Un matin(13 jours après notre arrivée à Santiago) où nous sommes sorti plus tôt que d'habitude nous avons découvert qu'il y avait une distribution de journaux gratuit qui avait lieu à la sortie du métro Santa Lucia.
Dès le lendemain matin et les matins suivants nous avons établi cette petite routine quotidienne d'aller chercher nos journaux, avant de déjeuner, cela nous permettait du même coup de faire une petite promenade santé...10 minutes pour y aller et 10 minutes le retour... 15 étages à monter...juste assez pour ouvrir l'appétit.
La distribution du journal La Hora se fait par cette jeune femme fort sympathique qui offre le journal et ses souhaits d'une bonne journée tout à la fois. Les gens semblent beaucoup l'apprécier.
Il existe tout un petit marché de services offerts aux gens qui viennent attendre ainsi tous les matins les deux journaux. Oui...car nous avons su aussi qu'il y avait un deuxième journal offert...le Publimétro...que je trouve personnellement plus complet.
Ici, cet homme nous offre de bons jus de fruits...oranges, pamplemousses...frais à la minute.
Le petit comptoir improvisé de ce côté offre du café et des sandwichs , beignets...
Une chorégraphie très structurée est en place pour la distribution des journaux. Le premier journal distribué est La Hora. ...mais pas avant 7h45.
Une fois le journal La Hora en main les gens se mettent en ligne pour attendre la remise de l'autre journal. La file s'allonge...et la lecture débute.
Le Publimétro, lui, ne peut pas être distribué avant 8h00.
La raison que nous avons trouvé pour expliquer cette façon de faire est que cela doit être une entente prise avec les distributeurs de journaux payants ...ce qui leur permet de vendre leurs journaux aussi.
Parfois les copies du journal se font attendre...notre distributrice est aujourd'hui accompagné d'un jeune homme pour l'aider...c'est une première. C'est une coquette...elle prend le temps de bien placer ses cheveux, elle se regarde dans le miroir...un petit coup de rouge à lèvres...avant de commencer sa distribution.
Une chorégraphie très structurée est en place pour la distribution des journaux. Le premier journal distribué est La Hora. ...mais pas avant 7h45.
Une fois le journal La Hora en main les gens se mettent en ligne pour attendre la remise de l'autre journal. La file s'allonge...et la lecture débute.
Le Publimétro, lui, ne peut pas être distribué avant 8h00.
La raison que nous avons trouvé pour expliquer cette façon de faire est que cela doit être une entente prise avec les distributeurs de journaux payants ...ce qui leur permet de vendre leurs journaux aussi.
Parfois les copies du journal se font attendre...notre distributrice est aujourd'hui accompagné d'un jeune homme pour l'aider...c'est une première. C'est une coquette...elle prend le temps de bien placer ses cheveux, elle se regarde dans le miroir...un petit coup de rouge à lèvres...avant de commencer sa distribution.
La réception des copies...la répartition des parutions publicitaires qui l'accompagne...encore quelques minutes d'attente...où les "profiteurs" comme je les appelle...ceux qui ne respectent pas la ligne...s'agglutinent autour des distributeurs.
Les gens excédés qui font la ligne depuis plus de 15 minutes scandent : "La linéa...la linéa"...mais de façon pas assez virulente à mon goût...que les gens sont patients...la conversation se fait facilement en attente et chaque fois la personne devant ou derrière moi, trouve que ceux qui passent devant tous sont irrespectueux...moi, je leur dit que c'est plutôt la responsabilité de la jeune fille de ne distribuer le journal qu'à ceux qui font la file en respect de ses clients.
Les gens excédés qui font la ligne depuis plus de 15 minutes scandent : "La linéa...la linéa"...mais de façon pas assez virulente à mon goût...que les gens sont patients...la conversation se fait facilement en attente et chaque fois la personne devant ou derrière moi, trouve que ceux qui passent devant tous sont irrespectueux...moi, je leur dit que c'est plutôt la responsabilité de la jeune fille de ne distribuer le journal qu'à ceux qui font la file en respect de ses clients.
Les gens qui descendent prendre le métro , en profite pour quémander le journal sans faire la file.
En conclusion...les chiliens sont des gens patients et j'aimerais bien atteindre leur sagesse un jour...moi qui suis si impatiente.
1 commentaire:
salut,
je ne suis qu'a moitié d'accord avec ta conclusion 'les chiliens sont des gens patients'.
Les files d'attentes interminables pour attendre le bus, sont dues à la mise en place du plan 'Transantiago' qui visait à organiser le transport public de Santiago (métro +bus), et c'est un fiasco total ! les habitants de Santiago utilisant ces transports sont tout simplement passifs. Pas une manifestation en 2 ans...
Je me souviens qu'au début, on a vu une présence policière la ou il y avait du monde, car une partie ne voulait pas respecter la file d'attente, et il y avait beaucoup de bagarres !
C'est pourquoi les populations sud américaines sont très maniables, il s'uffit de regarder l'histoire.
Un résident français au Chili
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