Lors de notre arrivée à un nouvel appartement, nous sommes comme des enfants découvrant leurs cadeaux sous l'arbre de Noël! Cette année, le vieux bonhomme nous a-t-il trouvés suffisamment gentils pour combler tous nos espoirs? Évidemment dans les annonces que nous consultons sur Internet, tous claironnent que dans leurs appartements la cuisine est parfaitement équipée! La question importante est de savoir qui a trouvé le qualificatif «parfaitement équipée»!
Pour une personne qui mange presque toujours au restaurant, 2 couteaux, fourchettes, cuillères, tasses, assiettes et l'affaire est Ketchup!!! Pour une personne qui adore cuisiner comme ma Marie, la liste d'équipement risquerait d'être un peu plus longue pour pouvoir mériter le terme «parfaitement équipée».
Mais nous savons bien que nous ne pouvons demander des cuisines aussi bien équipées que ce que nous avions à la maison. Mais le père Noël nous réserve toujours des surprises! Tout d'abord, nous avons été très choyés à notre premier appartement à Buenos Aires. La propriétaire est Argentine, mais demeure à Paris. L'appartement qu'elle loue est celui qu'elle occupe lorsqu'elle retourne dans son pays. Donc nous avions un micro-ondes, une cafetière électrique, un grille-pain électrique et tous les accessoires que nous attendons de trouver dans une cuisine. La vie était belle et nous ne savions pas notre chance.
Notre deuxième appartement est celui de Salta! La descente a été vertigineuse! Premièrement, la cuisine n'était vraiment pas très accueillante, nous vous l'avions décrite rapidement dans une autre chronique. Comme Marie l'avait écrit, nous nous disions que cela était comme si nous allions faire du camping pour un mois. Il n'y avait pas de grille-pain électrique ni de cafetière électrique. Lorsque nous faisions la vaisselle, il n'y avait pas de bouchon pour remplir l'évier, pas d'égouttoir pour placer la vaisselle mouillée avant de l'essuyer. Il n'y avait pas, non plus, de fouet, de louche n'y de spatule. Moi qui fais des crêpes quelquefois par semaine je me trouvais bien dépourvu! Alors là commence les demandes au proprio pour obtenir quelques ustensiles supplémentaires.
La partie drôle de l'aventure est lorsque Marie ne connaît pas la traduction espagnole pour un objet donné. Normalement elle regarde dans le dictionnaire, mais en voyage nous n'avons pas le modèle à 1200 pages. À Salta pour traduire le mot louche, elle dut se rabattre sur le terme cuillère et il avait même la traduction pour «cuillère à soupe», alors elle demande «una grande cuchara de sopa». Consciencieusement elle prépare une note pour Omar lui demandant un fouet, un égouttoir, une spatule et la fameuse «grande cuchara»! Elle laisse la note dans l'escalier, car Omar demeure à l'étage et nous partons pour la journée. Nous revenons le soir et croisons Omar, il ne comprenait pas que nous ne trouvions pas de cuchara, il en avait normalement au moins 6 dans un tiroir! Alors nous avons compris que cuchara était une cuillère à soupe et non une louche, la traduction pour une louche c'est "cucharon". Nous avons bien ri du qui-propos. Donc normalement après un ou deux jours le proprio nous amène les ustensiles manquants.L'affaire s'est corsée à Bariloche! (La suite demain)
jeudi 30 octobre 2008
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