Un paisible faubourg...

Notre quartier, que nous avons appris à aimer, est si tranquille que c'est très plaisant de s'y rendre après notre repas du soir pour une promenade. Voici l'édifice où notre appartement est situé. Il porte le nom de "La Toja" et contient 21 appartements ..comme le nôtre. Présentement il n'y a que 4 appartements occupés.
Ici, vous voyez une partie de la cour arrière.

On sent que nous sommes en pleine zone touristique car les affiches de location sont omniprésentes.
J'annoncerais …sans penser trop me tromper…que près…environ…

approximativement les 2/3 des maisons uni- familiales et multi-familiales sont en location pour la saison d'été qui commence, ici, le 21 décembre…jusqu'en mars. Présentement c'est passablement calme…mais il y a un peu plus d'activités lors des fins de semaines,

Les arbres sont matures et la cime s'accroche presque aux nuages.

Des eucalyptus y sont vraiment en très grand nombre.

Remarquez ici les troncs des arbres qui sont vêtus de vignes qui grimpent, qui s'enroulent pour mieux verdir l'écorce. L'effet est saisissant...et beaucoup de maisons ornent ainsi leurs troncs d'arbres.

De très jolies maisons ...dont l'entretien est impeccable et l'aménagement regorge de jolies fleurs et souvent les différents tons de vert des différentes sortes d'arbres ensoleillent les parterres...très réussi !

À Pinamar..il n'y a que quelques rues qui sont asphaltées...les 4/5 sont en sable.

Lorsque le vent se présente...ça virevolte dans tous les sens...attention aux verres de contact !

La forme des rues est circulaire avec des branchements et si parfois nous sommes étonnés de voir où cela nous a amenés !!! Facile de se perdre.

La pêche...plusieurs options !

Dès notre arrivée à Pinamar...pendant notre première promenade sur la plage...nous avons été irrémédiablement attiré par le quai des pêcheurs. Nous aimons observer leurs gestuels... toujours habiles à enfiler un appâts rapidement.
Première constatation...nous avons affaire à une nouvelle façon de pêcher que nous ne connaissions pas encore.
Tout d'abord...parlons des façons que nous maîtrisons. Ceux qui marchent les plages ont certainement croisés une ligne à pêche comme celle-ci...plantés dans le sable...la ligne flottant au gré des vagues...est-ce une bonne façon ? Personnellement nous n'avons jamais vu un pêcheur ramené une prise !!!





Comme il y a toujours des chiens (nos chicos) qui se baladent sur la plage...il arrive parfois que les chiens curieux viennent jouer avec la ligne et l'appât et que celui-ci s'accroche dans leur gueule. C'est à cet incident que nous avons assisté à deux reprises.


Une autre façon que nous avons zieuté à quelques occasion...toujours sur la plage...est l'installation d'un filet à même la mer...mais à quelques mètres de la plage...là aussi nous ne connaissons pas le taux de succès de cette méthode.


OUPS ! Erreur...ce n'est pas une façon de pêcher...mais que font ces photos là ??? Seulement pour vous démontrer que nous nous sommes baigné.

VOICI MAINTENANT EN PRIMEUR la nouvelle démarche de pêche de Pinamar.

Au bout d'un manche d'une bonne longueur, les pêcheurs fixent un petit filet attaché à un cercle de métal formant ainsi un petit filet portatif. Ils lancent ce filet à l'eau et le remontent continuellement. Parfois ils remontent des prises...des petits poissons argentés qu'ils ramassent avec un contenant fixé à un manche...comme sur cette photo.

Bizarrement, la première fois que nous avons observer cette forme de pêche...elle était exécutée que par des femmes...et on voyait bien que cela demandait une très bonne force physique.

Puis on a bien vu que les hommes aussi utilisaient cette méthode plutôt que la ligne à pêche habituelle.

27 novembre.

Pour que cela rarrive une autre fois, il aura fallu que Victor se réveille en pleine nuit avec l'estomac vide. C'est en avalant le dernier morceau de gâteau qu'il ressentit une telle douleur au ventre. En ambulance, accompagné de sa femme Carmen il se rendit à l'hôpital de Mar del Plata. Avant de partir, Carmen laissa les clés à son jeune neveu José qui en était à sa première semaine de travail à "l'hôtel Riviera".

Comme tous les matins, Anita commençait sa journée par un petit coup de chiffon aux fenêtres de l'hôtel.

Pour elle nouvellement engagée c'était un mardi comme les autres.

Carla , elle , savait exactement quelle journée nous étions et surtout elle savait quelle date était inscrite sur le journal.

Craignant que cela se produise une fois encore, même si elle s'activait pour se réchauffer, les sueurs froides perlaient sur son front inquiet.

C'est au dixième coup de l'horloge grand-père que Juan et Beatriz se présentèrent, à la réception, pour obtenir une chambre pour la journée. José prit, sans trop regarder, la première clé lui tombant dans la main...et c'est la chambre numéro 12 qui accueillit ce tout jeune couple de mariés.

Un court arrêt à la chambre pour déposer leur seule valise et vite un petit tour romantique sur la plage.

La plage est calme.

Un simple promeneur y déambule.

Le club Neptuna ouvre ses portes et deux ouvriers débutent les travaux d'installation des abris pour les touristes qui ne tarderont pas à arriver.
Le vieux gardien du club penché à une fenêtre épie les faits et gestes des personnes qui passent. Il était présent le 27 novembre 1954. C'est lui qui avait découvert le tout premier corps...il en avait fait des cauchemars pendant des années. Les yeux rivés sur sa longue-vue, il commence à trembler dès qu'il l'aperçoit.

Cette main... ses doigts énergiques et tendus comme des crocs. En particulier cette pilosité...il est si vieux...mais ce bras...il ne peut pas l'avoir oublié, même après 54 ans...il sent la sueur descendre sa colonne vertébrale...il baisse doucement la main tenant les jumelles et c'est les épaules recourbées qu'il remonte au grenier se cacher sous les couvertures de son lit. Il ne redescendra que le lendemain.

Le ciel s'assombrit brusquement et une brume intense s'installe.

Le bras poilu entoure rapidement le cou de cette toute jeune femme...les doigts de l'autre main s'abattent durement sur sa bouche...aucun son n'a pu sortir...vite...il faut faire vite...de plus en plus vite...quelques minutes suffisent...puis la course reprend...pour s'éloigner et se terrer jusqu'à l'an prochain.

Juan se réveilla seul dans cette chambre numéro 12...il ne revit JAMAIS plus sa Beatriz...seul des pas sur le sable...près à s'effacer par la marée montante...ce n'est que ce qui reste de ce que aura vécu sa douce compagne.

Une semaine avait passé lorsque la pelle de Ramòn toucha quelque chose de mou...il commença à agrandir délicatement le trou...croyant avoir affaire un morceau de poisson.

Ce sont les doigts fins de Beatriz qui sortirent du sable...enfin...Juan pourra lui faire des funérailles digne d'elle...elle lui avait glissé à l'oreille lors de leur arrivée à Pinamar...sur la plage..en le serrant dans ses bras...qu'elle aimerait bien que ces cendres soient répandues, ici, sur cette plage.

Logements fixes ou autres... (suite)

Hier je vous ai décrit brièvement nos 2 premières façons que nous avons utiliser pour voyager au cours des dernières années. Je continue avec notre voyage en Australie et en Nouvelle-Zélande que nous avons fait en 2002. Le voyage dura environ 6 mois et pour la majorité du temps nous étions dans un campervan comme celui-ci. Pour vous donner une idée de la taille, c'est l'équivalent d'un Westfalia de Volks, mais avec un toit surélevé permanent. Nous en avions loué un en Nouvelle-Zélande et, un autre en Australie.

Comparativement au motorisé que nous avions pour le voyage dans l'ouest, l'espace intérieur est vraiment beaucoup plus petit. L'avantage de ce désavantage et qu'il est beaucoup plus petit, donc plus maniable dans les villes, moins gourmand en essence et passe plus facilement inaperçu. Nous en sommes rapidement venu à la conclusion que nous ne reviendrions plus à un plus gros motorisé. Celui que nous avions en Nouvelle-Zélande était vraiment formidable, il avait 2 panneaux solaires sur le toit, ce qui nous donnait une autonomie de 3 jours sans avoir besoin de partir le moteur.
Il avait aussi un système pour l'eau chaude qui était ingénieux. L'eau circulait près du moteur, donc lorsque nous faisions de la route, l'eau se réchauffait à son contact. Lors des arrêts nous avions de l'eau chaude pour se laver ou encore pour faire la vaisselle. Vraiment bien pensé! Si les soirs dans l'ouest canadien et américain étaient tranquilles, ce n'est rien comparé aux soirées en Nouvelle-Zélande!!! Dans ce pays il y a quelques grandes villes et une multitude de petits villages. Plusieurs d'entre eux, n'avaient qu'un seul restaurant... qui fermait vers 17h00 le soir. Il n'avait rien d'autre ouvert et le monde était enfermé dans leurs maisons. Alors nous vivions avec le soleil, levé très tôt et dodo dès la noirceur venue. Pour nous, cela ne nous causait pas de problème.
Comme pour le motorisé, le bonheur était de trouver un endroit avec une vue magnifique pour s'arrêter et prendre notre repas dans ce décor.




Pour l'Australie, bien des matins nous nous levions tout à côté d'une superbe plage, Comme Denise le mentionnait dans une autre chronique, elle appréciait le spectacle des "beach boys" se changeant sans trop se cacher à côté de nous pour profiter des vagues du matin. Malheureusement pour moi, il y avait très peu de "surfette"!
En motorisé et en campervan, nous nous déplacions presque à tous les jours. le véhicule nous donnait l'autonomie pour découvrir en long et en large le coin de pays où nous étions.

Maintenant parlons de la vie de voyageurs en appartement que nous expérimentons présentement! Le gros avantage est naturellement le confort. Nous sommes un peu comme chez-nous. Normalement, après une semaine à un endroit, nous prenons, tout naturellement, d'ailleurs le terme "chez-nous" pour décrire notre appartement. Le rythme du voyage est complètement différent, comme vous le savez la majorité du temps nous demeurons un mois dans le même appartement. Alors nous avons le temps de flâner, de prendre nos habitudes dans le voisinage et d'une certaine façon de vivre un peu comme les gens de la place. Ce que nous n'avons pas vécu en motorisé et en campervan.

Même si nous avons le temps de traînasser, le voyage paraît moins long. Car nous n'avons pas l'impression de faire un grand voyage de 10 mois, mais 10 voyages d'un mois. Les derniers jours dans une ville, nous commençons à avoir hâte de partir, nous sommes anxieux de voir notre nouvel environnement. Cette facette nous rappelle un peu le voyage en voilier, car là aussi nous demeurions environ un mois à chaque île que vous visitions. Nous partions avec la pleine lune, pour avoir une meilleure vision la nuit, alors à chaque escale nous prenions nos habitudes et les derniers jours nous étions impatients face au départ. Une autre similitude est le fait que nous n'avons pas de véhicule pour nous déplacer, heureusement, ici les transports en commun sont bien développés. Ce qui n'était pas toujours le cas dans les Antilles.

Les photos que vous avez vu précédemment ne sont pas de nous, mais ce sont des endroits que nous avons visité en Australie et en Nouvelle-Zélande. Nous vous laissons sur ces photos que nous avons prises à Puerto Madryn, nous y avons croisé des Allemands qui voyageaient dans des motorisés qui avaient plus l'apparence de véritable bunker. Malheureusement nous n'avions pas l'appareil photo avec nous lorsque nous avons croisés les 2 plus impressionnants. Il y en avait un qui ressemblait à un camion blindé pour transporter l'argent qui aurait été modifié en motorisé. Personnellement nous pensons que si nous ne nous sentons pas suffisamment en sécurité pour voyager librement dans un pays, il vaut mieux aller ailleurs. Et ici en Argentine, nous ne nous sommes jamais senti menacés.

Logements fixes ou autres...

Au cours des 10 dernières années nous avons eu l'occasion de voyager de différentes façons. Ce voyage est la première expérience nous permettant de se loger, en louant des appartements. En 1998/99 nous avons vécu 6 mois sur le voilier que nous venions d'acheter, en parcourant une partie des Antilles, en 2000 nous avons fait le tour de l'ouest Canadien et Américain à bord d'un motorisé de 24 pieds que nous avions acheté d'occasion. En 2002 nous avons parcouru l'Australie et la Nouvelle-Zélande en campervan. Pour ceux que cela intéresse, je vais faire une comparaison, selon notre expérience, entre ces différentes manières de découvrir de nouveaux horizons.
La manière la plus exotique et assurément la moins rapide de voyager est le voilier. Sans expérience nous avions beaucoup lu sur la vie en voilier. Dans la grande majorité des cas, les gens mentionnaient le faible coût pour y passer des jours heureux. En effet, il n'y a pas d'hypothèque, pas de factures de chauffage, d'électricité de téléphone etc. Tout cela est vrai, par contre, il ne faut pas oublier l'essence qu'il faut mettre dans le réservoir, dans notre voilier le réservoir contenait environ 400 litres, une jolie facture en perspective. Cependant avec des panneaux solaires, une bonne éolienne, la visite chez le pompiste n'était pas fréquente. Pour diminuer les frais et surtout pour nous assurer un maximum de tranquillité nous demeurions toujours à l'ancre. Nous n'avions aucun frais de marina à payer. La grande dépense que les gens de voile oublient c'est l'entretien du voilier! Tout coûte 2 ou 3 fois plus cher que pour une maison. C'est normal, car sur un bateau rien n'est stable, donc la cuisinière, le frigo, les lits, tout est constamment brassé. Donc les bris sont fréquents et les réparations très coûteuses. Nous avons rencontré, en Floride, un Québécois vivant depuis environ 5 ans sur son voilier avec sa femme. Lui, nous a donné l'heure juste. Il avait d'ailleurs travaillé plusieurs années sur un chantier maritime. Selon lui, un voilier comme le nôtre demande en coût d'entretien 10% de la valeur du voilier, si le proprio fait presque tous les travaux lui-même. S'il doit faire faire une grande partie des travaux, alors on doit calculer au minimum 20% de la valeur du voilier à investir annuellement. Donc pour un voilier de 200,000 c'est entre 20 et 40,000$ par année que le proprio doit s'attendre à dépenser pour garder sa "maison flottante" en bonne condition. Cependant nous y avons adoré le rythme de vie. Je pourrais dire que lorsque tu vis sur l'eau, tu ne vis pas dans la nature, tu fais partie de la nature. Très rapidement tu apprends à la respecter.

Les facettes les plus positives étaient le sentiment de liberté que la voile t'apporte. Tu vis dans ta "maison flottante" partout où tu l'auras amené. Bien entendu ça va mieux si tu as décidé de l'amener à un endroit où il y a de l'eau! Voilà un des premiers inconvénients. Tu es limité à visiter les rivages accessibles par la mer. Évidemment nous pouvons louer des voitures pour explorer l'intérieur des terres. Là, tu dois dire adieu à ton budget restreint. Le mauvais temps est aussi un danger constant en navigation, un vent qui se lève la nuit et les occupants dormant dans leur voilier se font réveiller avec une question qui vient immédiatment! L'ancre va-t-elle tenir? Cependant les beaux moments sont tellement fabuleux que le vrai amateur de voile oublie tout, enfin jusqu'au prochain coup de vent!

Pour le nouveau millénaire nous avons fait un voyage de 6 mois dans l'ouest Canadien et Américain en motorisé. Nous avions acheté un motorisé ayant 14 ans, de 24 pieds. Il nous a rendu de fier service, il avait été très bien entretenu par son précédent propriétaire. Nous avons trouvé de nombreuses similitudes entre les deux sortes de voyage. Premièrement, même si nous nous déplaçons constamment, nous sommes toujours dans nos propres affaires. Pas de valises à faire et défaire à tous les soirs. Nous faisions nos repas la plupart du temps et je peux affirmer que nous mangions aussi bien qu'à la maison.

Nous allions dans les campings que lorsque nous y étions obligés. La plupart du temps, c'était lorsque nous étions dans un parc national et qu'ils ne toléraient pas les motorisés qui n'étaient pas au camping durant la nuit. Pour les autres occasions, nous nous trouvions des endroits tranquilles pour passer la nuit. Je me souviens de quelques "mouillages terrestres" qui offraient une vue merveilleuse. Jamais nous aurions eu un tel environnement dans une chambre d'hôtel, surtout pas avec notre budget! Les autres moments merveilleux en motorisé étaient la prise de repas dans des "rest areas" sur le bord de la route 101 longeant le pacifique. Nous placions toujours notre véhicule pour avoir la fenêtre près de la table, donnant la vue sur le pacifique! Pour les côtés les moins agréables, il y avait la recherche d'endroits tranquilles et sécuritaires dans les villes pour passer la nuit. Bien souvent en arrivant dans une nouvelle ville, nous faisions un repérage pour trouver au moins 2 places, un plan A et un plan B si le premier endroit ne semblait pas aussi accueillant le soir venu. L'autre facette moins intéressante est les soirées, la plupart du temps nous allions prendre une marche et prenions un café dans un restaurant. Mais encore une fois, le sentiment de liberté et les nombreux endroits qui offraient une vue à couper le souffle valait bien ces quelques inconvénients.

Un côté très positif pour nous de notre aventure en motorisé est que nous avions pu revendre le véhicule après l'avoir utilisé 18 mois, seulement 500$ de moins que ce que nous avions payé! Cela a été bénéfique pour notre budget, surtout que le périple en voilier s'était terminé de cette façon!!!(voir la photo ci-contre...échoué sur une plage )...mais c'est une autre histoire !

N'ayant pas accès à nos photos, pendant ce voyage, celles de cette chronique ont été trouvées sur Internet.

Il est temps maintenant de lancer notre BONJOUR OFFICIEL DE LA SEMAINE qui survole toute l'Amérique du sud, l'Amérique centrale, le Mexique, les USA et se rend dans la belle province du Québec...pour finalement s'arrêter dans la ville de Longueuil, dans l'appartement d'une voyageuse ...une fille dynamique, sportive et qui sait prendre la vie du bon côté...et j'ai nommé ...ma belle-soeur GISÈLE...qui nous lit régulièrement et qui fait même la promotion de notre blogue en le suggérant à ses amies voyageuses. Merci de nous lire et continue de nous visiter.

La suite demain.

Une rencontre improbable.

Un matin comme les autres! C'est ce que nous croyions en nous dirigeant vers la plage pour voir le soleil nous offrir ses premiers rayons. Dès nos premiers pas sur le sable, je l'ai aperçu. Je ne savais pas exactement ce que c'était, mais cela ne semblait pas être un coquillage comme nous en voyons presque tous les matins. Je m'y suis dirigé directement. Rapidement je compris qu'il s'agissait d'une boîte. Je ne m'étais pas trompé, elle était faite de bois.
De petite taille, 15 centimètres de larges, 30 de long et environ 15 de haut. En la retournant j'ai bien vu qu'il n'y avait pas de fond. Cependant il y avait 2 petits trous, probablement des vis y avaient été inséré pour tenir le fond. Une personne qui l'aura découvert avant nous l'aura ouverte pour voir le contenu! La première idée était que ce devait être un ancien coffre à bijoux. Mais un indice un peu plus loin m'a mis sur la piste.
Un oeillet était à une dizaine de mètres de la boîte. Là, mon idée était faite, nous venions de trouver une urne funéraire qui était venu s'échouer sur la plage. Un bouquet d'oeillets était couché sur le sable à une trentaine de mètres. Nous avons discuté des différentes hypothèses, Marie émit que quelqu'un était venu déposer l'urne et le bouquet à la marée haute et que le tout était demeuré sur la plage lorsque la marée baissa!
Moi je supposa qu'ils furent jetés en mer et qu'ils finirent leur navigation sur la plage. Denise me fît remarquer l'état impeccable du bouquet d'oeillets. Celui-ci ne pouvait pas avoir passé plusieurs heures dans l'eau à se faire brasser. Je remarquai un autre objet un peu plus loin, un rectangle blanc, probablement le fond. En effet, la taille est parfaite et les deux petits trous que j'avais remarqué sur le fond de la boîte était présent également sur cette petite planchette.
La conclusion à laquelle nous en sommes finalement venu est celle-ci. Probablement que l'urne fut jeté du bout du quai à la marée haute. Le courant la ramena sur le rivage et la marée baissant elle nous attendait sagement sur le sable. Le mystère demeure entier pour savoir si quelqu'un avait ouvert l'urne pensant avoir affaire à un coffre à bijoux ou si le fond céda tout simplement dans l'eau pour venir s'échouer un peu plus loin.
Cela fait réfléchir sur notre passage sur cette petite terre. Il faut profiter des moments que nous y sommes pour rendre, plus agréable, la vie des gens que nous croisons. Il n'y a personne qui réussira à me convaincre qu'une personne peut être heureuse si elle est entouré de gens laissé-pour-compte. Faire le bien c'est aussi se faire du bien.
En terminant voici mon nouvel ami, Édouardo, il demeure sur la même rue que nous et presqu'à chaque jour lors de nos balades pour se rendre à la plage, nous le croisons. C'est lui qui nous a parlé au début, il a déjà visité la région de Vancouver. Il a beaucoup aimé. Il parle un peu anglais et nous nous arrêtons chaque fois pour lui piquer une petite jasette. Nous lui avons dit aujourd'hui qu'à chaque passage, nous lui apprendrons un mot en français. Maintenant Édouardo sait que perro signifit chien en français.
À chacune de nos rencontre, il rend notre journée un peu plus belle.
Merci Édouardo!

Musée de la mer...Mar del Plata.

Après avoir marché et avoir pris un bon cafe con leche à un petit bistro sur la plage...le soleil si fort nous donna tout à coup le goût de nous enfermer dans un endroit climatisé...et pourquoi pas un musée...surtout un MUSÉE DE LA MER.

En s'y dirigeant nous avons passé à proximité de cet édifice...c'est Bernard qui me donna un coup de coude dans les côtes...regarde me dit-il...Eh bien !!! C'est bien écrit "chateau Frontenac" !!!! Quelle coïncidence !!! Si vous cliquez sur la photo vous pourrez vous aussi vous en assurer !

Le musée occupe cette maison construite en 1930...et une nouvelle partie s'est ajoutée par la suite. Le musée est organisé sur 4 niveaux et propose une collection de plus de 30,000 coquillages parvenant de toutes les parties de notre planète la Terre.

Le sous-sol ressemble à une caverne et de grands aquariums forment les murs. Nous y avons vu de belles raies...dont en voici un exemple...des poissons que je trouve fascinants.

Au rez-de-chaussée il y a l'entrée et un petit magasin de souvenirs ainsi qu'un petit café.

Ce coquillage de plus de 1.3 mètres de largeur et pesant plus de 300 kg est impressionnant.

Au premier étage commence vraiment l'exposition des coquillages...c'est vraiment incroyable...les couleurs, les grosseurs, les formes..la nature nous démontre le grand talent qu'elle a.

Une vitrine qui a attiré mon regard et mon attention pour plusieurs minutes...on y voyait de belles étoiles de mer...des "sand dollars" ..même un soleil de mer.

Ce musée existe grâce à Benjamin Sisterna qui est né en 1914 dans une famille modeste. Lorsqu'il a eu 18 ans, son frère l'envoya travaillé à la culture de coquillage et cela l'a si passionné qu'il commença dès cet âge sa collection. Pour réunir toute cette collection il a fait 26 voyages autour du monde visitant plus de 50 pays. Cette collection unique a pris 60 ans à monter. Il décéda en 1995 et sa famille, en 1998 décida de construire ce musée pour y rendre hommage.

Voici le deuxième étage...des coquillages de tous les pays...chacun bien identifié...et certains ont des couleurs si surprenantes que nous croyons presque qu'ils sont irréels.

C'est au terminus de bus de Mar del Plata que se termine cette courte escapade. L'édifice que voici est le pire exemple des terminus que nous avons vu. Il est triste, sale et surtout désuet. Rien de comparable avec le terminus de Pinamar où la population n'est que de 30,000 personnes comparé au plus de 120,000 personnes de Mar del Plata...il est temps qu'il le démolisse et en construise un plus moderne.