Brr! Ce petit vent frais qui essaie de se glisser entre mon cou et mon foulard me fait frissonner ce matin. Pourtant les journalistes nous avait prévu que la matinée serait plutôt froide avec un petit 4.4°C. Il est 7h30, l'aurore se pointe et le ciel se teint déjà de quelques bandes rosées. Une rue à traverser et vitement on s'engouffre dans le métro pour se rendre à la gare centrale "Constituciòn". Un court trajet de quelques 30 minutes. Nous sommes étonnés de voir si peu de monde en ce vendredi de travail. Tout s'est éclairci à notre arrivée à Constituciòn, où là, nous avons été confrontés à la foule régulière des travaillants. L'achat de nos billets de train, ida y vuelta, (aller-retour) pour La Plata, (6.60 pesos soit $2.10 pour les deux), 5 minutes d'attente et le train part tel que prévu. Cette ville est située à 60 kilomètres de Buenos Aires et 575000 personnes y vivent. Petite parenthèse pour parler des trains. Nous avons quand même pris à quelques occasions le train et je peux affirmer sans trop craindre de me tromper que 50% de ceux-ci ont atteints l'âge vénérable de la retraite. Chanceux ! Aujourd'hui nous sommes tombés sur un d'eux.
Petite photo à l'appui...remarquez les sièges confortables !!! Une petite odeur de brûler émanait du wagon...j'ai ordonné à mon cerveau de ne plus penser que cela pourrait être les freins qui chauffent pour pouvoir faire un beau voyage !!!
L'intérieur est gigantesque et le calme qui s'y dégage nous entoure immédiatement. Les quelques photos que nous avons prises ne donnent qu'un aperçu de la grandeur et de la beauté des vitraux en place. Le voyage en train, de 3h00, pour l'aller et le retour,valait bien la peine juste pour avoir l'occasion de visiter ce lieu.
Un gros point qui joue en faveur de cette ville c'est sa propreté. Après avoir passé plus de 3 semaines à B-A à regarder par terre pour éviter les crottes de chiens...ici, en 3 heures de promenade nous n'avons vu que deux crottes dont une faite par un chien en laisse dirigée par une dame ignorante des lois simples de la civilité. De plus nous n'avons vu aucun chien ...ce n'est pas que nous n'aimons pas les chiens mais le fait de toujours surveiller nos pas ne nous fait pas plus apprécier ses petites bêtes.
Au retour nous avons eu droit à de meilleurs sièges dans le train. Définitivement un endroit qui vaut la peine d'être vu.
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