Nous vous avions déjà parlé des gérants de stationnements en Argentine . Pour résumé, ce sont des hommes qui décident de faire un peu d'argent en aidant les automobilistes à trouver une place de stationnement. Le problème est qu'ils s'imposent sans aucun droit. Donc ils vont dans un stationnement public et l'automobiliste qui veut y garer sa voiture doit donner quelques pesos à cet homme.
Au Chili nous voyons une nouvelle version du même manège. Cependant nous n'avons pas encore découvert si les personnes qui font ce travail sont autorisées à le faire ou si elles s'auto-proclament. Cependant ils ont trouvé une manière de se rendre utile. Muni de plusieurs chaudières, ils offrent leur service pour laver les voitures durant l'absence du propriétaire. Marie a découvert ce manège en s'apercevant que certaines voitures garées sur la rue avaient les essuie-glaces relevés. La question était pourquoi ont-ils les essuie-glaces les deux pattes en l'air comme ça? Alors, en observant un peu, ma tendre moitié a découvert que les "gérants de stationnement" lavaient les voitures et relevaient les balais du pare-brise pour montrer que le travail avait été fait.
Deuxième valeur ajoutée à saveur Chilienne: Les jeunes ayant besoin d'argent se placent sur les coins de rues pour en demander aux automobilistes arrêtés au feu rouge. Nous connaissions les "squeegees", mais ici, les jeunes font des performances de cirque! En effet, ils jonglent avec des balles, des quilles et même des torches allumées. Nous en avons vu un, avec une marionnette attachée devant lui et nous pouvions penser que c'était elle qui jonglait, l'effet était vraiment très bon. Conclusion: avec de l'imagination et un peu d'effort, les jeunes passent du statut de mendiants à travailleurs autonomes! Je suis certain que leur revenus sont proportionnels aux efforts déployés.
En terminant, parlons des alarmes de voiture. Je ne sais pas si c'est parce qu'elles sont de mauvaises qualités, mais c'est incroyable le nombre d'alarme de voiture qui se déclenche dans une journée. Si nous n'en entendons pas 10 par jour, nous n'en entendons pas une! Au moins deux à trois fois par jour, en circulant sur le trottoir, une voiture que personne ne touche se met à hurler son concert... pas très agréable à entendre. C'est la même chose la nuit, nous dormons et à toute heure, le concert reprend. Marie a même compté qu'il y avait 11 changements de son pour une même voiture lorsque la sirène se faisait entendre. Je crois que le terme "pollution sonore" serait le bon terme pour décrire ce phénomène.
vendredi 13 mars 2009
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