mardi 25 novembre 2008

Une rencontre improbable.

Un matin comme les autres! C'est ce que nous croyions en nous dirigeant vers la plage pour voir le soleil nous offrir ses premiers rayons. Dès nos premiers pas sur le sable, je l'ai aperçu. Je ne savais pas exactement ce que c'était, mais cela ne semblait pas être un coquillage comme nous en voyons presque tous les matins. Je m'y suis dirigé directement. Rapidement je compris qu'il s'agissait d'une boîte. Je ne m'étais pas trompé, elle était faite de bois.
De petite taille, 15 centimètres de larges, 30 de long et environ 15 de haut. En la retournant j'ai bien vu qu'il n'y avait pas de fond. Cependant il y avait 2 petits trous, probablement des vis y avaient été inséré pour tenir le fond. Une personne qui l'aura découvert avant nous l'aura ouverte pour voir le contenu! La première idée était que ce devait être un ancien coffre à bijoux. Mais un indice un peu plus loin m'a mis sur la piste.
Un oeillet était à une dizaine de mètres de la boîte. Là, mon idée était faite, nous venions de trouver une urne funéraire qui était venu s'échouer sur la plage. Un bouquet d'oeillets était couché sur le sable à une trentaine de mètres. Nous avons discuté des différentes hypothèses, Marie émit que quelqu'un était venu déposer l'urne et le bouquet à la marée haute et que le tout était demeuré sur la plage lorsque la marée baissa!
Moi je supposa qu'ils furent jetés en mer et qu'ils finirent leur navigation sur la plage. Denise me fît remarquer l'état impeccable du bouquet d'oeillets. Celui-ci ne pouvait pas avoir passé plusieurs heures dans l'eau à se faire brasser. Je remarquai un autre objet un peu plus loin, un rectangle blanc, probablement le fond. En effet, la taille est parfaite et les deux petits trous que j'avais remarqué sur le fond de la boîte était présent également sur cette petite planchette.
La conclusion à laquelle nous en sommes finalement venu est celle-ci. Probablement que l'urne fut jeté du bout du quai à la marée haute. Le courant la ramena sur le rivage et la marée baissant elle nous attendait sagement sur le sable. Le mystère demeure entier pour savoir si quelqu'un avait ouvert l'urne pensant avoir affaire à un coffre à bijoux ou si le fond céda tout simplement dans l'eau pour venir s'échouer un peu plus loin.
Cela fait réfléchir sur notre passage sur cette petite terre. Il faut profiter des moments que nous y sommes pour rendre, plus agréable, la vie des gens que nous croisons. Il n'y a personne qui réussira à me convaincre qu'une personne peut être heureuse si elle est entouré de gens laissé-pour-compte. Faire le bien c'est aussi se faire du bien.
En terminant voici mon nouvel ami, Édouardo, il demeure sur la même rue que nous et presqu'à chaque jour lors de nos balades pour se rendre à la plage, nous le croisons. C'est lui qui nous a parlé au début, il a déjà visité la région de Vancouver. Il a beaucoup aimé. Il parle un peu anglais et nous nous arrêtons chaque fois pour lui piquer une petite jasette. Nous lui avons dit aujourd'hui qu'à chaque passage, nous lui apprendrons un mot en français. Maintenant Édouardo sait que perro signifit chien en français.
À chacune de nos rencontre, il rend notre journée un peu plus belle.
Merci Édouardo!




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