve que dans l'ensemble, il ya moins de belles femmes ici qu'en Argentine. Cependant je suis certain que si une Chilienne lit cette chronique, elle est l'exception qui confirme la règle. Je vous laisse sur cette devinette; la belle femme sur cette photo, Statue une Chilienne ou une Argentine?
lundi 26 janvier 2009
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