Un 9h00 à 17h00 à l'île de Pâques ! Ça roule…(prise 2)suite d'hier.
Cette randonnée en vélo nous aura permis de prendre conscience de l'omniprésence des chevaux sur l'île.
Cela me chagrine de voir ses Moais face contre terre…j'aimerais bien être assez forte pour les remettre sur pied et ainsi leur redonner vie.
Ici, vous voyez deux moais…une tête qui s'est brisée et qui a glissé loin du corps et un autre qui se repose en regardant le bleu du ciel. Drôle de réaction…je me sens si bien ici, sur cette île, que je lévite !!! La route cotière porte bien son nom…les coups de pédale se font en douceur question de pouvoir vivre ces moments magiques…un plaisir pur.
Un des moments forts de cette excursion est sans conteste "LE RANO RARAKU" . Nous prenons un petit chemin de terre sur environ 1.5 km pour nous y rendre…en vélo, il faut prendre garde aux milliers de cailloux qui rendent la surface raboteuse ce qui exige une attention soutenue pour éviter une chute.
Cette montagne est un ancien volcan qui servit de carrière pour la fabrication de tous les moais de l'île. Un sentier tracé de 1.5 km nous permet de suivre un peu l'historique de la création des moais. Dès le début, des moais de toutes grandeurs sont parsemés, comme abandonnées de part et d'autre du chemin. C'est émouvant de les voir ainsi et d'être à l'endroit précis où tout a débuté. Le nombre de moais sur l'île est de plus de 880. De ceux-ci 288 sont érigés sur des plate-formes, 92 ont été laissé à des endroits en les transportant. Ici, on y dénombre près de 400 statues, souvent debout sur les pentes ou inachevées. On se rend à un des ateliers de confection, le plus grand et le plus impressionnant. On y voit un moai presque complèté.
Il y avait deux techniques de fabrication : sculpture directement dans le rocher comme celui-ci. Ou bien à l'intérieur d'une grotte que l'on créée artificiellement en taillant d'abord des couloirs pour isoler le bloc qui allait être travaillé. Un immense labeur. On commençait à sculpter en premier le devant, puis progressivement le dos, en laissant au milieu un axe rocheux soutenant la statue (comme une quille de navire). Quand le moai était terminé, en équilibre sur son axe, les derniers coups faisaient sauter celui-ci. Parfois cette opération brisait le moai !! …à suivre.
mercredi 18 mars 2009
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1 commentaire:
Je suis sans voix. Quels moments uniques et magiques vous avez vécus. C'est presqu'incroyable! Ces géants, tantôt debout, tantôt décapités, vous ont salué tous deux, en vous remerciant de vous êtes attardés à leur être, à leur grandeur, à leur droiture face à la mer, à leur sombre sort, à leur légendaire regard...
Je suis sans voix. Comment imaginer être là, devant eux, à côté d'eux..à les entendre murmurer des paroles qui semblaient perdues, mais que vous avez pu entendre parce qu'attentifs à leur histoire vous étiez.
Des paysages d'une rude beauté et...que d'histoire !
Vous figurez parmi les humains privilégies d'avoir pu mettre les pieds sur l'Ile. Grand bonheur pour vous et pour moi aussi, blottie, là, au fond de votre petite valise.
MERCI de partager ces moments de pureté grandiose.
Tierra del Fuego xxxxx
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