Un autre long trajet nous attendait lorsque nous avons embarqué dans l'autobus de Tur-Bus à San Pedro de Atacama ce 23 mars à 20h45. Une française, Karine, qui habitait la même petite auberge que nous, était aussi du voyage. Comme le soleil était déjà couché depuis un moment (il se couche à 18h15) la nuit était donc bien en place et elle nous a permis de nous endormir presque immédiatement.
Tout le parcours se fait durant la nuit. C'est à 6h40 que nous arriverons à Arica (ville au Nord du Chili) où nous devons prendre un taxi "collectivo" soit à 5 passagers pour pouvoir faire le trajet de Arica à Tacna, la ville la plus près de l'autre côté de la frontière au Pérou. Nous sommes déjà 3 (nous deux et Karine)..les solliciteurs des taxis non officiels sont actifs et essaient bien de nous convaincre de les choisir...
mais nous passons outre et nous nous dirigeons plutôt vers la zone où sont enlignés les taxis officiels. Nous choisissons une dame dont la voiture nous semble pas trop en mauvais état. Le coût pour se rendre à Tacna, comprenant l'aide pour traverser la frontière et les différents bureaux de douanes des deux pays, Chili et Pérou, revient à 3000 pesos chacun.
mais nous passons outre et nous nous dirigeons plutôt vers la zone où sont enlignés les taxis officiels. Nous choisissons une dame dont la voiture nous semble pas trop en mauvais état. Le coût pour se rendre à Tacna, comprenant l'aide pour traverser la frontière et les différents bureaux de douanes des deux pays, Chili et Pérou, revient à 3000 pesos chacun.Nous devons attendre jusqu'à 7h25 avant de combler les deux autres places vides...ce sont deux Péruviennes qui voyageront avec nous.
La course jusqu'à la frontière dure que 15 minutes.
Les bureaux des douanes n'ouvrent leurs portes qu'à 8h00. Nous nous mettons en ligne et nous aurons 15 à 20 minutes d'attente avant que la file avance.
Toute cette paperasse administrative nous a pris tout de même presque une heure. Nous avons du sortir nos bagages pour les passer sur le tapis roulant du scanner...tout s'est bien passé et nous reprenons la route pour la dernière partie de la route jusqu'à Tacna...un petit 30 minutes. Nous débarquons à l'un des 3 terminaux de la ville. Bien sûr, nous devons acheter nos billets d'autobus pour nous rendre à Arequipa qui est notre dernière destination du jour. Nous ne retrouvons pas l'agence suggérée par nos amis rencontré à l'île de Pâques...nous nous rabattons sur la compagnie Flores, car nous tenons à quitter Tacna le plus rapidement possible pour arriver le plus tôt possible à Arequipa. 
Une fois les billets achetés à 20 soles chacun...nous suivons notre vendeuse qui nous conduit à l'autre terminal à un coin de rue de celui-ci...mon bagage est pesant et j'ai hâte d'être rendu. Comme vous voyez sur la photo...il est 8h47 et notre autobus doit quitter à 9h00. Nous cherchons quelque chose à acheter pour manger lors du voyage...je ne trouve rien et Karine, elle, s'achète une bouteille d'eau. 
Je rentre dans l'autobus pour aller m'asseoir et attendre le 5 minutes avant le départ. Bernard, lui, continuera sa conversation avec Karine.
Immédiatement à la sortie du terminal...à 9h30 (après avoir été chercher des gens au troisième terminal !!!)
nous avons pu observer des dessins et des mots inscrits sur une des faces de ces collines...et nous verrons de ces dessins très souvent ...en fait à chacun des villages que nous croiserons.
Une fois les billets achetés à 20 soles chacun...nous suivons notre vendeuse qui nous conduit à l'autre terminal à un coin de rue de celui-ci...mon bagage est pesant et j'ai hâte d'être rendu. Comme vous voyez sur la photo...il est 8h47 et notre autobus doit quitter à 9h00. Nous cherchons quelque chose à acheter pour manger lors du voyage...je ne trouve rien et Karine, elle, s'achète une bouteille d'eau. 
Immédiatement à la sortie du terminal...à 9h30 (après avoir été chercher des gens au troisième terminal !!!)
nous avons pu observer des dessins et des mots inscrits sur une des faces de ces collines...et nous verrons de ces dessins très souvent ...en fait à chacun des villages que nous croiserons.Les paysages que la route nous offre sont très désertiques. On y voit du sable, du sable et du sable. 
Durant la première heure de trajet nous avons dû faire au moins 4 arrêts obligés. A chacun de ses arrêts, les policiers entraient et demandaient d'une voie forte que tous ceux ayant des papiers spéciaux à présenter de se lever et descendre. On voyait ses gens descendre et passer d'un agent à un autre pour des vérifications...leurs cartes d'identité et des papiers froissés par l'usage incessant des demandes.
Toutes ces pauses non prévues qui s'additionnaient nous faisaient craindre de grands retards. Inespérement dès le début de la deuxième heure cela a cessé et nous avons pu rouler normalement. Nos sièges sont situés au milieu de l'autobus. Nous sommes entourés de Péruviens.
Deux petites filles s'amusent dans la voie du centre. Elles sont jolies avec leurs petites couettes se balançant de tous côtés. Nous traverserons le premier petit village Moquegua, une oasis toute verte dans ce désert si gris.
Toutes ces pauses non prévues qui s'additionnaient nous faisaient craindre de grands retards. Inespérement dès le début de la deuxième heure cela a cessé et nous avons pu rouler normalement. Nos sièges sont situés au milieu de l'autobus. Nous sommes entourés de Péruviens.
Deux petites filles s'amusent dans la voie du centre. Elles sont jolies avec leurs petites couettes se balançant de tous côtés. Nous traverserons le premier petit village Moquegua, une oasis toute verte dans ce désert si gris.
La route est asphaltée et nous conduit de bas en haut en alternant les virages de plus en plus serrés. Les panoramas sont vraiment beaux mais avec un petit ciel voilé il est difficile de vous faire voir ce que nous voyions en réalité.
La partie la plus saugrenue du voyage fut sans conteste notre traversée du village Camana. Ce village est grouillant de vie. Nous roulions sur 
une des rues principales quand à chaque arrêt, les gens s'avançaient vers nous avec leurs produits et leurs voix se mêlaient dans un brouhaha énergique. 
Les passagers de l'autobus profitaient des offres. De notre côté nous avons préféré attendre avant d'acheter ne sachant pas trop comment avait été confectionnés ses nombreux mets.
une des rues principales quand à chaque arrêt, les gens s'avançaient vers nous avec leurs produits et leurs voix se mêlaient dans un brouhaha énergique. 
Les passagers de l'autobus profitaient des offres. De notre côté nous avons préféré attendre avant d'acheter ne sachant pas trop comment avait été confectionnés ses nombreux mets.
Les vendeurs ambulants sont bien présents mais il y a aussi les multiples kiosques où l'on retrouve de tout...des fruits, des légumes...des galettes, des biscuits....
Ces petits endroits sont, on dirait bien, des lieux idéaux pour une petite conversation entre amies.
Nous continuons le voyage, les points de vue sont semblables et nous montons et descendons sans arrêt. 
Les petits autels que nous avons vu sur TOUTES les routes de l'Argentine et du Chili se retrouvent aussi, ici au Pérou. Ce sont des autels pour souligner un accident où il y a eu des morts. Ils sont TOUJOURS bien entretenus et bien souvent 
fleuris.
fleuris.Petite anecdote : Un homme est monté dans l'autobus une heure avant notre arrivée avec sa grosse valise. Il s'est mis au centre de l'autobus et s'est mis à parler fort...il faisait une conférence sur la santé...je vous dis...toutes les maladies y sont passées...des crises cardiaques, les maladies rénales, le foie...la ménopause et jusqu'aux difficultés érectiles...il vendait des produits naturels...moi et Karine on se jetait des clins d'oeil pour sourire aux affirmations qu'il énonçait sans sourciller !
Et voilà nous arrivons à Arequipa à 15h15 après une expédition de 18h00.
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