samedi 15 novembre 2008

Petite interlude mouvementée !

Après à peine quelques jours de séjour…LES TAMBOURS SONT DE RETOUR!!!!Nous étions assis calmement, moi au salon regardant la télévision et Bernard à la table à l'ordi lorsque nous avons entendu un bruit que nous n'avions pas entendu depuis notre séjour à Cordobà…soit le bruit des tambours et les explosions de pétards…et ce tout près !!!! Il y aurait-il une manifestation…ici…à Pinamar…une ville si paisible ? En vitesse nous remettons nos sandales pour sortir et aller aux nouvelles. Nous n'avons qu'à traverser la rue et couper à travers du chantier de construction pour atteindre la rue principale qui est asphaltée …je m'aperçois que plusieurs personnes font comme nous et se dirigent vers l'endroit où tout semble se passer. Un regroupement de personnes manifestent…on y retrouve nos joueurs de tambours énergiques, les porteurs de banderoles et tous ceux qui crient et gesticulent pour se faire entendre…cette fois…ce qu'il y a de nouveau c'est qu'ils ont fait des tas de vieux pneus…j'en compte trois…et qu'ils y ont mis le feu…Ouach ! La boucane noire qui s'y échappe fait peur…vaut mieux ne pas être obligé de respirer cette saleté !!! Les pétards éclatent dans un bruit retentissant et les allumeurs se relaient de façon si rapide que les explosions scandent quasiment les secondes !!!!Le son strident résonne dans tout le quartier. Je ne vous avais pas encore mentionné que le poste de police de la ville de Pinamar se trouve tout à côté de notre immeuble …à peine à un coin de rue…et lorsque nous sortons de notre immeuble …nous le voyons bien. Étrangement la manifestation se fait à moins de 100 mètres du poste !!! Les policiers ne s'en plaindront pas…ils peuvent y aller à pied ! En effet, les représentants de l'ordre y sont …une bonne dizaine de policiers regardent la scène sans trop broncher !!! La manifestation à durer quelques heures puis ce fut le tour des pompiers de venir arroser le feu et de balayer pour rendre la rue accessible à la circulation. J'ai été surprise de voir que le feu intense des pneus n'avait pas trop endommagé la rue…j'aurais pensé que l'asphalte aurait fondu…mais non. Ce sont des manifestants qui pronent une plus grande force des syndicats…c'est ce que j'ai pu en déduire de leurs slogans écrits sur les banderoles.

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