Une dégringolade qui fait mal...

Le voyage d'autobus qui nous menait à Cordobà s'est fait en service "cama". Les sièges cama sont très confortable…on se sent comme si nous étions assis dans un douillet fauteuil (comme les sofas "lazy-boys" que nous connaissons bien). Le départ se faisant à 21h00, le soleil étant couché depuis déjà un bon 90 minutes, on ne peut donc pas distinguer le paysage même si nous sommes en première place. Nous avons pris les sièges de la première rangée du deuxième étage, juste au-dessus du chauffeur. À 22h10 le souper nous fut servi. Nous avions droit à un plat chaud consistant en deux boulettes de viandes sur un nid de riz aux légumes. Repas simple, mais puisqu'il fut servi bien chaud, il a obtenu la note de passage. Quelques minutes après débute un film…que nous avions déjà vu. Nous décidons alors de nous coucher pour la nuit.
On a assez bien dormi…à 5h00 je me réveille la première et à 5h30 mon homme suit. Pour passer le temps nous sortons notre jeu de scrabble pour une petite partie. La route est très cahoteuse…et ce qui devait arriver arrivât!! En pigeant mes lettres il y a eu un sursaut de l'autobus et j'ai vu ma lettre "i" partir dans les airs et j'ai entendu le bruit de son arrivée au sol…On a fait quelques recherches mais il faisait trop noir encore…d'autres recherches…sans résultat…le "i" a disparu…mystère!! Le soleil s'est levé vers les 7h30 sous un ciel assez nuageux…les paysages sont ennuyants et les petits villages au pied de la ville de Cordobà ressemblent à des petits bidonvilles…des cabanes faites avec des bouts de bois, des feuilles d'acier récupérées…et entourés de déchets…partout. Cela nous attriste de savoir que des gens vivent quotidiennement dans ces endroits.
Arrivée à Cordobà à 9h10. On se dépêche …Michel sort pour prendre nos deux gros sacs qui sont dans la soute à bagages. Je le retrouve sur le trottoir. Je lui remets son petit sac à dos…je mets le mien puis il m'aide à mettre le gros sac à mon épaule pour se rendre au stand de taxi à la sortie. En franchissant la porte qui nous mène à la sortie…je n'ai pas vu qu'il y avait une légère démarcation entre le plancher extérieur et intérieur. Je m'affale…ce sont mes deux mains qui reçoivent tout…mon corps, mon sac à dos et mon autre sac !!! Mes genoux sont aussi sollicités dans cette chute…surtout mon droit. Je me relève immédiatement …un peu chambranlante… Michel m'aide et comme nous sommes un peu en retard…on reprend le chemin…on doit monter deux escaliers…c'est à ce moment que je m'aperçois que j'ai la paume de ma main droite qui saigne…éraflée…une partie de peau ouverte…on s'arrête un moment pour prendre un mouchoir pour éponger et mettre un diachylon…on nettoiera à l'appartement. À 9h30 nous sommes dans notre nouvel appartement pour deux semaines. Rencontre avec la propriétaire Clara, visite, explication et signature de la location. Après son départ, on s'occupe de ma blessure…puis on défait nos bagages.

À 11h00 on décide de sortir faire un petit tour aux alentours pour trouver une épicerie …finalement nous avons marché 2h30 …on a fait quelques achats pour notre souper…ma main a enflé et est devenu très sensible…je prends deux ibuprofènes…aurais-je quelques os de cassés dans ma main ?? On décide de faire une petite sieste et au lever l'action des deux pilules aidant je vais mieux. Malheureusement je ne pourrai pas faire de repas, ni de vaisselle …pour plusieurs journées…pauvre Bernard !!!

Cinq jours ont passé…nous sommes lundi le 15 sept…ma main a été enflée et sensible mais là je crois être sur le chemin de la guérison…ma blessure a maintenant une belle gale sèche et je ne ressens plus de mal non plus…je ne sais pas si je dois annoncer la nouvelle à Bernard ou si je profite de l'occasion encore quelques jours !!

Pour terminer le BONJOUR OFFICIEL DE LA SEMAINE se met sur la voie de dépassement de l'autoroute pour se rendre à Trois-Rivières et puis s'arrête au-dessus de la maison d'un couple de québécois, ma belle-sœur Jocelyne, qui nous lit le matin tandis que son beau Gilbert nous lit le soir après sa longue journée de travail. Bravo à vous deux et continuez de nous lire.