samedi 31 janvier 2009

Une visite suggérée par mon homme...

Mercredi 14 janvier, 7h50...il fait déjà 23°C..devrais-je endosser une petite veste avant de partir...je me décide et je pars sans elle. Heureusement car elle n'était vraiment pas nécessaire. Nous partons ce matin vers une destination dont mon homme me parle depuis plusieurs jours...En fait, Bernard avait vu sur internet qu'il y avait un glacier dans le coin et c'est lors d'une de nos quelques visites à Sernatur (qui est le principal bureau touristique de Santiago) que nous avions appris le nom de notre destination de ce jour soit San Gabriel.
En arrivant à la station de métro nous prenons un exemplaire de chacun des deux journaux offerts gratuitement du lundi au vendredi inclusivement "La Hora" et "Publimetro"...cela me fera de la lecture pendant les 90 minutes du trajet en autobus. Nous prenons le métro pour 13 stations. Surprise ! La ligne verte du métro se déplace en grande partie à l'air libre...par un viaduc aérien...en fait cela nous fait beaucoup pensé au métro-train de la ville de Vancouver dans l'ouest Canadien. Les 3 dernières stations de cette ligne verte nous font voir un paysage urbain très américanisé...concrètement en se fermant les yeux et en les ré-ouvrant on pourrait se croire dans un quartier de Brossard (au Québec) avec ses maisons deux étages aux toits en bardeaux longeant le boulevard Taschereau affichant ses homeDepot (ici, HomeCenter)...ou toute autre ville américaine...ou Sydney (Australie)...
Rendu à la station Bellavista-Florida nous débarquons et partons à la recherche du micro-bus (ici ils appellent ça les MetroBus) qui nous conduira à San Gabriel. Il est 8h25...on se dépêche car il en part un à tous les 30 minutes et nous ne voulons pas manquer celui de 8h30.
Le Metrobus est là...le numéro 72...32 sièges ...tous occupés...et il y a 6 personnes debout...on y monte...et avant que le chauffeur partent le moteur à 8h35 ...2 autres personnes montent aussi. Bon...sachant qu'il y aura plusieurs arrêts en cours de route...on pense qu'on pourra avoir un siège sous peu. Pendant les 45 premières minutes du trajet...rien d'intéressant...nous traversons la zone semi-urbaine du grand Santiago. L'autobus arrêtent souvent et malgré que nous croyons l'autobus plein...il y a toujours 3 ou 4 personnes qui pénètrent...nous, nous restons à l'avant...près du chauffeur pour voir un peu où nous allons. En parlant du chauffeur...il nous inquiète...l'autobus a une conduite manuelle...il conduit d'une main...accepte l'argent des nouveaux passagers qui montent avec la main qui change les vitesses et entre ces différentes actions il prend le temps de prendre quelques appels avec son cellulaire !!! Tout ça en continuant à conduire! À partir du moment où nous avons dépassé la ville...nous sommes sur une route et là il prend de la vitesse...on s'accroche...les virages sont serrés ...à un moment, j'ai ressenti une douleur à la main gauche...pour la première fois de ma VIE ...j'ai une crampe à l'auriculaire...ceux qui connaissent la crampe aux orteils savent comment cela peut être douloureux...c'est la même douleur. Je dois descendre la main le long du corps et ne me retenir qu'avec la main droite ...mon homme est là, tout près et me retient aussi...quelques minutes (que j'ai trouvé longues) et le mal part.
Le paysage commence à être intéressant...les montagnes se font plus proches et nous voyons le Rio Maipo courir le long de la route...le courant y est très fort.
Premier arrêt dans le village San Jose...ou le conducteur nous annonce une pause de 10 minutes pour ceux qui veulent aller à la toilette.




Nous sommes repartis que 25 minutes plus tard !!
Les gens en profitaient pour griller une petite cigarette et comme par hasard il y avait un petit resto ...pour acheter quelques "empanadas" (petits pâté feuilletés à la viande)toutes chaudes. Le chauffeur reçoit-il un pourcentage des ventes ? La question est posée !

Pendant notre attente...nous avons vu l'escorte de cette vache par deux "caballeros"...les chiens du coin se faisaient une joie de courir entre les pattes des chevaux.














Finalement nous sommes arrivés à destination après 2h15. SAN GABRIEL est vraiment un tout petit village. À peine 50 familles y vivent.
Petit village peut-être mais GRAND paysage. Les hautes montagnes sont toutes proches. Il est 10h45.














Nous commençons notre exploration en longeant pendant 500 mètres la route...mais comme il n'y a pas d'accotement, nous retournons sur nos pas...Bernard me faisant remarquer qu'il a vu un commencement de rue un peu plus loin.
Nous nous y rendons...en effet...je croyais de mon côté que c'était une entrée privée mais c'est bien une rue non asphaltée. C'est là que commence le village de San Gabriel.
La TRANQUILITÉ respire librement dans ce calme village. Une chose qui nous a étonné...les rues sont presque toutes asphaltés...ce qui est une grosse différence avec l'Argentine où des villes comme Pinamar où seulement quelques rues sont en asphalte.








Les chevaux sont très présents et nous avons eu le temps d'observer ce jeune "caballero" qui faisait faire quelques exercices à son "amigo".














Une excursion d'une demi-journée qui a charmé mon Bernard et qui m'a aussi beaucoup plu.



vendredi 30 janvier 2009

Moustiques, oeufs et yeux bleus.


Treillis métallique fin enchâssé dans un cadre de bois, destiné à empêcher les insectes de pénétrer dans une habitation...eh oui, je veux, aujourd'hui vous entretenir de cet outil indispensable au Québec mais ici COMPLÈTEMENT inutile...et j'ai nommé le MOUSTIQUAIRE.
L'Amérique latine du sud semble ignoré l'existence de cet objet ...en Argentine nous avions été surpris de ne pas voir de treillis fins aux fenêtres et Santiago nous réservait le même étonnement. L'appartement a une porte-patio faisant tout le mur de la pièce et la fenêtre de la chambre est de bonne dimension aussi et aucun moustiquaire ne protège l'appartement de l'invasion de moustiques. Il est vrai que nous ne voyons pour ainsi dire aucun moustique...seules quelques mouches osent se montrer...elles entrent librement par la porte-patio toujours grandement ouverte...comme la fenêtre de la chambre...elles font un ptit tour du salon et ressortent tout aussi librement sans que nous ayons besoin de faire un geste pour les inciter à retourner à l'extérieur. Nous n'avons jamais entendu une mouche ou un maringouin nous déranger pendant la nuit. Depuis que nous sommes dans l'hémisphère Sud nous n'avons eu AUCUNE piqûre d'insecte !!! C'est quand même incroyable...nous avions amené des tourbillons d'insecticides que nous n'avons qu'à allumer pour éloigner les moustiques...ils n'ont pas servi...ce n'est pas que je déplore le manque de bibittes mais nous sommes muet d'étonnement et espérons que cette condition se poursuivra tout au long de nos derniers mois de voyage.

L'alimentation ...une autre tâche quotidienne qui devient plus facile pendant la saison estivale vu l'abondance des fruits et légumes disponibles. Ici, avec l'immense marché public il serait criminel de ne pas profiter de cet afflux pour bien manger et surtout de manger équilibré.
Je vous ai déjà parlé du prix des fruits...alors passons un peu aux autres ingrédients de base...un litre de lait (ici, le lait est mis dans un contenant cartonné et il se trouve sur les tablettes non réfrigéré) (c'est la seule quantité disponible) coûte 509 pesos ($1.00 cdn), 12 oeufs 1080 pesos ($2.00), un gros poulet rôti 3290 pesos ($6.75 et pour nous 3 repas), comme confiture il y a celles aux fraises, mûres, pêches...on retrouve le dulce de leche mais ici ils appellent ça le "Manzar"...
Petite anecdote : Nous étions assis sur un banc de la Plaza de armas quand nous avons été abordé par un homme qui demandait des sous pour un certain programme pour les étudiants d'une des nombreuses universités de la ville...parle, parle...en regardant mon homme il aperçoit ses beaux yeux bleus et m'annonce que je devrai faire très attention car ici les hommes aux yeux bleus sont très recherchés par les femmes de ce pays vu leur rareté. Oups ! Je ferai TOUT pour éloigner les chiliennes de MON homme. C'est drôle que mon homme ait appris cette nouvelle avec dans les yeux un regard intéressé...prend garde à toi Bernard Caron...souvent je lui lance cette directive à l'approche d'une jolie chilienne : Vite...baisse les yeux !

jeudi 29 janvier 2009

Parlons un peu de tous ses gens qui habitent Santiago.

C'est bien beau de vous parler constamment des édifices ou des bâtiments anciens que Santiago offre mais cette ville, que nous apprenons tous les jours à aimer davantage, a une population de gens que nous affectionnons de plus en plus ...dû au fait que nous les croisons tous les jours. C'est par cette chronique que je vous les présente officiellement.



Il y a tout d'abord notre jeune "prédicateur" qui se fait un devoir de venir à tous les soirs à la grande "plaza de armas" prêcher ou crier la bonne nouvelle en annonçant à qui mieux mieux les bienfaits du paradis et pour y arriver, selon lui, il vaut mieux vivre un enfer sur terre...Femme écouter votre mari...enfants ayez le respect de votre père...autant de paroles appuyés de forts mouvements des bras et de pas d'un côté puis de l'autre...il y a toujours quelques personnes attentives à ses paroles et gestuels.
La chaleur étouffante offerte en cadeau par le gros soleil est-elle la raison qui fait que les gens de Santiago sont de grands consommateurs de crème glacée ? C'est vrai qu'elle est délicieuse et que les crêmeries regorgent de saveurs et proposent tous les formats pour assouvir ce petit caprice. À toute heure du jour ...un petit carnet de crème glacée fait plaisir à son homme et permet une petite pause.











Le tarot :Ensemble de cartes à jouer, plus longues que les cartes ordinaires, portant des figures spéciales toutes différentes, souvent utilisées en cartomancie pour dire la bonne aventure. Ici, c'est au quotidien...que les liseurs de tarots font leur travail. On les retrouve, bien sûr, dans les parcs, les coins de rues, ...un peu partout. Les seuls accessoires pour pratiquer leur oeuvre...une petite table et deux tabourets. Rarement nous avons vu le tabouret client vide...donc nous concluons que l'avenir intéresse les chiliens.









Les peintres sont aussi présents au quotidien. On les voit travailler sans relâche ...se souciant peu des gens qui les observent.











Toute fontaine offrant une eau fraîche ne peut qu'attirer des enfants en manque de piscine. Comme nous sommes en été, les vacances pour des milliers d'enfants et un thermomètre qui frise les 34°C à l'ombre...il n'en faut pas plus pour que les enfants sy 'amusent ... souvent l'idée de me joindre à eux m'a effleurée...ce n'est que mon vénérable âge qui m'a retenu un peu !!!

Lors d'une petite visite au marché, nous avons essayé un des plats typiques du Chili soit le "postre de choclo" ...le pâté de maïs. Un plat qui ressemble énormément à notre pâté chinois. Délicieux...promis...j'ai la recette et je compte bien la partager avec vous lors d'un repas...dans notre prochaine maison. Je vous laisse avec deux graffitis (plus celui en début de chronique) qui nous ont touché par la réalité de l'oeuvre et l'intensité que nous pouvions capter qu'à les regarder.
De l'excellent travail...des tableaux qui parlent d'eux-même.








mercredi 28 janvier 2009

Un peu de tout...à la sauce Chilienne.

Le parc QUINTAL NORMAL se situe du côté sud de Santiago. C'est par une longue marche de plus d'une heure trente que nous y sommes arrivés. Il est très grand ...plus de 40 hectares avec un lac artificiel à l'intérieur.
On y retrouve la plus grande quantité de musées de Santiago : celui d'Histoire Naturelle(construit en 1875), celui de Technologie et le Musée de Chemins de fer.








La création de ce parc commence en 1814 quand cette terre n'appartenait pas encore à la ville de Santiago. Il est au coeur d'un quartier résidentiel. Le nom de ce lieux «Quinta» s'employait en référence au passé colonial dont les fondateurs devaient payer la quinta ou un cinquième des gains aux autorités locales de l'époque.
Ce parc Forestier situé sur la rive du Rio Papoche est LE parc le plus populaire pour les petites familles du grand Santiago. Les arbres y sont vraiment très beaux et prestigieux.



Pour se rendre à ce parc nous avons pris plusieurs rues dont les vieux immeubles et les longues rangées d'arbres nous ont subjugués.
Une promenade agréable et souvent nous étions seuls sur ses longues rues en ce dimanche matin.







Une belle église que nous avons croisé et photographié.
Dans un tout ordre d'idée...je voulais vous parler des légumes et plus particulièrement des épis de maïs qui sont, ici, très très gros...pas plus longs que ceux du Québec, mais, au moins, deux fois plus large...la grosseur de deux épis...et les carottes aussi ont le même gabarrit...petites mais très larges !
Santiago a un lot complet de restauration nord-américaine...on y reconnaît les chaînes de Dunkins Donuts (une douzaine de beignes coûte 6000 pesos et ils ne sont pas comme ceux que nous connaissons), PFK, McDonalds, Burger King, Pizza hut. Un autre quartier où nous avons eu la chance de nous y promener est celui bien original appelé "Barrio Paris Londres" qui ressemble à Paris, avec ses petites rues pavées, ses arbres et ses batiments a l'architecture européenne...Il est bien certain qu'un ciel si bleu fait bien ressortir les couleurs pastels des édifices anciens.
Très très beau quartier ...

Pour terminer cette chronique le BONJOUR OFFICIEL DE LA SEMAINE sera donner cette fois-ci à une personne que Michel a rencontré lors d´un projet sur le transport en commun au Québec, une femme qui a comme passion la politique et la "construction"...vu qu´elle vient de terminer la construction de sa nouvelle maison...à St-Ferréol-les-neiges. Maintenant une amie...et nous avons nommé PARISE CORMIER...salue à toi et à toute ta petite famille...profitez de la belle saison pour nous et continuez de nous lire.

mardi 27 janvier 2009

"El barrio Brazil"

Le quartier "Brazil" ne fait que quelques rues mais chaque personne qui y passe se sent transporté dans un quartier de la vieille Europe. Des rues étroites, entrelacées, de vieux édifices en pierre et le tout débouchant sur une jolie fontaine prenant place sur un square adorable avec sa végétation offrant une ombre souhaitée. Les gens s'y arrêtent le temps de plonger la tête sous l'eau question de se rafraîchir un peu.










Ce quartier étaient le lieu d'habitation de l'aristocratie et de la classe moyenne à la fin du 19ième siècle. Plusieurs grandes universités s'y sont installées, des petits musées ainsi qu'une gamme complète de petits bistro forts sympathiques et affichant des prix très bas pour satisfaire les appétits des étudiants.

Une agréable journée de découvertes ne peut que se terminer avec un coucher de soleil fort coloré dont voici les premières teintes qui s'installent.
Cet édifice est la Moneda...les rayons du soleil se réflétant sur son étoile ont attiré la lentille de ma caméra.

lundi 26 janvier 2009

Comparaisons B.A. Santiago, prise 2.

Aujourd'hui je vais faire le tour des différences qui nous ont le plus surpris entre les deux capitales de pays voisins. L'architecture ou plutôt l'aménagement du territoire est très contrastante entre les deux villes. Il nous a semblé qu'à Buenos Aires les quartiers étaient plus typés. Dans le centre, les édifices datent presque tous du début du 20ième siècle, environ une dizaine d'étages et construit directement sur le bord du trottoir. Il en résulte une sensation d'homogénéité, par contre à part les très beaux parcs, la verdure est presque inexistante.
Pour retrouver des édifices plus modernes, il faut se retrouver sur la rue Libertador ou dans le quartier Puerto Madero. Il y a donc très peu d'édifices modernes dans le centre.
Pour Santiago, le développement semble avoir été fait de manière plus échevelé. Un magnifique édifice du 19ième siécle peut avoir comme voisin, un des années 50 d'un côté et de l'autre une tour à bureaux tout ce qu'il y a de plus nouveau. Je crois que la protection du patrimoine architectural est moins important ici qu'à B.A. D'ailleurs nous avons vu un très bel édifice qui semblait en parfait état, avec une affiche sur le toit annonçant qu'il y aura bientôt une tour à condo érigé à sa place. Pour moi, je trouve dommage de ne pas protéger notre histoire, sinon à la fin, toute les villes vont se ressembler!
Nous vous avions parlé en Argentine de l'absence de grues sur les chantiers de construction. Même les édifices de 15, 20 étages, nous ne voyons pas de grues. Les ouvriers montent le nécessaire avec un treuil électrique et même avec une corde et une poulie. Alors que de ce côté-ci de la cordillère des Andes, les grues sont partout. Comme les édifices neufs se construisent un peu partout, les grues suivent. Le travail doit sûrement avancer plus rapidement. Le contracteur en moi a remarqué un autre détail, au Chili ils ne construisent pas avec les mêmes matériaux qu'en Argentine. Là-bas, les briques creuses sont le matériel le plus utilisé. Ils font une dalle de béton, placent quelques petites colonnes de béton et ensuite comble les murs avec les fameuses briques. Ce que j'ai remarqué ici, c'est que les constructions sont beaucoup plus semblable à ce que nous retrouvons au Québec. Une dalle de béton, d'importantes colonnes de béton et l'extérieur est aussi avec du béton, mais les divisions intérieures sont faites avec des montants en métal léger recouvert de gypse. Je n'ai malheureusement pas encore vu de petits édifices en construction, alors je vous parle seulement des grands édifices. Au début j'étais surpris d'une telle différence entre les deux pays ayant en gros le même climat. Mais il y a une différence majeure entre les 2 pays, ici au Chili les risques de tremblements de terre sont beaucoup plus grands. C'est peut-être ce qui explique les différences.
Nous avons aussi constater que les motocyclistes portent les casques de sécurité sur la TÊTE. Et oui, en Argentine nous vous avions expliqué que la plupart n'avaient pas de casques et que ceux qui l'avaient le portaient sur le coude!!! ou simplement devant eux sur les cuisses. Ce que l'on nous avaient dit était qu'il fallait porter le casque mais que le règlement ne spécifiait pas qu'il devait être porté sur la tête!
Au grand bonheur de Marie, il y beaucoup moins de chiens errants et presque pas de crottes sur les trottoirs. Nous ne voyons pas beaucoup de gens qui se baladent aussi avec leur animal préféré. Alors qu'à B.A. nous devions faire constamment attention à l'endroit où nous mettions les pieds. Il y avait aussi les promeneurs de chiens, avec 10-20 et même 25 chiens ensemble.
À Santiago et au Chili en général, ils n'ont pas de problème avec la monnaie. En Argentine, la monnaie était rare et régulièrement aux caisses des supermarchés, la caissière criait "MONEDA" pour faire venir un superviseur avec un petit sac de monnaies pour en donner un peu à la caissière qui en manquait. Dans les épiceries, ils ont ici des emballeurs, ce qui accélère de beaucoup le service. Plus de longues files à toute heure du jour.

La pratique religieuse semble moins suivi au Chili, alors que nous avions entendu que le pays était un des plus religieux de l'Amérique du Sud. Très rarement nous voyons des gens se signer en passant devant une église, cette pratique nous avait énormément surpris en Argentine.
En terminant, je trouve que dans l'ensemble, il ya moins de belles femmes ici qu'en Argentine. Cependant je suis certain que si une Chilienne lit cette chronique, elle est l'exception qui confirme la règle. Je vous laisse sur cette devinette; la belle femme sur cette photo, Statue une Chilienne ou une Argentine?

dimanche 25 janvier 2009

Comparaison transport B.A./Santiago

Il est toujours boiteux de faire des comparaisons, alors aujourd'hui je vais en clopiner pour la peine! Après avoir passé un mois à Buenos Aires et 3 semaines à Santiago je vais en faire la comparaison selon mon humble avis. Commençons par le transport! Si Santiago est une vrai métropole avec ses 6 millions d'habitants, Buenos Aires entre sans contredit dans la catégorie des mégapoles comptant une population de 13 millions de personnes.
La différence est frappante au niveau de la circulation, à B.A. à toute heure du jour le trafic est intense, alors qu'à Santiago, à part les heures de pointes les autos ne sont pas omniprésentes. Une autre différence est le transport en commun, à B.A. il y a plusieurs compagnies privées d'autobus qui offrent le service dans la ville. Il en résulte un nombre incroyable d'autobus de toutes les couleurs et la plupart dans un état pas très rassurant. Le bruit qu'ils font est infernal et ils polluent de manière excessive.
C'est tout le contraire à Santiago, la ville a le métro le plus récent de l'Amérique du Sud. Les stations sont belles, les wagons sont récents et confortables. Vraiment ce métro n'a rien à envier à celui de Montréal. Comparativement le métro de B.A. est le plus vieux du continent sud-américain, il a été inauguré en 1913. Cependant le service est très bien et dans l'ensemble les stations et wagons sont bien entretenus.
Avant 2007, à Santiago, le transport par autobus semblait fonctionner un peu comme à B.A., plusieurs compagnies privées offraient le service avec de vieux autobus et les chauffeurs étaient payés à pourcentage. Alors ils passaient sur les artères le plus achalandées et passaient sans s'arrêter s'il y avait seulement une personne agée sur le coin, car celle-ci avait un tarif plus bas! Depuis 2007, le gouvernement à former une entreprise, Transantiago, qui intègre les bus et le métro. La très grande majorité des autobus ont été changés, les principaux circuits sont desservis par des bus articulés et très modernes. Ils sont beaucoup moins polluants et nettement moins bruyants. Chose très surprenante, les autobus peuvent faire entrer des personnes en chaise roulante. Une plateforme au centre de l'autobus s'ouvre et permet à la chaise roulante de pénétrer très facilement. Pas mal du tout! Comme tout ne peut pas être parfait, la mise en place du système à été très cahotique. Il faut savoir que tout le système a été changé du jour au lendemain, alors il y a eu un véritable cahot au début. Pour notre part, nous trouvons que maintenant tout semble très bien fonctionner, le paiement se fait surtout par carte à puce et les tranferts sont possible entre le métro et le bus. Le système informatique reconnait la carte et sait si l'usager vient d'une station de métro et qu'il prend le bus pour un transfert, alors il ne déduit pas le prix de ce passage sur la carte. Les cartes à puce sont rechargeables.
Le parc automobile est également très différent entre B.A. et Santiago. Nous vous avions souvent montré de très vieilles voitures en Argentine, il y en avait que nous nous demandions comment elles faisaient pour pouvoir encore rouler. Encore une fois ces vieilles voitures polluent beaucoup plus et sont plus bruyantes. Les premiers jours à B.A. nous avions des problèmes de respiration tellement le smog est présent.



Comme je l'indiquais au début, la circulation à Santiago est moins dense et les voitures sont beaucoup plus récentes. Je dirais que l'âge moyen des véhicules est environ le même qu'à Montréal. À B.A. il n'était pas rare de voir des voiture ayant plus de 40 ans.
Nous ne voyons pas ici les boulevards de 6,7 ou 8 voies comme nous voyions à B.A.. Il est beaucoup plus facile de circuler à pied dans la ville et nous ne nous sentons pas continuellement agressé par le bruit et la pollution.




Le train aussi avantage énormément Santiago. Le pire train que nous avons pris est celui reliant Buenos Aires à La Plata, capitale de la province de Buenos Aires. Le wagon semblait dater de la deuxième guerre mondiale et à la place de vous parler des bancs, je vais vous le montrer. Il y avait des trains un peu plus moderne, cependant dans le majorité des cas, les wagons étaient dans de piteux états.
Alors qu'ici nous avons pris le train reliant la capitale à Rancagua, le wagon était moderne, les sièges confortables. Vraiment un autre monde avec les trains de B.A.. Nous avons vu d'autres trains et tous ceux que nous avons vus étaient impeccables. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'exemple de trains en moins bon état, mais nous nous en avons pas vus.