Samedi soir 18h45, la clef tourne dans la serrure et nous prenons l'escalier pour descendre les 7 étages de notre édifice. Nous allons nous promener un peu avant de nous rendre au théâtre. Juste en face, la rue traversée, nous retrouvons (comme à tous les samedis) la foire des artisans qui prend la relève en après-midi du marché de fruits et légumes frais de la matinée. Ce sont des petits kiosques que les artisans montent et où ils peuvent offrir leur matériel …et qui forment un long corridor où une foule de gens se promène, admire et parfois achète. Puis nous prenons la direction des rues piétonnières du centre-ville. La soirée est agréable, il ne vente pas et nous sommes confortables avec nos coupes-vents. Un attroupement nous intrigue et nous allons voir ce qui provoque ce regroupement. Ce sont deux musiciens…deux guitaristes dont un qui chante. Nous nous attardons un peu…il a une belle voix chaude. Coup d'œil à la montre…il nous reste assez de temps pour faire deux rues où les vendeurs ambulants ont installé à même le sol la marchandise qu'ils proposent. Bon…c'est l'heure de nous diriger vers le grand théâtre de Cordobà. On a constaté que l'heure inscrite sur le billet ne correspondait pas à l'heure du spectacle mais plutôt à l'heure que les portes du théâtre ouvrent !!!
Une file de gens attende …jusqu'à ce qu'un placier se présente pour ouvrir les portes. Dès que nous franchissons les portes, on observe une nuée de placiers faisant le pied de grue …prêt à prendre nos billets et à venir nous conduire à nos sièges…pas seulement au bout de la rangée…mais réellement jusqu'à nos sièges qu'il nous ouvre d'un geste habitué.
La première manifestation de l'usure du temps a été la vision des sièges lors de notre première visite vendredi soir au théâtre "del libertador General San Martin" pour un concert. Les fauteuils capitonnés d'un rouge éclatant du parterre contrastent considérablement avec les places, les sièges de bois que nous retrouvons tout en haut, au cinquième balcon. Pour cette deuxième soirée de spectacle avec la "orquestra provincial de Mùsica Ciudadena" nous étions juché dans l'endroit le plus éloigné de la scène, qui nous offrait une excellente vue tout de même. En ouvrant les portes nous donnant accès à ce balcon, nous nous sommes sentis projetés dans le temps…près de 120 ans en arrière.
Le plancher en petites lattes délavées par le passage de milliers de souliers, les craquements inquiétants nous laissant croire que le plancher peut s'effondrer à tout moment, les sièges avec bras, en bois usé, tous reliés les uns aux autres, pour la première rangée…la deuxième rangée comptant seulement un long banc de bois avec un très court dossier dont des tiges de fer forgé séparent les places disponibles. La dernière rangée pour les plus démunis, à la fin de l'escalier, ne contient que quelques simples bancs de parcs sans artifices.
Pour terminer le BONJOUR OFFICIEL DE LA SEMAINE emprunte le chemin vers un petit village de la Montérégie soit St-Théodore d'Acton …une maison toute en pierre où vit une de nos lectrices et amie…et j'ai nommée MONIQUE LARIVIÈRE…une super woman comme il en existe peu…toujours à faire mille choses et à les réussir toutes. Faut le faire !!! Bravo à toi chère amie ! Continue de venir nous visiter…on apprécie ta visite.
mercredi 24 septembre 2008
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1 commentaire:
Hola,
Quelles flamboyantes architectures ! Bien que le confort laisse à désirer, il n'en demeure pas moins que ces édifices sont d'une somptuosité unique. Les photos sont remarquables et nous permettent d'apprécier ces lieux tantôt religieux, tantôt artistiques, tantôt imposant un respect silencieux.
Choyés êtes-vous de vivre de si beaux moments, de vous emplir le coeur de beautés, naturelles ou humaines, et les oreilles, d'une musique si douce qu'elle vous bercera pendant de nombreuses années à venir.
Ciao, viajeros del mundo.
Buenas noches,
Diane xxxx
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