Nous nous sommes entendus pour dire qu'au Québec la classe sociale moyenne représentait environ un bon 80% de la population tandis qu'ici elle ne représente seulement 35%...on pense qu'il y a au moins 50% des gens qui vivent sous le seuil de la pauvreté.
A tous les jours nous sommes confrontés à une pauvreté désolante. Nous allons souvent dans le quartier Retiro pour nos achats de billets d'autobus et aussi pour les trains et à l'arrière de la gare, il y a une grande zone où vivent je ne sais combien de personnes mais dans un tel état de délabrement...c'est une petite "favela" comme celles que l'on voit aux abords de Rio de Janeiro au Brésil. Et dire qu'à à peine 1.5 km de ce lieu triste on voit des édifices de grandes valeurs ainsi que des boutiques de produits luxueux !!!
Hier, samedi le 26 juillet, j'ai acheté le journal "Clarin" et j'y ai lu des informations sur le salaire minimum...j'avais entendu à la télé qu'il y avait des négociations entre les organisations syndicales et les patrons mais sans plus. Après la lecture d'un article très intéressant j'ai eu l'information que je recherchais soit le montant versé comme salaire minimum au pays.
Depuis décembre 2007 (décembre dernier) le salaire minimum est de 980 pesos par mois soit un peu plus que $305.00 par mois...ou 4.90 pesos de l'heure soit $1.75 !!!
Je pensais bien que c'était peu mais jamais si peu !!! Les syndicats veulent une augmentation à 1081 pesos mensuel et augmenté de 1.250 pesos l'heure...ce qui donnerait 6.15 pesos l'heure ($2.00).
C'est toute une différence avec le Québec ! Nous voyons aussi beaucoup de personnes qui dorment dans le métro ou les gares de trains. Il y a même des familles entières, mère, père et enfants. Je crois qu'ils n'ont pas d'aide du gouvernement s'ils perdent leurs emplois. À chaque fois que nous prenons le train il y a des petits vendeurs, de tout âge, qui passent pour offrir toutes sortes de marchandises: Des stylos, des lampes de poches, des bas, bars de chocolats etc. Le déroulement est toujours le même, ils arrivent dans un wagon, font leur boniment de vente (C'est la meilleure qualité et c'est le meilleur spécial des spéciaux)et passent entre les bancs pour voir s'il y a des acheteurs. À certains moments ils sont 2 ou 3 à attendre entre deux wagons que le premier ait terminer de faire sa vente avant de s'essayer à leur tour! Même que certains ont une façon plutôt cavalière ...ils mettent directement leur marchandise sur nos jambes...puis ils repassent la reprendre par la suite !!
Je ne suis pas certain que lui serait prêt pour nos journées d'hiver à -25
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