Machu Picchu, Pérou.

Le voyage tant attendu : de Cusco à MachuPicchu.

Enfin ce 03 avril , une date attendue depuis un bon moment, car c'est la date choisie pour notre excursion au fameux site de Machu Picchu. Pour nous y rendre, nous devions tout d'abord nous rendre au village de Ollantaytambo, dernière station de train avant Machu Picchu. Pour s'y rendre nous avions deux choix : l'autobus "collectivo" à 8 soles par personne qui prend un bon 2 heures pour s'y rendre ou encore le taxi "collectivo" à 10 soles par personne (mais il faut attendre que toutes les places du véhicule soit occupées avant de partir)pour environ 1h20 de trajet. Nous avons choisi une autre option soit celle du taxi personnel, juste pour nous deux, avec le droit de faire différents arrêts pour prendre des photos. Nous avons fait nos pro pres démarches, en demandant à 5 ou 6 chauffeurs de taxi le coût d'une telle promenade…on nous avait parlé d'environ 70 soles …mais les chauffeurs, eux, nous donnait un coût de 150 soles ($60.00) pour ce trajet.
Une petite discussion avec Aurora (notre hôtesse) pour connaître son point de vue et voir avec elle si elle ne connaîtrait pas un chauffeur qui pourrait nous faire une meilleure offre.
Aurora, notre gentille "mama" (comme elle aime qu'on l'appelle) a pris contact avec le chauffeur de taxi José, avec qui elle fait régulièrement affaire et a réussi à nous obtenir le service pour 80 soles. Le taxi nous attendra à la porte le lendemain, le 03 avril, à 8h30.
À 8h30 donc ce jeudi 03 avril, nous montons dans le taxi tout content de se mettre en route vers ce lieu mystique où ont vécu les Incas. La route est vraiment belle. Nous y voyons des terres cultivées et des petits villages nichés au creux de la vallée. José est un jeune homme de 29 ans, un peu timide au début mais plus nous jasions plus il devenait à l'aise. Nous avons conversé tout au long de la route et il nous a donné beaucoup d'informations sur tous les petits villages que nous avons traversés. J'ai appris aussi qu'il était nouveau papa depuis deux semaines et que ce rejeton ne le laissait pas trop dormir durant la nuit. Il nous proposait des endroits, des belvédères où nous pouvions prendre de jolies photos. Il faut dire que le ciel bleu et les quelques nuages d'agrément qui l'accompagnaient nous donnait un beau fond pour nos images. Le premier arrêt d'une quinzaine de minutes s'est fait à un petit parc où un sentier nous faisait passer le long d'enclos où nous pouvions observer et même approcher différentes sortes de lamas, d'alpacas…un jeune homme tenait une grosse gerbe d'herbes, et il nous en donnait quelques échantillons pour pouvoir nourrir les animaux. Une petite balade intéressante. Nous remontons dans le taxi et nous nous arrêtons de nouveau pour une petite photo au "mirador de Taray".
Quelques minutes de plus et nous voilà dans le joli Village de Pisac qui est situé à
32 km au nord-ouest de Cusco (1 heure en voiture). Pisac est réputé pour son marché artisanal, mais on y trouve aussi des vestiges archéologiques Incas comme un système d'irrigation, un observatoire astronomique, un cadran solaire (Intiwatana) et des terrasses en cultures. José nous a laissé à l'entrée du village et nous nous sommes rendu à la place centrale qui est entourée de kiosques d'artisans…
La route continue de nous offrir de beaux paysages et José nous offre de s'arrêter un peu au village le plus grand du trajet soit Urubamba,qui est campé dans une vallée verdoyante au pied de l'impressionnante cordillère de l'Urubamba(le fleuve). Ce village est situé à 2871 mètres d'altitude, à 78 km de Cusco, au cœur de la vallée sacrée. Comme nous sommes vendredi, il y a jour de marché et la rue principale du village est remplie de gens…et de moto-taxi. Nous nous rendons jusqu'à l'église et reprenons la rue principale pour revenir. La rue est si vivante…les cris des gens offrant leurs marchandises, le bruit des moto-taxis qui nous frôlent souvent, les coups de sifflets des policiers…Les gens, dans ce village, sont manifestement plus petits que ceux vivant à Cusco. On a vu des femmes si menues qu'elles nous arrivaient à peine sous nos bras !!!

à suivre demain.