ou "Les coups durs du destin de cette île si magique".
Enfin la civilisation! Encore aujourd'hui l'origine des premiers habitants de l'Île de Pâques est matière à spéculation. Un large consensus établi cependant l'origine des pionniers à des ressortissants de la Polynésie il y environ 1500 ans. La légende raconte qu'un roi ayant été chassé du pouvoir parti à la recherche d'un nouveau territoire. Il débarqua à Rapa Nui avec suffisamment de personnes pour faire un peuplement.
Pour bien comprendre le défi, il faut savoir que Tahiti est à plus de 4,000 kilomètres de distance, à l'époque aux environs des années 500, personne ne connaissait l'île, aucune carte existait. Alors comment ont-ils fait avec les bateaux de l'époque pour parcourir toute cette distance et arriver à ce minuscule îlot au milieu de cet océan? Avec le temps, l'île fut séparée en une dizaine de parties pour que chacun des clans ait son territoire propre. Évidemment il y eut des guerres tribales, le territoire étant trop petit pour nourrir une si grande population. Tout de même, vers les années 1700 la population était évaluée à environ 10,000 habitants.
C'est en 1722 qu'un premier européen, le Hollandais Jacob Roggeveen, découvre, le jour de Pâques, l'île et apporte avec lui le progrès de la civilisation comme la poudre à canon et les balles. Naturellement à partir de ce jour, l'île perdît son nom polynésien, Rapa Nui. En 1770 le vice-roi du Pérou prit possession de l'île au nom du Roi d'Espagne.
Il fallût attendre en 1863 pour que les Pascuans puissent mesurer toute la bonté des Péruviens au nom du Roi d'Espagne. Six bateaux arrivèrent pour leur faire profiter d'une petite excursion! Comme trop de peuple l'on connu à cette époque, les bateaux étaient des bateaux venus chercher des esclaves pour les amener travailler dans une mine péruvienne. Une petite partie de la population réussit à se cacher, mais la très grande majorité furent fait prisonnier. Ceux qui se révoltaient furent tués et un millier jetés en prison, parmi ceux-ci, l'élite de l'île, le roi, sa famille, vieux sages et savants. À la fin du 19ième siècle, beaucoup de pays avaient déjà interdit l'esclavage alors quand la nouvelle fût connue, des pressions internationales firent que le Pérou libérèrent les survivants. Mais 80% des heureux bénéficiaires de la croisière du début étaient déjà morts dans les mines. Les rares survivants moururent presque tous de la variole durant le voyage de retour et les survivants la transmirent à ceux qui étaient demeurés sur l'île.
En 1863 avant l'arrivée des bateaux péruviens, environ 5000 personnes y vivaient, un peu plus d'une centaine survécurent à cette tragédie! Un autre dommage collatéraux, les vieux sages et savants morts en prison ont emportés avec eux la connaissance de l'écriture unique des Pascuans, c'est ce qui explique que beaucoup de mystère entoure les origines de la population. Des rongo rongo, tablettes de bois gravées de signes étranges expliquerait leur histoire, jusqu'à ce jour, personne n'a réussi à les déchiffrer.
Un des pays qui protesta auprès des Péruviens en 1864 contre l'esclavage fût le Chili. Pourtant 24 ans plus tard, le Chili prit possession de l'île et quelques année plus tard les terres furent louées à une compagnie britannique pour l'élevage de moutons. Les Pascuans furent parqués à Hanga Roa et le village fut entouré de barbelés. Les habitants devaient demander une autorisation aux militaires Chiliens pour sortir du village. Ils étaient maintenant prisonniers dans leur propre île. Par contre il y avait une bonne nouvelle, les dizaines de milliers de moutons et les éleveurs Britanniques pouvaient, eux, circuler librement sur tout le territoire!
Le contrat de location prit fin en 1952, alors, les militaires prirent le contrôle de 90% du territoire. Ce n'est que dans les année 60 que le régime se relâcha et en 1966 les Pascuans acquirent le droit de vote et des papiers d'identité. Cela veut dire que tous les Pascuans de plus de 50 ans qui nous reçoivent si bien, ont été traités de cette façon dans leur enfance!!!
Les informations ci-dessus ont été prise dans le guide "Le routard".
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