lundi 23 février 2009

Pablo et Juan Chabuco, pêcheurs à Valparaiso !

Il est à peine 5h00, la nuit noire domine l'horizon pour encore deux bonnes heures. Térésa a bien entendu le réveil sonné...destiné à réveiller son homme, Juan. Ce n'est qu'au bout du deuxième encouragement de sa femme qu'il se décide à mettre les deux pieds au sol. D'une façon automatique il revêt ses habits de travail, attrape la boîte à lunch que sa femme lui a préparé la veille et se dépêche à aller chercher son frère Pablo qui vit à quelques maisons de lui.
En route vers le port, ils discutent du lieu où ils irons ce matin pêcher.

Les bâteaux laissés sur le quai sont prêts pour une autre sortie en mer. Les filets bien cordés dans le fond attendent...parés à être lancé d'un geste précis...au meilleur endroit. Au lever du soleil ils sont bien une quinzaine de barques à pêcher, à plus de 2.5 km de la ville. Juan est en charge des filets. C'est lui, d'un signe de doigt, qui dirige Pablo, aux commandes du bâteau. Dès que Pablo ralentit le moteur, Juan d'un grand geste, lance son 5ième filet.
Dès que les prises sont satisfaisantes, Pablo effectue un demi-tour et là ,c'est la course folle pour arriver le plus rapidement au port...question d'être dans les tous premiers à offrir leur récolte aux nombreuses personnes qui attendent pour acheter.
Térésa et sa mère sont déjà au quai et elles ont installés tables et tout le tralala pour la réparation des filets qui sont immanquablement déchirés.

Pendant ce temps nos deux comparses ont été prendre une douche sommaire et ont suspendu leurs vêtements sur le côté ensoleillé de la barque pour un séchage assuré.

Ils ne sont pas seuls à avoir eu cette idée.

Commence alors le travail de préparation des filets de poisson. Une chaudière entre leur jambe, un couteau affilé et voilà que toute leur récolte passe un à un par leurs mains habiles....ou sinon ils refilent le travail à une autre personne qui ne demande que ça pour gagner quelques sous.


















Lorsque la chaudière est pleine de restants de poissons...un petit tour sur le quai pour y déverser le contenu au grand plaisir des goélands bien allignés qui n'attendent que l'invitation.





Tous les pêcheurs se connaissent...ils prennent le temps de jaser et de commenter la pêche du
jour.
Maintenant lorsque vous verrez un étal, un comptoir bien rempli de poissons...ayez une petite pensée pour tous ses gens...ses pêcheurs...qui travaillent très fort pour nous les
offrir.











Cette petite histoire a été basée sur les déductions que nous avons ressenti lors de notre visite.
Le BONJOUR OFFICIEL DE LA SEMAINE est expédié rapidement vers St-Hilaire, une ville de la rive sud de Montréal au Québec. La personne qui doit le recevoir est une jeune dame nouvellement à la retraite et qui sait déjà en profiter grandement...et j'ai nommé CLAUDETTE CARON, ma petite belle-soeur au grand coeur...toujours prête pour la fête. Bravo à toi chère lectrice...on aime savoir que tu nous lis de temps en temps !

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